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samedi 31 mars 2012

Why so Batman ?


     S'il y a bien un truc qui est à chier dans l'univers du jeu vidéo, ce sont les adaptations de licence. Films, séries, Comics, BD etc... ça a toujours fait un flop. On ne sait pas trop pourquoi, à croire que les mecs se disent "Oh Fuck it ! C'est une licence reconnue on peut le torcher vite fait le jeu, il se vendra bien grâce au nom sur la boite !". Et c'est fort dommage, car le milieu du cinéma et du comics, principalement, sont souvent une vraie mine d'or en termes de gameplay et de background. On peut penser notamment aux jeux des X-Men qui sont tous plus foirés les uns que les autres (sauf X-Men : Origins. C'était pas parfait, mais ultra-défoulant). Ce genre de licence peut aboutir à un gameplay tellement profond et recherché, que voir autant de gâchis me donne presque envie de torturer mon chat. Et puis Rocksteady est né. Et puis LE meilleur jeu Batman, LE meilleur jeu adapté d'une licence et LE meilleur jeu de l'année 2009 est né (enfin on dit que c'est MW2 mais c'est faux. C'est caca). Bref, Rocksteady a donné une fessée cul-nu à tous les anciens du milieu. Premier jeu, premier carton , PERFECT RATE ! Ils ont clairement compris ce qu'on attendait d'un jeu Batman. Du coup, ça n'a pas loupé, on a eu le droit à la suite d'Arkham Asylum, j'appelle Arkham City au comptoir ! Attendue par les fans au tournant, cette suite était un moyen de savoir si les développeurs avaient eu un coup de bol et s'ils allaient se frotter à la malédiction du second épisode, c'est à dire 2 fois plus nul !


U mad Bro ?
Batman est partout, il tape du vilain jusque dans ton menu de jeu. En effet, dès qu'on allume le jeu, impossible de ne pas visiter tous les menus pour voir Batman casser du vilain au fur et à mesure qu'ils défilent, fracassant tous les cranes à coup de Bat-Punch au rythme de notre navigation. Jouissif. Mais bref, voyons ce que ce jeu a dans le ventre. Dès le départ, on a une petite surprise ! Nous ne sommes pas avec Bruce mais Catwoman ! Une forme de déception et de joie se forme alors sur notre visage. Cool on contrôle d'autres persos, mais les combats musclés de la chauve-souris m'allaient très bien ! ... Et puis j'ai eu tort. Catwoman, en plus d'être plus agile, a autant de punch que son congénère. Ajoutons en plus des animations vraiment, vraiment, vraiment, Über-réussies et nous voila devant un beau combat entre super-vilains (et oui, Catwoman est vilaine, ne l'oublions pas). Évidement, son but principal est ici de voler Double-Face (encore et toujours) mais le bougre parvient à la capturer. La scène avec Catwoman s'arrête alors là et on reprend notre milliardaire favori ... Qui subit un interrogatoire. Apparemment, Hugo Strange l'a capturé et on se retrouve nez à nez avec le vilain qui nous explique, en gros, qu'il connaît notre identité et qu'il va nous envoyer à Arkham city : une ville-prison. Cette ville est remplie de tous les dangereux prisonniers de Gotham et des prisonniers politiques (logique en soi n'est ce point ?). Et là un truc nous turlupine. Si on est dans la plus grande prison de Gotham, va y avoir du super-vilain en masse !? OMG !? OMG ! OMGGGG ÇA VA ÊTRE ÉPIQUE !! *dégouline de bave* ... Hum ... Pardon ...

Bruce pas content. Bruce tout casser !
(Ah merde c'est pas Hulk là)

Et oui la force de cet épisode, c'est qu'il y a de la concentration de masse de super-vilains ! Le Pingouin, Double Face, Mr. Freeze, Deadshot, Poison Ivy, Le joker, Bane etc... Et là, vous vous dites "Eh ouais mais à tous les coups ils ont fait plein de personnages mais ils sont pas aboutis !" Et bah non mon enfant, détrompe toi. Quand Rocksteady fait, Rocksteady le fait à fond. Et c'est le plus impressionnant en fait. Tous les personnages ont leurs histoires qui sont respectées et approfondies au maximum ! Il y a même Robin, qui fait une apparition furtive et est présent en mode défi via un DLC. Il est totalement charismatique et on aurait presque tendance à oublier son horrible costume de 1960 et sa dégaine totalement homosexuelle. A l'instar du premier Arkham, les doubleurs sont presque les mêmes que celui de la série animée (vous savez, le truc qu'on ne loupait pas à 17h sur la 3 en prenant son goûter au retour de l'école). Du coup on se retrouve avec des dialogues de qualité, dictés par des acteurs de qualité ! Mais depuis tout à l'heure je m’extasie sur mon clavier à vous baver de l'arc-en-ciel sur mon expérience Batmanesque mais j'oublie de continuer !


Like a Boss !

Une des premières choses que l'ont remarque, c'est que le système de combat ne se limite plus aux phases de combats. Certaines scènes nous demanderont d’être réactif et d'appuyer sur la touche de contre pour s'en sortir (une QTE donc). Cela nous oblige à garder notre manette en main quoi qu'il arrive. Sinon, le système de combat n'a pas changé du premier, et est on ne peut plus simple. Une touche pour attaquer, une touche pour contrer, une touche pour esquiver et une touche pour étourdir. Voilà la base. Là où c'est cool, c'est qu'on peut attaquer à droite, à gauche, en haut, en bas, Batman fait des bonds automatiquement vers ses ennemis en attaquant vers eux suivant la direction du joystick. Lorsqu'un vilain veut nous attaquer, un petit signe au dessus de sa tête nous prévient qu'il faut appuyer sur la touche de contre (« Y » pour les possesseurs de manette Xbox, sûrement « Δ » pour les possesseurs de PS3). Cependant, on peut faire du contre à 4 personnes en même temps maintenant ! Outre le fait d'être diablement stylé et powerful, cela ajoute aussi du rythme au combat (plus de personnes attaquent en même temps, pas comme dans Assassin's Creed où il font la queue pour te taper).

Ceci est une esquive. Ceci est très ridicule.

L'histoire va donc se dérouler sur 3 plans. Tout d'abord, on doit trouver et arrêter Hugo Strange qui tente de lancer un projet maléfique sur Arkham City mais personne n'est au courant. Notre héros devra utiliser tous ses talents de détective pour résoudre ce mystère totalement ... mystérieux. Mais le Dark Knight devra aussi faire face à son pire ennemi : Le Joker (et Harley Quinn bien sûr). Affaibli après la tannée qu'on lui a mis dans le précédent épisode, il se retranche dans ses quartiers et cherche à tout prix un remède contre sa maladie, une espèce de mutation du gène TITAN de Bane qui agit comme un poison. Et enfin il faudra se charger de tous les autres grands méchants de Batman, qui se présenteront sous forme de quêtes secondaires. Ajoutons à cela que Catwoman est rejouable dans certaines parties et aura même un choix qui influera sur le reste de l'histoire. Ce personnage est diablement bien dosé et une fois le jeu fini, on sera pleinement satisfait autant de notre aventure avec Batman qu'avec Catwoman.


Mange mon coude.

On peut aussi fortement apprécier la surface du jeu. Contrairement à Arkham Asylum, qui était concentré en petites zones, ici, on a une ville entière plutôt grande et totalement jouable sans chargement (sauf pour rentrer dans les grands bâtiments). On peut grimper partout où cela nous chante (en majeure partie) grâce au grappin et il n'y a vraiment aucune limite dans la ville. Les Level Designer se sont régalés à confectionner cette ville. Cependant (du moins sur mon PC), le moteur du jeu, bien que très joli, a tendance à pédaler un peu parfois pour charger les zones (je pense que cela vient du PhysX). Mais sinon le jeu est absolument magnifique. Fluide, très détaillé, des jolis effets toussa toussa … Rocksteady maîtrise l'Unreal Engine 3 sur le bout des doigts, même si personnellement je trouve que ce moteur gère très mal les ombres et cela me choque parfois. Et parcourir cette surface avec une musique totalement batmanesque est plus que jouissif ! Le jeu n'a rien à envier aux musiques de H.Zimmer, et s'en sort très bien avec des thèmes qui nous rappelleront notre jeunesse devant la télé (quand la télé diffusait encore des trucs bien).


Ça va tomber ! Tu vas prendre ma main dans la gueule !

Batman est de loin le super héros qui a encore du chemin devant lui. Entre les derniers films à succès, le reboot totalement cool du comics dessiné par le génial Capullo (qui en train de réaliser le comics du siècle sûrement), et les jeux qui sortent tous plus bon les uns que les autres, nul doute que mes petits-enfants en entendront encore parler. Mais déjà, ce Batman Arkham City est assurément une grosse réussite et mérite une place sur votre étagère, ô combien remplie exclusivement des meilleurs jeux (n'est ce pas ?!). Et si je devais résumer ce jeu en une phrase ce serait : I am Batman, don't Fuck with me !

mercredi 28 mars 2012

Life Bar

Parmis les nombres incalculables de blogs et autres sites de jeux vidéo en tout genre, il en existe quelques un qui sortent du lot, dont les chroniqueurs possèdent une plume totalement excentriques. Mon préféré reste Barre de Vie . Ce dernier est en collaboration avec Canard PC (certains tests paraissent donc dans le journal si j'ai bien compris le principes) et l'avantage avec ce site c'est qu'il parle de tout. Des tests d'actualités, du rétro, de la musique de jeux, de l'actualité vidéo ludique, du jeu indépendant etc... Oui bon je fait un peu de concurrence à moi même et nul doute que vous allez un peu abandonner mon blog pour allez lire des paragraphes beaucoup mieux écrits. Mais j'ai un avantage sur eux : Ma fréquence de post. Ils pondent quelques choses tous les 35 du mois et c'est un peu dommage, car quand j'ai finis d'en lire un, j'en veux toujours un autre. Et ça, c'est plutôt bon signe !

mardi 27 mars 2012

Killing a Werewolf ... like a bitch !


      Dans la littérature, on cite souvent des écrivains Français, Anglais, Italiens ou même Allemands. Mais parfois, on oublie la littérature de l'Est. Et si cette dernière n'a pas pondu de très bonne choses au Moyen-Age, elle a commencé à devenir très développée dans les années 1800. On peut citer Dmitri Gloukhovski, auteur du post-apocalyptique Metro 2033 qui sera adapté en 2010 en jeu vidéo (très bon d'ailleurs). Mais Andrzej Sapkowski est probablement celui qu'on retiendra le mieux dans l'univers du jeu vidéo. Écrivain Polonais de la saga de nouvelles Le Sorceleur, sortie en 1990, et d'autres sagas médiévales-fantastiques, il inspira le jeu du même nom sorti en 2007. The Witcher est un jeu basé sur l'univers de Sapkowski et est développé par les Polonais CD Projekt (éditeurs qui ont permis l'arrivée de beaucoup de titres à succès, comme Baldur's Gate, en Pologne). L'histoire prend place après la fin de la saga littéraire : Geralt de Riv , devenu amnésique, est ramené à Kaer Morhen, le quartier général des Sorceleurs. Bientôt, celui-ci est attaqué par un groupe inconnu mais nombreux. Ses membres présentent deux particularités. D'abord, ils portent des broches figurant une salamandre. Ensuite, ils semblent beaucoup s'intéresser au laboratoire de la forteresse, lieu où sont entreposés et fabriqués les précieux mutagènes qui confèrent aux Sorceleurs leurs incroyables capacités. Geralt va alors devoir découvrir qui est derrière tout ça et pourquoi. A la fin du premier volet, une ultime cinématique nous dévoilait comment Géralt parvenait à sauver le roi Foltest d'une tentative d'assassinat perpétrée par... un sorceleur ! (je vous spoile parce que de toute façon, c'est le début du 2). Ça c'est pour le petit speech du premier. Le jeu reposait principalement sur son background très riche, son univers très mature, ses quêtes à conséquences sur le scénario et ses nombreuses quêtes secondaires. Le bougre a tellement eu de succès que CD Projekt s'est senti obligé de sortir une GROSSE mise à jour répondant au doux nom de Enhanced Edition. Cette mise à jour corrigera beaucoup de bugs et ajoutera de nombreux trucs et machins totalement géniaux et surtout, elle sera gratuite (et le jeu ne peut être vendu qu'en version Enhanced dans les magasins de nos jours). Le 17 Mai 2011 sort sa suite, The Witcher 2 : Assassins of Kings, l'occasion pour nous de nous remettre dans la peau de Geralt et surtout de voir si nos polonais favoris ont autant de talent et d'inspiration quand il s'agit de faire une suite.

Voici Geralt, il est pas content et ça va chier !
Le jeu commence et étrangement, on a la sensation de déjà vu. On revoit notre bon vieux Geralt courir comme un dératé dans la foret, poursuivi par des gens. Ce n'est autre qu'un flashback du premier. On retrouve ensuite Geralt attaché comme un cochon au prises des gardes de Vernon Roche. Ce dernier vous accuse d'avoir assassiné le roi Foltest et va vous faire passer un interrogatoire pour savoir ce qui s'est passé la dernière fois que vous étiez avec le Roi. Et là, vous devez choisir par quoi commencer votre histoire.  Et si on commence par le tout début de l'histoire, on est ... surpris. Quoi de mieux pour commencer un jeu que d'apercevoir Geralt et sa compagne Triss Merigold nue à proximité (rappelons le, le jeu est en 18+, j'en parlerai plus tard). C'est un bon présage pour la suite. Geralt s'habille et, suite au soutien de Triss, va rejoindre le Roi qui le demande. Et quand on sort de la tente, on ne peut que s'émerveiller devant son écran. Parce que c'est beau. C'est même magnifique. Que dis-je ? C'est carrément BANDANT à souhait ! A fond, le jeu peut carrément nous faire décoller la rétine. Bien entendu je suis un peu limité moi, ma 550 Ti n'acceptant pas une résolution plus grande que le 1440*900, pas de synchro verticale et une mémoire pour les textures moyenne. A noter que les paramètres possèdent une option Uber sampling. Et, à moins que vous n'ayez un processeur Core™ i7 990X Extreme Edition , 32 Go de mémoire vive et une GTX 680, n'espérez même pas l'activer. Cette fonction consiste en fait à faire tourner une deuxième fois le jeu et donc d'avoir des texture et un rendu plus lisses en théorie. Vous pouvez voir la différence avec et sans. N'espérez pas avoir un super rendu avec une config moyenne/bas de gamme, bien que le jeu ne perde pas tellement en beauté, même en graphisme bas. Bref, j'ai dû m'arrêter au moins 6 fois dès le début du jeu pour admirer certains paysages. La gestion des lumières et des ombres est tout simplement bluffante et les textures sont d'une rare qualité. Ajoutons à cela une ambiance totalement médiévale sans la touche "Polonaise" (présente dans le premier, qui rendait le jeu sombre et très peu vivant) et on obtient le Crysis du RPG.

Voici à quoi ressemble l'interface de l'inventaire.
Plutôt classe quoique pas très ergonomique.
Nous reprenons donc avec notre albinos de service. Suite aux actions héroïques qu'il a réalisé dans l'épisode précédent, Geralt est obligé de se coltiner le Roi Foltest, qui a besoin de lui pour une protection rapprochée (et le prend presque pour son fer à cheval autour du cou). Il se retrouve ainsi mêlé à divers conflits royaux et politiques, mais c'est légitime, ceci devrait aider pour la paix dans le monde. Ici, Foltest réalise une prise d'assaut du château de la baronne La Valette. Apparemment, le bougre aurait fait des bêtises avec cette dernière et aurait donné deux enfants bâtards que Foltest veut récupérer. Et si à notre époque on aurait demandé l'aide d'un médiateur et d'un avocat, ici que nenni. Machines de guerre et 3000 hommes sont  les minimums requis pour obtenir ce que l'ont veut. Et dès ce passage, bien qu'assez basique, entrent en compte les actions à conséquences. Le premier exemple sera un garde sur des remparts qui se tient droit et fier avec sa plume rouge au bout du couvre-chef. Foltest vous demande de l'abattre avec une baliste (pas une petite de danseuse bien sûr). En effectuant quelques réglages, vous devriez pouvoir le tuer. Et si vous le tuez, vous esquivez un combat assez ardu contre lui. Ou bien en convaincant l'un des fils de la Baronne de déposer les armes, celui ci sera sûrement utile pour plus tard en effectuant un rôle capital. Et le principe d'action/conséquence repose là dessus. En fait, si vous réalisez les bons choix, il se peut que vous ne vous tapiez aucun boss du jeu (pratiquement). Mais ces choix sont à "retardement". Votre choix peut avoir une conséquence sur un passage 3h plus tard ou bien même à la fin, ce qui empêche de faire du "Je choisis, je charge ma partie et je choisis autre chose". Et il y a énormément de choix différents, autant en dialogues qu'en choix d'action. Certains choix seront même à temps limité et il faudra choisir vite. On peut, en tout et pour tout, réaliser 16 chemins différents pour finir le jeux ! Autant dire que les plus acharnés d'entre vous finiront donc le jeu 16 fois !

La ville naine est probablement la plus réussie du jeu.

Une fois le garde éclaté sous un projectile de 3 mètres (ou pas), vous devez continuer à prendre cette forteresse. L'occasion aussi de tâter un peu le combat. Et là, la plupart des joueurs vont tellement galèrer, qu'il ne sera pas anormal qu'ils passent en Facile rapidement. Non pas que le gameplay soit bâclé, mais il demande beaucoup, beaucoup de rigueur, de concentration et d'exigence (pour un gruduh comme moi, ça, c'était dur au début). Foncez comme un bourrin en mitraillant votre souris et vous êtes à peu près sûrs de finir une épée dans la gorge. Le système reste plutôt simple :
ciblage avec la souris (là où vous regardez, c'est l'ennemi le plus proche qui est ciblé), 1 clic pour des attaques rapides, un autre pour des attaques plus lourdes, une touche pour se protéger, une autre pour réaliser des signes et enfin, une autre pour esquiver. Plus de question de timing de frappe comme dans le précédent volet ou de style de combat. Votre timing sera basé sur toutes les erreurs de vos adversaires. Si vous vous en tapez 3, vous allez devoir esquiver et parer les attaques jusqu’à trouver une faille dans la parade de vos assaillants et leur asséner une ribambelle de combos dans le pif et repartir en esquive/parade. Bien entendu, vous posséderez un arbre de compétence pour profiter de quelques bonus au combat à l'épée ou avec les signes, magie pouvant être très utile en combat. Ces sortes de sorts rapides permettent de poser des pièges, faire tomber un ennemi, le faire brûler, le contrôler etc... Il y en a 6 en tout (5 dès le début et un à apprendre), à utiliser tant que vous avez de la vigueur. Ce système de combat est vraiment très exigeant, et si vous galérez pendant des heures sur les premiers combats, n'hésitez pas à passer en facile (il n'y a aucune honte à avoir), car les combats suivants seront toujours aussi difficiles (les monstres progressent en même temps que vous, évidemment).


Vos balades dans les bistrots du coins seront l'occasion pour vous de vous battre
à la régulière contre quelques bouseux sous forme de combat en QTE.

Une fois les gardes éliminés, on peut voir que quelques QTE sont intégrés (non sérieux les gars, mitrailler sa souris c'est chiant et fatiguant) pour saupoudrer le jeu de quelques cinématiques fichtrement bien mises en scène. Ici la QTE consiste à activer une baliste pour détruire une porte et affronter d'autres gardes. En fait, tout le début consiste à ça. Foltest vous parle de ses enfant bâtards tout en empalant joyeusement tout le monde autour de lui et vous faites de même en grommelant "Hum..." de manière très virile, témoignant de votre m’en-foutisme vis à vis de cette histoire. Bref passons. L'important est à la fin de cette phase. Alors que le roi retrouve ses petits bambins, le prêtre aveugle qui gardait les enfants sort une lame de sa manche et fait tomber le déguisement. C'est donc un assassin ! Et là, 2 possibilités s'offrent à vous pour la suite de l'histoire. Soit vous avez une sauvegarde du premier dans lequel vous réussissez à sauver le roi ; dans ce cas là, tout va plutôt bien, l'assassin échoue et Foltest est vivant. Soit, comme moi, vous n'avez pas de sauvegarde et le Roi se fait honteusement tuer par l'assassin qui n'est autre qu'un Sorceleur ! Et bien entendu, Foltest étant mort à vos pieds quand on vous a retrouvé, vous serez recherché par les autorités car on vous accuse d'être le Tueur de Roi ! Dans tous les cas vous allez chercher tout le long de l'aventure à mettre la main sur ce Sorceleur (qui vous connaît en plus), la mort de Foltest n'influera que sur ce que diront les gens en vous voyant et surtout, vous combattrez plus, vu qu'un contrat sera mis sur votre tête. Mais n'oublions pas que Geralt est amnésique. Sa quête principale sera aussi de retrouver la mémoire et comprendre ce qui lui est arrivé. Pour cela, Triss cherchera des remèdes de grand-mère et autres sorcelleries bon marché qui foirent constamment.


Voila une des nombreuses phrases qui vous
 feront recracher votre Coca par le nez.
Cette histoire est très, très, très bien ficelée. Tout concorde, tout fonctionne, on serait presque en face d'une architecture de mécanisme d'horlogerie qui tourne à merveille. Quoi qu'il se passe, tout est très bien dit et fait. Et là je vous préviens : jouez à ce jeu, et vous trouverez tous les autres RPG totalement vides de sens et d'histoire, accompagnés de personnages tous aussi charismatiques qu'un poisson pané, car The Witcher nous propose une apogée de dialogues et de personnages plus poussés et recherchés les uns que les autres. Outre l'histoire totalement géniale, les dialogues sont soit à pleurer de rire soit totalement prenants, profitant en plus d'une traduction et d'un doublage rarement vus d'aussi bonne qualité dans les contrées du RPG. Aussi, il bénéficie, en plus d'une ambiance mature, d'un humour cynique et crade. Il ne sera pas rare d'entendre Zoltan, votre ami nain à crête, vous balancer une phrase du type "Mes muscles sont durs comme des couilles de boeuf !" lorsque vous lui demandez de faire un bras de fer, ou bien une suite de dialogues dans une taverne aussi à propos d'une prostituée du coin aussi crade qu'un repère à pédo-nécrophiles. Car c'est aussi une des forces de The Witcher 2. Devant ce jeu, le 18+ est largement justifié et il est agréable pour le public qu'il cible. Finis les RPG japonais et leurs personnages tous plus puceaux les uns que les autres qui nous parlent d'amitié trop géniale et qui luttent contre tous les maux dans le monde (pitié j'en peux plus de ces trucs). Ici, c'est la crise, c'est la merde, c'est le bordel ! Tiens les bordels, parlons en ! Autre justification du 18+, les scènes de sexe décomplexées et explicites. Si Bioware nous en met un peu partout dans leurs jeux, CD Projekt, eux, en mettent partout dans leurs jeux. Dans le premier, on devait collectionner des cartes (très jolies) en utilisant nos talents de séducteurs pour réussir à trouver le fond de culotte de la petite paysanne du coin ou de la prostitué du bordel d'à coté. Ici, plus question de carte, mais les fornications musclées sont au rendez-vous, et pourraient être extraites d'un vieux film érotique venant d'RTL9 ou de W9 (quoique mieux réalisé). Bien entendu, pas de formes phalliques ou de pubis féminins à l'écran ! Non, trop choquant. Juste du téton et de belles fesses. Attention donc, à ne pas mettre entre toutes les mains (non je ne mettrai pas un screen pour prouver mes dires. Bande de pervers).

Zoltan, ce poète. 
Je pourrais en balancer tout un essai sur ce jeu. Faire, probablement, la plus grande dissertation de ma vie (kassdédi à mon prof de Français !). Mais je dois vous donner envie aussi. Vous laisser découvrir le jeu par vous-même, car il le mérite plus que tout. The Witcher 2 -voire même les 2 épisodes- est un jeu à posséder ABSOLUMENT (ou au moins à essayer, si on est pas un adepte du genre). Prenez-le en Collector, en promo, attendez avril pour la sortie 360, téléchargez le etc. Faites ce que vous voulez mais jouez-y ! Ce serait passer à côté d'un chef-d'oeuvre littéraire/vidéoludique. Prenant, envoûtant, hilarant, grisant de beauté et surtout riche en contenu, on pourrait presque penser que je gagne des sous en vous mettant tous ces arguments sous les yeux (malheureusement, ce n'est point le cas). Bref, cliquez sur la croix rouge, mettez un pantalon et des chaussures et courrez à la Fnac pour leur donner un peu de sous. Maintenant.

dimanche 25 mars 2012

From dust

     Il y a 2 types de jeux de survie : ceux avec des zombies et les autres. Si le premier est totalement sur-exploité et qu'il commence même à devenir lassant, l'autre par contre se fait plus rare. Et quand il y en a un qui sort la tête de l'eau, on ne peut s'empêcher d'être curieux, de le regarder sous toutes les coutures et de l'apprécier même quand il est nul. Mais en 2009,  Ubisoft Shanghai nous annonce I am Alive. Le titre devait se présenter comme un jeu à la première personne où le joueur sera au centre d'un scénario catastrophe à Chicago, à la suite d'un tremblement de terre. On nous parlait de survie face à l'environnement mais aussi face aux gens, devenus assoiffés et prêts à tout pour récupérer des vivres. Cependant, le développement du jeu a subi quelques problèmes et a été maintes et maintes fois retardé pour finalement sortir le 7 mars 2012, sous format XBLA (pour moi) et PSN.


      Tout d'abord quelques détails ont changé. C'est devenu un jeu à la 3ème personne en alternance FPS (= vue a la 1ère personne). Lorsqu'on se sert d'une arme, on passe en vue FPS. Ensuite, cela se passe à Haventon et le tremblement de terre s'est transformé en "choc". Qu'est ce que le choc ? On sait pas. Sûrement aussi grave qu'un feu de camp qui dérape. Par contre le jeu nous met direct dans le bain. On arrive donc au contrôle d'Adam, un rescapé du "choc". Cette catastrophe a apparemment rendu la vie dure à tous les habitants et disperse constamment un nuage de poussière sur la ville. Notre héros est à la recherche de sa femme et de sa fille disparues, qu'il n'a pas vu depuis un an déjà. Le moment est donc venu d'apprendre à jouer ! Le jeu se compose un peu comme un Assassin's Creed, on peu grimper à peu près partout. Par contre on ne peut pas le faire comme on le souhaite. En effet vous disposez d'une jauge d'endurance qui se vide au fur et à mesure que vous faites des efforts (courir, escalader, sauter etc.). Elle se vide plus ou moins vite suivant l'effort à effectuer bien évidemment et la musique s'emballera en crescendo quand cette jauge descendra. Courez comme un dingue, sautez sur un tuyau, escaladez le en réalisant de petits sauts et vous vous retrouverez vite fait en crêpe au sable ! Il faut donc prendre le temps de se reposer, marcher quand il n'est pas nécessaire de courir et surtout, garder de l'eau sur soi ou toute autre forme de vivres en cas d'extrême URGENCE ! (non je ne crie pas, je caps lock) En effet, les provisions se font rare et ce n'est qu'une fois notre vie ou notre endurance totalement basse qu'il faut utiliser ses ressources. Si vous êtes un flippé du genre qui ne peut s’empêcher de se soigner dès qu'un moustique vous pique (vous êtes une tapette donc), vous allez en baver.


Oh, une petite grimpette ça. C'est comme un mauvais mardi pour moi.
Et si vous êtes un homme, un vrai, un dur à cuir avec de la moustache (Cuir ! Cuir ! Cuir ! Moustache), et bien lancez vous direct en Mode Survie. Ce mode, en plus de limiter encore plus les vivres, vous proposera de commencer le jeu avec 0 essais, sorte de "vie" à l'ancienne. Vous démarrez avec 3 essais en mode Normal, ce qui vous permet dès le début d'avoir la possibilité de perdre 3 fois et de recommencer un peu en arrière. Sinon vous êtes obligés de vous refaire le chapitre en entier. Ces essais peuvent être gagnés en finissant des chapitres, mais aussi en sauvant des survivants. Car oui vous n'êtes pas seul. Dispersés par ci et par là, quelques survivants résistent et tiennent le coup face au "choc". Et si pour la plupart ils vous aideront ou vous prendront pour la croix rouge, il y en a d'autre plus vilains, plus méchants, plus armés. Ceux là, ils sont pas là pour faire des gaufres. Et c'est l'occasion de parler du système de combat (mon dieu quelle transition parfaite !). On peut le comparer à une partie de Poker. Vous avez sur vous un pistolet mais il n'est pas chargé. Mais vu qu'il n'y a que vous qui le savez, vous pouvez allègrement bluffer vos opposants en les pointant avec. Passage en vue FPS et gros vilains qui flippent, voila le geste utile. Bien entendu vous ramasserez des munitions au fur et à mesure de l'aventure, histoire d'arrêter de bluffer (if you know what I mean). Cependant, il y a 3 types d'ennemis. Celui armé d'une machette, qui se laissera bluffer facilement et pourra même se rendre s'il pense le combat perdu d'avance, celui armé d'un flingue, qui n'hésitera pas à tirer même si vous êtes armé, et enfin le blindé. Pour celui la, il faut passer en visée libre pour lui tirer dans les parties non protégées. Mais il se croira totalement invincible et donc continuera à avancer quoi qu'il arrive. Les combats seront donc souvent un mélange de différents ennemis, et il faudra réfléchir et agir vite en conséquence des premiers ennemis à abattre tout en essayant de faire une économie de balles et de vivres. Être efficace et productif donc. Ce système est tout simplement génial, et nous rend totalement fier lorsqu'on réussit a surprendre ses adversaires et à les descendre un par un sans gaspiller de munitions. Cependant, vous ne pouvez pas abuser du bluff trop longtemps, les gars penseront rapidement que vous bluffez et que vous n'oseriez pas tirer (c'est très drôle quand on tire au final, les types se rendent direct).


Le planter de piton, c'est ça le secret ! Le planter de piton !

Mais bien entendu, les hommes ne seront pas vos seuls ennemis. La nature ne vous aime pas et pour le prouver, elle vous pompe votre endurance constamment si vous traînez un peu trop dans la rue, là où la poussière est la plus dense. Elle vous empêchera aussi de voir à plus de 3 mètres et vous vous perdriez plus d'une fois si vous n'aviez pas votre carte avec vous. Cette carte est très utile, les aller/retours dans le menu seront fréquents mais sans elle, vous ne tiendrez pas 30 minutes. Votre personnage la mettra à jour régulièrement pour savoir quelles zones sont inaccessibles et où sont les raccourcis que vous avez déjà trouvé ou que l'on vous a indiqué. Et elle vous indiquera votre objectif bien évidemment. Votre périple, quant à lui, m'a fait un peu rêver. Il m'a rappelé l'époque d'Ico voir parfois des inspirations Miyazaki. Votre quête vous mènera à rencontrer Mei, une petite fille perdue qui ressemble à votre fille, Mary. Au final vous allez devoir la ramener à son papa, Henry, qui vous contacte par la radio que Mei avait sur elle, qui vous prévient qu'elle est malade et a besoin de médicaments. La présence de l'enfant ne change rien au gameplay, elle reste sur notre dos et n'a ni vie ni endurance, mais entendre Adam et Mei se parler, se raconter leurs souvenirs, se rassurer, donne réellement un côtés touchant et presque dramatique à l'histoire. Ce scénario va principalement se concentrer sur la réunion de la famille de Mei et leur échappée. La fin nous prévoit sûrement une suite mais difficile de deviner quoi que ce soit et je ne vais pas vous spoiler, vous m'en voudrez totalement. Graphiquement, le jeu n'est pas beau, soyons clair. C'est un jeu XBLA, donc il est limité en place et en taille de texture. Mais il dispose malgré tout d'une ambiance générale totalement bien réalisée et en accord avec tout le reste. Et même si certains effets nous paraissent totalement fumés comme la profondeur de champ ou les effets de lumière, mettons nous un peu en contexte : vous êtes un rescapé qui vit constamment dans des endroits sombres ou dans la rue au milieu d'une poussière assez épaisse pour vous plonger dans l'obscurité en plein jour. Forcément tout vous parait flou autour de vous et le moindre rayon de soleil vous fait clairement mal aux yeux et vous éblouit. Le moteur a été pensé comme ça. Cependant, malgré ses textures et ses modélisations un peu crades, il n'a pas trop d'alliasing et la gestion des ombres et de l'occlusion ambiante est clairement satisfaisante pour de la 360.

Certains endroits sont très jolis et diablement bien mis en scène.
I am Alive est un bon jeu que je recommande chaudement à tous les amateurs du genre. Il possède de très bonnes idées, d'autres parmi celle que j'ai dicté (je dois vous laisser découvrir quand même) et nous offre une expérience unique sur la survie en milieu hostile. On aurait apprécié qu'il dure plus longtemps (comptez 5h en moyenne) et aussi quelques éléments supplémentaires comme la chasse ou la gestion de notre propre planque. Mais son ambiance et l'expérience qu'elle procure valent largement les 10€ que vous allez mettre dedans.

jeudi 22 mars 2012

Windows : Begin !


      Dans la vie, il y a 2 styles de personnes : ceux qui pestent contre Microsoft à longueur de journée et ceux qui apprécient grandement leurs efforts récents. Bien entendu je fais partie de ... la seconde catégorie. Eh oui, depuis l'arrivée de Windows 7, Microsoft m'enchante grandement par toutes ses nouveautés. Bill Gates n'étant plus dans leurs pattes, finies les programmations hyper-compliquées pour faire le nerdz en puissance et au final surcharger les systèmes. Ils ont très bien compris ce qu'on voulait, un OS qui soit stable, facile à utiliser tout en nous proposant de la liberté si les plus experts d'entre nous le souhaitent. Si Windows 7 avait plus ou moins réussi son pari, ils ont carrément fait une avancée lorsqu'ils ont développé Windows Phone. Certes, l'esthétique particulière n'est pas du goût de tout le monde (c'est du "on aime" ou "on aime pas !" généralement) il faut reconnaître que cet OS est le plus intuitif et plus facile d'accès auprès des utilisateurs. Et suite à ce mini-succès, ils ont reproduit cette interface un peu partout. Zune, Dashboard de la 360 et bientôt nos PC seront dans ce style là. En effet, Microsoft nous a annoncé que la prochaine version de Windows, Windows 8 (du nom de projet « A New Begining ») intégrera le système de tuile. Et comme à leur habitude, ils fournissent gratuitement une version "preview" pour les consommateurs. Ainsi en allant à cette adresse , vous aurez la possibilité de télécharger cette version. Et pour les petits troublés qui auraient peur de ce que ça donne, je vais réaliser pour vous, et rien que pour vous, un petit résumé des fonctionnalités de cette version preview (attention à ceux qui l'installeraient, je vous conseille de ne pas faire comme moi et de l'installer sur une autre partition, histoire de pouvoir passer de Windows 8 à votre ancienne version à tout moment :B )


C'est ici que se passent les principales
configurations de votre Windows.
Tout d'abord, c'est un genre de béta. Donc rien n'est stable dès le début. Il faudra faire quelques mise à jour et nombreux redémarrages pour qu'il soit stable et fluide et que le temps de démarrage ne dépasse plus les 2 minutes (précisons que Microsoft nous avais annoncé que l'OS final démarrera en 8 secondes sur un PC équipé d'un disque dur SSD ). Une fois cela fait, on arpente un peu les méandres de cette interface. Si la Start Page peut donner envie de vomir pour certaines personnes, d'autres comme moi apprécieront sans doute cette sorte de "Pré-Bureau" qui vous permettra instantanément de cliquer sur tout ce dont vous avez besoin dès le démarrage de votre PC (un petit raccourci vers Steam, vers Internet, vers vos mails ou vos news du matin).




Voila la Start Page ! Je trouve ça classe !
Et puis c'est la galère. On comprend pas trop comment ça fonctionne tout ça, on cherche nos repères, nos marques. Et je dois dire que personnellement, j'ai tellement l'habitude de Windows 7 que celui-là m'a troublé au point que je ne me sentais plus derrière un Windows ... Mais pas dans le mauvais sens du terme ! Tout est très réactif, et une fois toutes nos marques trouvées, ça glisse comme sur le ventre d'Homer. Et l'OS se base sur le même principe que les tablettes et les smartphones, il met tout en arrière plan. Si cela peut être très "Mémoirophage", ça n’empêche qu'il est très agréable de passer d'une application à l'autre de manière très fluide et en toute simplicité. Mais je vais vous expliquer tout ceci en détail le plus total !

Une fois votre PC allumé, vous arrivez sur un écran avec l'heure. Cet écran est en fait l'équivalent d'un écran verrouillé sur votre smartphone. Un simple cliquer/déplacer vers le haut pour déverrouiller votre écran et rentrer votre mot de passe (ou votre code Pin) préalablement configuré. Et voilà, vous arrivez sur la fameuse Start Page. Cette Start Page est en fait le remplacement de votre menu démarrer basique. Vous aurez donc sur cette page toutes les applications que vous avez « épinglé ». Pour cela rien de plus simple. Lorsque vous êtes sur votre Start Page, un clic droit dans le vide ouvrira un petit menu pour révéler toutes les applications installés. Il suffira de faire rouler votre molette pour faire défiler les applications. Si, par exemple, vous voulez épingler votre navigateur web préféré (parce qu'Internet Explorer, ça reste toujours pourri), il suffit de cliquer droit sur l’icône de Chrome ou Mozilla et cliquer dans le menu en bas « Épingler à l’écran d’accueil » Et voilà, votre navigateur est sur votre page d’accueil et vous pouvez accéder à Internet à partir de ce raccourci. Troublant, mais très pratique à force d'utilisation. Mais vous vous dites sûrement « Eh ouais mais j'aimais bien mon système de bureau ! ». Ne vous inquiétez point jeune enfant, vous pouvez accéder encore à votre bureau favori. Si vous regardez bien, un raccourci « Bureau » est accessible. En cliquant ici Pouf ! On atterrit sur notre bon vieux bureau usuel. Certains d'entre vous auront sûrement déjà remarqué qu'en mettant votre souris en bas à gauche, une fenêtre apparaît. C'est le deuxième moyen d’accéder a votre bureau. Ce raccourci est très utile pour passer du bureau à la Start page et offre une ergonomie sans précédent. Et remarquez qu'il y a la même chose en haut à gauche. C'est le système de multi-tâche de ce Windows 8. A l'instar du Alt + Tab, il vous permettra de passer d'une application à une autre. Bien sûr, cela ne marche que pour les applications venant de la start page, celles sur le bureau ne seront accessibles en multi-tâches qu'avec le Alt + Tab.



On voit ici à gauche de l'écran, le volet qui permet
de "voyager" entre les applications lancés.



Toujours dans l'optique d'avoir un OS pour les smartphones et tablettes, Microsoft a décidé d'intégrer une sorte de Store pour télécharger diverses applications (et de les payer pour certaines). Bien entendu, ceux qui ont un Windows Phone, et donc ont déjà acheté des applications, pourront les utiliser via ce Store. Pour peu que vous ayez lié les mêmes adresses mail (en effet, on vous demandera une adresse mail lorsque vous allez créer votre session), vous serez notifié en coin de page superieur lors de la synchronisation de vos achats, de vos mails et autre message de réseaux sociaux. En fait, la plupart des logiciels Microsoft sont intégrés directement. MSN, Zune, Xbox live, Windows Mail etc … Et c'est là que rentre en compte votre affinité avec Microsoft. Si vous fonctionnez essentiellement avec les logiciels précédemment cités, vous apprécierez donc grandement toutes ces fonctionnalités. Tellement que vous ne pourrez plus vous en passer et que vous chercherez à vous procurer un Windows Phone ! Sinon vous aller pester. 



On peut alors lancer un débat là-dessus. Pourquoi créer ceci, si ce n'est pour générer plus d'argent en ne fabriquant que des produits liés par leur OS. Mais je peux casser votre débat en disant ceci : Apple le fait depuis des années et on les félicite tous les jours de leur "révolution". Pourquoi Microsoft ne ferait pas de même ? » voilà c'est dit c'est fait, reprenons donc notre petit train de la découverte. 
Un autre raccourci est de mise, cette fois, cela se joue de l'autre coté de l'écran. En pointant la souris en haut à droite, on fait apparaître un volet avec quelques raccourcis comme Rechercher, Partager (avec les réseaux sociaux), Démarrer (3ème façon de faire apparaître la Start Page), Périphériques (pas très utile sur PC, sauf si vous avez un 2ème écran comme moi) et enfin Paramètres. Ce dernier s'avère être les paramètres pour l'application en cours. Si vous allez dans les paramètres sur le menu de la Start Page, vous aurez les paramètres de la Start Page. Je vous invite à explorer ce menu dans chaque écran différent (Start Page, Mails, Musique, Bureau …). Petite astuce au passage, si vous voulez accéder au panneau de configuration, utilisez donc cette fonction de paramètres sur le bureau et vous aurez l'accès qui s'affichera. Il existe aussi une autre forme de paramètres sous les applications de la Start Page. Si vous m'avez suivi jusque là, vous devez vous rappeler que je vous ai parlé d'utiliser votre clic droit dans la Start Page. On peut l'utiliser dans toutes les applications installés pour une petite option ou autre. Un petit coup de gueule en revanche, car dans toutes ces idées, il y un truc qui me gêne. Pour éteindre le PC il faut utiliser ce volet d'options, cliquer sur Paramètres puis cliquer sur Marche/Arrêt et enfin Éteindre. Un peu trop superflu pour une simple action d'extinction. On espère que Microsoft placera ce bouton sur la Start Page (ou au moins la possibilité de l'accrocher à l’accueil).



Au final, cette version de Windows me paraît totalement PRO-MET-TEUSE. S'il existe encore des imperfections, il n'en reste pas moins que la plupart des idées m'enchante, tant qu'on n'est pas un partisan d'Apple, de Linux ou tout autre chose. Et même si on ressent comme une sorte de timidité de Microsoft, ne voulant pas trop déboussoler les utilisateurs, il n’hésite pas à imposer quelques bonnes idées qui déstabiliseront la plupart d'entre vous, mais qui au final peuvent réellement être utiles. Moi j'y accroche beaucoup, et je pense pouvoir difficilement revenir à Windows 7. J'espère juste que cette version Preview ne sera pas bloquer jusqu'à la sortie officielle de Windows 8.

mardi 20 mars 2012

I kill you ! ... But, not tonight, because I play GTA !

      Depuis maintenant 1950, le jeu vidéo est inventé avec notamment des jeux comme OXO ou Pong sur Oscillateur. Peu à peu, il a évolué et est passer par toutes sortes de formes diverses et variées pour arriver à celle qu'on connait le mieux de nos jours. Cependant, comme toute forme de nouveauté technologique, il y a les fervents admirateurs et les détracteurs. Si les premiers ne me gênent pas, les seconds par contre m’énervent plus que tout. En effet, le gouvernement et autres "scientifiques" s'amusent chaque année à essayer de prouver que le jeu vidéo rend con, aveugle, manchot, trisomique, tortureur de bébé chat, dictateur et tueur. Oui tout en même temps.
La plupart du temps c'est souvent après la sortie d'un jeu considéré comme violent (comme GTA ou Call of Duty). On a toujours le droit à un mec sorti de nulle part qui nous dit "les jeux vidéo c'est mal m'voyez" et bien sûr le gouvernement accepte ses bonnes paroles et les prend pour une révélation nouvelle qui fera progresser le monde à échelle planétaire. Personnellement, je ne dirai pas que je suis quelqu'un de "normal" (par ce que la normalité est une chose pas réellement définie, enfin revoyez vos cours de philo pour ça), les jeux vidéo ayant entraîné un grand vide intersidéral dans ma vie sociale quand j'étais plus jeune, mais que l'on soit clair : je suis contre le port d'armes chez les civils, je ne trouve pas la guerre comme étant un jeu et je ne veux pas m'engager dans la légion étrangère. Les gens que je n'aime pas ne méritent pas que je prenne un SPAS-12 pour leur mettre dans la bouche et voir sa cervelle se répandre sur mes vêtement et le trottoir (ils ne souffriraient pas assez de toute façon). Je ne m’habille pas avec un pagne et je ne vais pas chasser les ours sauvages avec une Hallebarde à dos de phacochère et enfin je ne décide pas de me fabriquer une grande cape et une tenue en Téflon pour combattre les super méchants en volant grâce à ma cape over-cheated.

Alors je vais balancer un coup de gueule. Une grosse gueulante sur les récents évènements. Les gens comme Laure Manaudou et autres sportifs aux fonctionnalités cognitives totalement rasées par les produits qu'ils prennent, si vous voulez du préjugé je viens de vous en faire un. Et c'est nul hein ! Sauf que moi, contrairement à vous, ce n'est pas un préjugé mais bien un fait réel. Je tiens donc a vous préciser que la pharmacie se doit d'être dans une boite et avec une prescription. Pas dans les veines d'un sportif véreux et avide de victoire.

A bon entendeur.

Et par ce que je suis un type cool, je finis ce coup de gueule sur une  touche  plus sympa pour les yeux
et donc calmer la violence négative au fond de vous.




dimanche 18 mars 2012

The force in the sausage


Pour le bon déroulement de la lecture de ce test, je vous propose de garder un dictionnaire ou un glossaire Geek a portée de clic. Si vous n'êtes pas du tout familier avec l'univers Star Wars ou les MMO, ce que je vais vous dirai ressemblera potentiellement à un film en Russe sous-titré japonais.


     Bioware nous a gâtés en terme de RPG depuis peu. Tellement qu'on en parle constamment (vous allez sûrement me lancer un salami dans la tête à force de relancer le sujet, je pense). Mais il faut dire ce qui est, ils ont de l'ambition ces ptits gars ! Se ramener en 2008 en disant haut et fort "Nous développons deux des meilleurs MMO de l'industrie. Le premier, basé sur la licence Warhammer, sera bientôt lancé. L'autre, que les gens meurent d'envie que nous dévoilions, est développé par BioWare en partenariat avec Lucas." C'est quand même la classe. Et si le premier est encore en développement, le deuxième a tendance à presque respecter ses dires (leurs 2 premiers essais dans l'univers de Star wars avec les KOTOR y sont sûrement pour quelque chose). En effet, le 20 décembre 2011 sort Star Wars : The Old Republic dans nos contrées. Ce MMO-RPG avait tout pour plaire aux fans du RPG Occidental : un univers riche (licence Star Wars inépuisable heureusement), des quêtes scénarisées et doublées en dialogues, des choix moraux qui influent sur les futures quêtes principales, lesquelles sont différentes suivant la classe et le camp ... et j'en passe. Le nombre d'idées qu'ils ont balancé est totalement surréaliste, et nombreux sont ceux qui n'y croyaient pas, tellement cela devenaient insurmontable. Bioware se sent-il un peu trop sûr de lui, ou a-t-il réellement la capacité de ses ambitions ?


Tout d'abord je précise, je n'ai pas le jeu (du moins pas pour le moment). EA m'a gentiment envoyé un mail avec une période de 7 jours d’essai gratuit. Ni une, ni deux, j'ai DL le jeu et j'en ai profité au maximum (mon temps libre se résumait à cela) pour pouvoir vous pondre une review complète et, qui sait, lancer ceux qui hésitaient encore. Allez, fin de l’aparté, Go pour le test !



       Bien évidemment, on ne peux commencer un MMO sans télécharger une dizaine de gigaoctets de mise à jour. L'attente fut longue et douloureusement ennuyeuse mais heureusement, Minecraft est là pour faire passer le temps. \o/ C'est bon, mise à jour finie, je peux enfin commencer. Ayant participé à la Béta de SWTOR, j'avais déjà une petite idée du jeu, mais la période était trop courte pour se faire un réel aperçu. J'étais donc curieux à l'idée de voir les différences entre les 2 versions. Mais évidemment je n'ai pas pu m’empêcher de re-regarder encore cette super vidéo d'intro (que vous pouvez voir plus haut). Absolument époustouflante, elle en met plein la bouche, nous remplit d'excitation et nous rend aussi joyeux qu'un gosse à noël.
On passe au plus important, la création de perso ! Bien entendu vous avez au début le choix entre l'Empire ou l'Alliance, choisir votre classe puis personnaliser votre avatar. Dans mon cas précis j'ai choisi l'Empire (le mal c'est le bien m'voyez !), un inquisiteur Sith (sorte de mage/guerrier) ainsi qu'un Zabrak (La race de Darth Maul *0* ). Les races jouables sont au nombre de 4 par classe et divergent selon la classe que vous choisissez. Par exemple, l'Inquisiteur Sith permet de contrôler un Twi'lek mais un Guerrier Sith permettra de contrôler un Humain Cybernétique, les races n'ayant pas les même affinités pour les différents rôles (un peu comme si on demandait à un nain d'être mage, ça n'a aucun sens). Concernant la personnalisation, je vais dire qu'elle est plus complète que celle de Wow, mais pas autant que celle d'Aion. Les options sont nombreuses, mais sont prédéfinies. Évidement j'ai foiré mon premier personnage ! Il est grand et baraqué. Pour un mage, c'est plutôt bizarre. Mais c'est pas grave, il ne va me durer que 7 jours, on s'en branle complet. Et c'est parti pour une aventure "Star-Warsesque" ! Et comme promis, le jeu incorpore des dialogues à la Mass Effect. En effet, Bioware n'a pas eu la main légère sur le Role play, et toutes les informations de quêtes remplacent un encart de texte long comme mon bras par une petite phase de dialogue entre ton personnage et ton interlocuteur. Une excellente idée qui dynamise vraiment le tout, qui apporte un petit plus au jeu et permet de mieux suivre l'histoire pour les moins littéraire (comme moi !). Et vous pouvez choisir ce que vous voulez dire bien évidemment (Bioware Rulz baby !). Cela n'influe pas tout le temps sur votre morale ou sur les quêtes mais c'est toujours cool de pouvoir envoyer chier son instructeur Sith lorsqu'il nous casse les couilles ou bien lui lécher les bottes tel le gueux que vous êtes. Les animateurs 3D on même poussé le vice à refaire les mouvements des lèvres pour les différentes langues !! C'est dire le boulot monstre !

Le système de dialogue propose parfois d'être un parfait connard prétentieux. Jouissif. 

         Bref, notre premier pas sur la Planète de Korriban est le moyen de nous faire un tutoriel via une formation de votre classe et ainsi commencer la véritable histoire. Oui car ce MMO a une histoire aussi développée qu'un bon Spin off de Star wars. Et de plus cette histoire change suivant votre classe et votre orientation tout au long de votre quête principale. Si vous prenez un Guerrier Sith, par exemple, vous allez faire votre formation Sith puis ensuite enquêter sur un Padawan capable de capter la Force obscure rien qu'en rencontrant une personne, tandis qu'un inquisiteur devra servir une seigneur Sith qui vous aime bien et vous envoie faire toutes les taches pénibles pour vous le prouver afin de lui faire prendre du grade. Cette optique d'histoires différentes renforce encore plus la rejouabilité du Titre. Si après avoir atteint votre LVL 50 avec votre Chasseur de Primes, vous aurez surement envie de faire l'agent imperial pour découvrir une autre histoire de cette Saga épique ! Bref, de la perte de vie sociale en perspective.

L'entrée de l'académie Sith. Ça en jette !

        Mais revenons à notre troufion fraîchement débarqué sur Korriban, la planète Sith qui vous servira de terrain d'entrainement. Que je sois clair avec vous, les 10 premiers niveaux sont trèèèès chiants. On passe notre temps à courir à droite, à gauche pour diverses personnes. Mais ce passage est important. Le soft possède quelques différences par rapport à son homologue « Blizzardien ». Principalement, le gameplay change surtout dans la manière d'attaquer. Ici les combats au sabre sont orchestrés par les compétences. Il n'y a pas d'attaque basique, qui ne pompe pas de point de force. Si vous ne faites rien, votre personnage parera les coups de son adversaire. Il faut donc être constamment en train de marteler sa touche "&" ou "é" sur son clavier. Cela offre tout de même des combats dynamiques vu que la vitesse de frappe n'existe pas sur ce jeu. Vous enchaînez juste les compétences. Evidemment certaines compétences demanderont plus de temps de rechargement que d'autres ou bien ne seront pas instantanées. Le petit plus aussi, c'est que n'importe quel joueur pourra ressusciter un autre joueur. Bien entendu un Healer pourra le faire mieux et à distance, mais c'est toujours pratique si ce dernier avait un repas chez sa belle-mère le jour de votre instance hebdomadaire. Cette phase de tutos nous permet aussi de nous familiariser avec le système de Compagnons. Et la je pense que Bioware nous a pondu LE système de compagnons que j'attendais depuis des années. En effet, il n'aura plus la simple fonction de tank pour mage. Ici tout le monde peut en avoir un dès le niveau 7 à peu près et il vous sera très utile (vous avez le choix de le prendre évidemment). Tout d'abord il tankera pour vous ou avec vous suivant votre classe, ensuite il vous servira à Crafter. Vous pouvez l'envoyer en mission pendant que vous visitez une ville. Il augmentera donc la compétence d'équipage que vous voulez parmi les 3 que vous avez choisi. Autant dire que c'est très pratique et cela fait gagner un temps fou pour augmenter son niveau de crafting. Ce compagnon n'est pas qu'un simple PNJ à vos ordres, il a des sentiments (si, si je vous assure). Ainsi, parfois, il vous demandera de parler en privé pour vous faire une demande ou juste pour papoter de vos choix moraux. Et plus votre compagnon sera d'accord avec vos actes, plus il vous proposera de parler et vous demandera des faveurs personnelles. On a donc ici des compagnons travaillés qui ne sont plus au simple état de familier mais de véritable frère de bataille !

Ceci sera votre compagnon si vous prenez un Inquisiteur Sith.
Non on ne peut pas lui changer sa sale gueule.

       C'est aussi le moyen de voir ces fameux dialogues. Ils sont interessants et nous révèlent cette fameuse balance du bien et du mal, ainsi que les affinités de votre compagnon suivant vos réponses. Mais les quêtes nous font faire des sérieux allers/retours très gavants et heureusement que j'avais fait toutes ces quêtes une première fois dans la Béta et que je savais ce que je devais faire, sinon nul doute que je n'aurais pas tenu la cadence. Cependant, une fois arrivé au LVL 10, on a enfin un sabre laser (OMG *0*), la possibilité de se spécialisé et de changer de planète. Ici, l'Inquisiteur permet une évolution en Sorcier Sith ou en Assassin Sith. Le sorcier étant du Heal/DPS et l'assassin du Tank/DPS (un Fufu qui sait se défendre quoi). Et il y a ce genre de choix pour chaque classe. Le guerrier Sith, lui, propose d'être Ravageur (un tank qui utilise la Force) ou un Maraudeur (un gros bourrin de DPS). Le choix de votre classe aura l'influence sur le type d'arme et d'armure que vous maitrisez. Assassin permettra de maitriser le sabre laser à double lame et une armure légère, tandis que le Ravageur permettra d'utiliser un sabre dans chaque main et une armure lourde. J'ai pesté sur ce système d'arme! J'ai pris un Sorcier car plus intéressant et je me retrouve avec un pauvre sabre. Alors certes, le sorcier faisant plus d'utilisation de la force que de son sabre, je ne suis presque pas obligé de le sortir, mais j'aurais aimé me trimballer avec un sabre à double lame, histoire que mon Fake-Darth Maul soit un peu plus abouti.


La plupart des personnages profitent d'une modélisation fort réussie
et un design qui colle avec leur personnalité.


       Et là, je me rends compte que je vous ai balancé un sacré pâté d'infos d'un coup. Et en fait je ne peux pas faire autrement. Le soft est très complet. Mais seulement en terme de RP. En effet, il n'invente rien en terme de MMO même. Okay, on a une expérience de quête proche d'un RPG classique, l'avantage étant juste qu'on puisse le faire à plusieurs, un peu comme un mode Coop mais sur un RPG en d'autre termes. Et certaines quêtes sont régies par des zones de groupe, stipulant qu'il ne peut y avoir deux joueur de la même classe dans le même groupe (Bioware a probablement tenu à ce que les joueurs qui forment un groupe soient polyvalents et apprennent à jouer en coopération et en harmonie). Voir carrément par un anti-groupe (c'est à dire, des quêtes que vous devez obligatoirement faire seul), plutôt rare quand même. Pour un MMO, ça fait un peu bizarre de se dire qu'on peut pas se ramener à 36 dans une quête. Mais sinon le reste est très quelconque. Les graphismes restent corrects mais pas extraordinaire (sauf pour certains lieux de toute beauté). Je ne peux pas tester le PVP malheureusement, donc rien à dire dessus, mais il m'a l'air de ressembler à celui de WoW : une arène avec du combat ou du combat en plein air Empire vs Rebelles.

La capitale des Sith, Dromund Kaas, a le mérite d'être totalement réussi dans l'esprit.

       Au final, ce jeu tient une partie de son pari. Il nous offre une aventure jamais vue sur du MMO, une sorte de transposition de KOTOR II en MMO, en fait. Une bonne chose je dirais, quel fan de Star Wars ne rêverait pas d'arpenter les plaines de Kashyyk avec ses potes, sa souris dans une main, une bière dans l'autre ?! Ou encore de combattre un Rancor à 8 dans les dunes de Tattoine en criant comme un dingue ?! Ce jeu est en fait un véritable plus pour tout fan de Star Wars qui se respecte. Cependant, si vous avez votre petit MMO actuel qui vous convient, avec votre guilde, votre High Level et que l'esprit Star Wars vous donne la nausée (oui ça existe), passez votre chemin, car vous allez dépenser 55€ de jeu et 13€ d'abonnement pour rien. Et si vous êtes curieux, SPAMMEZ EA de mail pour qu'il vous file 7 jours d'essai et tâter un peu de la bête. Personnellement je trouve le jeu très bien et addictif. C'est un des rares MMO qui me donnent envie d'y jouer dès que j'ai rien a faire (Et c'est déjà bien croyez moi). Mais je pense que c'est mon âme d'enfant accro à Star wars qui parle donc n'y prêtez pas trop attention.


Ceci est votre Seigneur Sith. Oui, oui elle est bonne.
"Soumettez vous mes Laquais !"

vendredi 16 mars 2012

I understood You !

     Suite à quelques évènements fort sympathiques et quelques votes sur FB, sur le blog et dans mon entourage, voilà les résultats et l'ordre de mes futurs tests :

1 - Star Wars : The Old Republic (j'ai une semaine gratuite je vais en profiter pour vous faire un joli truc :D )
2 - Batman Arkham City (déjà fini, me manque que la rédaction et des screens et vous serez comblés)
3 - Windows 8 Consumer Preview (ce sera surement un Test Vidéo, l'écrit me paraît un peu flou pour expliquer tout ça )
4 - The Witcher 2 (n'ayant pas fini le 1, je ne sais pas si je vais pas le finir et vous fournir carrément un test Über-Giga long sur les 2 en même temps, ils le méritent amplement)
5 - I am Alive ou Halo Anniversary. (Ou les deux, I am Alive étant très court)

Voili voilou. Ce qui sont déçus et qui vont arrêter de me suivre par ce que je fais pas leur jeux favoris, bah écoutez, pour reprendre un grand homme, "Je vous envoie dans les ténèbres !". Je fais ça pour moi principalement (Et un peu pour vous, pour vous éviter de balancer 70€ dans un jeu moisi) et j'ai pas envie de jouer à des jeux de merde pour vous (sauf si c'est Ultra délirant tellement c'est de la merde ! :B )

mercredi 14 mars 2012

I need you !



Toi. Oui toi derrière ton écran. Tu vas te rendre utile. 
J'ai besoin de tous ceux qui me suivent actuellement sur me blogs. En effet j'ai 46 jeux sur mon PC, 20 sur ma Xbox, 4 objets Geeks et au moins 60 logiciels utiles à vous faire partager et je ne sais pas sur lequel faire mon prochain test. Alors je vais vous utiliser de manière perfide et totalement dégueulasse (Mouahahahaha *Orage des ténèbres en fond*). Non plus serieusement, j'aimerais que dans les commentaires de ce post, vous me dites si vous voulez que je test un truc en particulier. Si je l'ai et qu'il fait l'unanimité, ce sera mon prochain test. :) Voila. En vous remerciant d'avance. =)

Voila une liste rapide de ce que je peux tester :

PC :                                           Xbox 360 :                             Logiciel :
- Aion F2P                              - Halo Anniversary                   - Windows 8 Consumer Preview
- Batman Arkham City           - Enslaved                                - Soluto
- The Darkness 2                   - I am Alive
- Medal of Honor (2010)
- Minecraft 1.2.3 + Mod graphique
- Skyrim + mods
- Warhammer 40,000 Space Marines
- The Witcher 2

Geekerie :
- Cyborg Mouse R.A.T 5
- Cooler Master Hyper 612s
- GTX 550 Ti

Voila faites un choix ou proposer le votres, c'est vous qui voyez ! :)

mardi 13 mars 2012

Two mollusc, one guy !


  Le 5 octobre 2005, Microsoft nous annonce que leur petite console (fraîchement débarquée à l'époque) va avoir droit à l'arrivée d'une nouvelle licence de RPG futuriste par Bioware, où les décisions du joueur influeront directement sur l'avenir de la galaxie, du combat en temps réel et de la custom de personnage. Autant dire qu'avec des slogans pareils, ils nous ont mis l'eau à la bouche. Et le pire c'est qu'il n'y avait aucune exagération ! (à quelques exceptions près) C'est alors avec joie que le 23 novembre 2007 sort Mass Effect, beau à te fracturer la rétine, riche en scénario et avec de la custom totale de perso. (Enfin les armures étaient bof mais bon c'pas grave). Ce jour là est alors née l'une des meilleurs licence de RPG occidentale de ces 6 dernières années. Et, en ce 8 Mars 2012, la suite et fin sort enfin des tréfonds des ténèbres. Mass Effect 3 a été annoncé comme plus ÉPIQUE, plus GRAND, plus COMPLET, plus TROP-BIEN ! Bref on nous l'a présenté comme le Messie. Vérité ou baliverne la plus totale ? A vous les studios !




  Ça y est, j'allume le PC, je mets mon Surround a fond, dans le noir, téléphone éteints. A moi les groupies pour sauver la galaxie ! Le jeu commence déjà ... mal ! En effet, j'avais oublié un léger détail, il me manque un DLC du précédent épisode (Capitalisme quand tu nous tiens) faisant le lien entre le 2 et le 3 donc je me suis retrouvé un peu paumé dès le début. Bref, un ptit tour sur Youtube m'a suffit pour être spoilé rapidement. Je peux donc recommencer mon aventure en esprit sain et surtout tenu au jus. On retrouve donc dès le début notre bon vieil éditeur de perso. Pour les habitués, il y a toujours la possibilité d'importer son personnage accompagné de ses choix de l'épisode précédent (et donc zapper cette phase d'éditeur). Sinon, si, comme moi, vous n'avez plus votre sauvegarde, c'est parti pour le sport national du Geek-RPG : Déplacer des curseurs ! L'éditeur n'a pas bien changé, il est toujours galère de faire un personnage pas trop moche et on en arrive souvent, exténué et énervé, à prendre le personnage par défaut. A noter que la coiffure de la version féminine de Shepard a changé. (Plus féminine ... Quoique ...). J'ai au final torché ça vite fait, bien fait, je ne voulais pas trop moissonner là-dessus. (il y a un jeu de mots dans cette phrase, sauras tu le retrouver ?) John Shepard est donc prêt a affronter nos ennemis les poulpes bioniques-of-death !

Plein d'expression, Shepard va tout tenter pour arrêter les moissonneurs.
L'histoire reprend donc après ce fameux DLC (Je vais être grossier a force d'en parler), Shepard est sur Terre, relevé de ses fonctions et en proie aux Moissonneurs (Mais oui, les poulpes Nazis qu'aiment pas les gens). Apparemment personne ne veut l'écouter lorsqu'il demande des préparatifs pour contrer l'attaque (alors que, rappelons le, il en a buté un dans le 2) et la Lune commence a subir des attaques. Alors qu'on essaie presque de se battre avec le conseil, un Laser totalement gigantesque détruit la salle dans laquelle on se trouve. Commence alors le chaos le plus total et on voit de quoi nous parlait Bioware. On voit du Fucking Epicness ! On en prend plein la rétine dès le début ! Pendant qu'on se balade sur les balcons du sénat, on ne peut pas s'empêcher de regarder les moissonneurs descendre sur terre en balançant du gros rayon laser sur la ville et en faisant de la Dubstep. (Ces espèces de grosses basses à La Guerre des Mondes) Parce que tout est beau. C'est Beau, c'est beau et c'est beau ! (et c'est fluide surtout !) Le moteur Graphique n'a pas grandement changer par rapport au 1 ou au 2, c'est toujours l'Unreal Engine 3 (il y a donc tous ses défauts avec), mais ils y ont rajouté quelques détails dont des effets de lumière plutôt sympathiques qui rajoutent un véritable plus au réalisme !

Un joli effet de lumière avec une jolie ville.
L'eau qui bouge sous les tremblements des vaisseaux moissonneurs qui accostent sur les ruines et les cadavres des terriens avec des bruits d'explosions un peu partout, votre Amiral qui vous gueule dans les oreilles ... Fucking Epic que je vous dis ! 3 litres de bave, 2 slips changés et un écran nettoyé plus tard et me voilà reparti sur les balcons pour me tirer de ce bazard. Le reste de la mission est vraiment un tutoriel ensuite. Tuer des zombis, sauver des gens, la routine quoi. Ça reste du Mass Effect. Cependant quelques changements ont été ajoutés, j'y viendrai plus tard, ne vous inquiétez pas. Une fois le Tuto fini, un ptit tour à la Citadelle (genre de pays Spatial/Artificiel) pour parler avec le conseil, qui évidemment ne vous écoute toujours pas et vous laisse dans la merde. Ça y est, c'est fait. Vous prenez votre pelle et votre râteau et vous partez en mission pour sauver le monde en mode Forever Alone ! Sur ce côté là, Bioware a repris un peu du 2, c'est à dire que vous allez devoir parcourir la galaxie pour sauver les planètes et les stations spatiales qui sont en danger, et au passage endoctriner des gens totalement cheatés dans votre équipe pour vous aider à tuer du moissonneur. Alors bien sûr, cette quête n'est pas une promenade de santé. Sur votre chemin, en plus des grosses bêtes, vous aurez Cerberus (Sorte d'entreprise privée remplie de Nazis qui prêchent la supériorité de la race humaine). Cette entreprise, à qui vous avez fait un mauvais coup dans le 2, va tout faire pour vous faire chier. Attendez vous bien à une chose, c'est de croiser ces types lorsque que vous faites une mission INDISPENSABLE pour la survie de tout le monde.

Épique on vous a dit !!
Quoi ? Pourquoi ils font ça, alors qu'ils pourraient t'aider pour leur survie puis te mettre une balle dans le dos ? Heu bah ... Parce que ... Ne posez pas de questions aussi compliquées voyons ! Blague à part, Bioware nous livre de nouveau un scénario et des dialogues de qualité. Cette fois-ci, la guerre et ses enjeux sont mis et remis en questions, et on voit clairement que notre personnage commence à avoir des regrets, des remords, et que le poids de l'humanité lui pèse réellement lourd sur la patate. Surtout à ce passage très marquant au tout début du jeu, quand Shepard réussit à s'échapper de la Terre. Il aperçoit un gamin qui réussit lui aussi à s'échapper via une navette. A peine a-t-il eu le temps de se rassurer que le vaisseau se prend un rayon de mollusque en pleine face. Piano en fond, aucun autre son à l'écran, catastrophe en arrière plan ... Bioware vend du rêve en montrant les horreurs de la guerre.
Cette facette du héros nous change un peu de celui qui voit tous ses potes mourir devant lui et qu'au final il s'en fout complet et rigole à la fin quand il a sauvé le monde. (J'ai entendu Stallone dans le fond de la salle)


On a maintenant le droit de choisir son orientation d'amélioration
 pour chaque capacité à partir d'un certain niveau.

Bien entendu, vous ne serez pas juste armé de votre bite et de votre couteau (ou autre chose pour les femmes. Je ne veux pas savoir). Vous aurez votre formidable Normandy 2 (dont l'intérieur a grandi entre temps par on ne sait quel miracle). Plusieurs fonctionnalités diverses et variées ont été installées dessus, comme la carte de Guerre (Indique où en est l'invasion moissonneurs), l'armurerie et la gestion des magasins qui ont été installés dans le genre de "garage". Et là je m'incline. Bioware à trouvé un bon moyen pour faciliter les achats tout en évitant qu'on ait tous les objets pouvant être achetés dès le début du jeu. En gros, votre vaisseau peut permettre l'achat direct d'objets. Cependant vous devez au préalable parcourir les villes pour trouver lesdits magasins qui s'enregistreront alors sur votre vaisseau. Mais le fait d'acheter via le Normandy demande des frais de port (ils sont partout !). En gros, si on veut être un gros rapiat, il est préférable du n'utiliser l'import de matériel qu'en cas d'urgence. Mais sinon, fini de se taper un aller/retour à la Citadelle pour acheter une armure Perma-Crackée pour buter un boss. Un ptit tour au magasin de l'armurerie et hop ! Livraison à domicile. Pratique, mais on perd un peu de sous... Au diable ! La vie est trop courte pour faire des allers/retours par milliers. Il est suffisamment long aussi. En effet, comptez une trentaine d'heures de jeu pour le finir en faisant quelques quêtes secondaires (par lesquelles vous serez obligés de passer de toute façon) et comptez 10 de plus pour toutes les faire, ce qui est largement au dessus de la moyenne générale (bon c'est pas du Skyrim mais c'est déjà bien). Ne comptez pas trop sur le "Multijoueurs" qui n'est qu'une bonne excuse pour nous vendre de la nouveauté. Mass effect c'est du Solo pur et dur ! Bordel !

C'est beau, c'est le bordel, c'est gigantesque et toi tu es minuscule. Bioware, c'est plus fort que toi !

Je parlais plus haut du Gameplay qui avait un peu changé. En effet, les changements sont minimes mais méritent tout de même d'être signalés. Mais avant, un point négatif qui m'énerve depuis que je joue à ce jeu, LA TOUCHE ACTION !! Cette touche sert à tout faire, parler, ramasser un objet, esquiver, courir, se planquer ... C'est cool comme ergonomie, mais j'ai 102 touches sur mon clavier, si je veut 1 touche par commande c'est mon choix non ?! Au final, on plonge quand on veut se planquer contre un mur (TRÈS chiant en pleine action), on plonge quand on veut ramasser un objet, on plonge quand on veut parler a quelqu'un ... Bref c'est relou et pas modifiable. Cependant, ils ont accentué un peu plus le corps à corps, pour rendre tout ceci un peu plus burné. On peut faire un combo de 3 coups sur ses adversaires, et un appui long sur la touche donnera un grand coup avec son Omnitech (sorte de couteau suisse du parfait petit Shepard). A signaler aussi pour les fan du Crafting comme moi, qu'il n'y a plus de scan et de récolte sur les planètes comme dans les précédents volets. Enfin pas autant. Ici, il faut faire des scans généraux dans les système solaires et lorsque un objet est détecté, on le cherche sur la planète marquée, on le prend et on se casse. Et si on abuse trop des scans, les moissonneurs viennent nous faire un petit contrôle douanier. (Le scan c'est mal m'voyez) L'objet est souvent un équipement pour améliorer son vaisseau et le rendre plus solide pour la bataille finale ! Rien de transcendant sinon. Pour les incultes, jouez au premier avant, pour les habitués, vous reprendrez vite vos marques et je vous laisse découvrir les autres petites nouveautés par vous mêmes (je vais pas vous spoiler le jeu quand même).


Best cover Ever !

     Que dire de ce dernier chef d'oeuvre ? Beaucoup de choses. Trop en fait. Je pourrais vous en parler toute la nuit mais mon article commence à être long et les plus courageux d'entre vous qui en sont ici feraient un raid chez moi pour me punir de cet article sans fin. Mais bref, Bioware nous livre de la qualité. Vous en aurez pour votre argent si ce n'est plus si vous vous contentez seulement de la version la plus basique (Collector Rulz Biatch !). Scénario béton, dialogues géniaux, beau a pleurer, gameplay toujours aussi bon, personnages attachants, humour présent mais surtout dramatiquement fabuleux. Je vous conseille d'aller dans votre magasins le plus proche (ou le commander sur internet si la lumière du soleil vous fait mal aux yeux) et de leur donner votre argent, parce qu'ils le méritent, et devraient avoir la possibilité de nous pondre d'autres jeux d'une aussi bonne qualité.

Un des plus beaus plans du jeu.
La customisation d'armure peut vous rendre vraiment stylé.
Ou horriblement moche.