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lundi 23 juillet 2012

Future is coming !

     Le futur s'annonce cool. Les interfaces holographiques, les tablettes tactiles partout dans l'appartement pour commander tes chiottes dans le salon, les voitures qui conduisent toutes seules, Windows XP -Ah merde non, ça c'est la vision du futur en 1999-, les énergies renouvelables, tout ça, tout ça. Mais ce ne sont que des rêves de gamin malheureusement. Cependant, le jeu vidéo est là pour nous faire rêver. Ainsi sortent pas mal de titres se situant dans un futur proche ou éloigné, avec de la technologie très avancée. Le premier qui me vient à l'esprit, c'est évidemment Deus Ex : Human Revolution, avec son univers très futuriste et jaunâtre où l'on peut se faire greffer une vessie en titane (parce que c'est PIMP !).
Mais qui dit technologie avancée dit nouvelle gué-guerre avec des trucs trop cools du futur ! C'est ce qu'avait tenté de faire la série Ghost Recon en 2006 et 2007, avec les deux opus Advanced Warfighter. Mais à mes yeux, le côté futuriste se résumait à des lunettes avec une interface bizarre et des drones. Pas terrible comme futur. Du coup, le 24 Mai dernier est sorti Futur Soldier sur 360 et PS3 (28 Juin pour la version PC), le dernier bébé d' Ubisoft dont Ghost Recon est la mère porteuse.
I'm a Bad Ass !

Déjà Ghost Recon, à la base, c'est du jeu tactique d'infiltration. Il fallait organiser et commander son escouade militaire pour accomplir des objectifs, comme démanteler un camp terroriste ou infiltrer une base pour récupérer des documents. Mais en 2006, l'arrivée de la technologie dans la licence a aussi apporté de l'action, poussant l'infiltration dans le caniveau. Pour ce dernier G.R, Ubisoft a décidé de faire un petit mélange des deux (hybride powaaa), histoire de satisfaire tout le monde. Avant de parler Gameplay, j'aurais voulu parler de l'histoire, mais elle est écrite sur un post-it de 1*1 cm, donc je vais le résumer : Tuez les méchants Russes/Africains/Al Quaïda ! Voilà, c'est dit, c'est fait n'en parlons plus.
Non la vraie force de ce jeu, ce qui est cool, c'est le gameplay. Mise en situation  :

Le drone peut aller au sol en mode buggy camouflé, mais il est utile que quand le jeu vous le demande.

Tu as trois larrons avec toi, ces gars sont doués pour le camouflage et écouter des ordres. Ton but : casser du terroristes sans te faire repérer. Bien sûr, tu pourras déraper de temps à autre, mais la majorité du temps, si un cadavre est trouvé, si on voit le haut de ton casque ou si tu te mets à courir tout nu au milieu du champ de tir, ta mission se solde par un échec. Pour t'aider, beaucoup d'outils sont à ta disposition. D'abord, un capteur sous forme de grenades, qui, une fois mis en place, te révélera les positions de tes ennemis sur ton écran, même à travers les murs. Ceci, déjà, te permettra d'examiner les rondes des gardes et faire en sorte de les descendre un par un sans que ses potos le voient. Mais si tu ne veux pas manquer un seul garde, je te propose d'utiliser le drone. Ce dernier sera contrôlé à distance et te permettra de voir tous les ennemis dans la zone, le laisser en suspends (pas trop bas quand même, faudra pas qu'ils le voient en levant le nez) et t'occuper du reste avec tes camarades de jeu. Bien entendu, on va pas t'envoyer tout nu, tu auras sur toi l'un des derniers camouflages optiques, qui te rends presque fantôme tant que tu restes baissé et pas trop immobile. Une fois tes ennemis marqués comme il faut, une simple pression de bouton ou un tir sur une des cibles suffit à enclencher un tir synchrone, histoire qu'ils piquent tous du nez ensemble.


Oh mon dieu ! Cette eau ... Mais ... C'est du vomi ?! Ou du pétrole ?! Ou même les deux ?!


Bien entendu, tu es aussi équipé pour les moments où ça déraille. Ainsi, mitrailleuse légère, fusil à pompe et autres grenades à frag sont de la partie et peux te sortir de la galère en cas d'urgence. Parfois, tu auras même à t'installer sur un mini-gun derrière un 4x4 tout pourri pour t'enfuir d'une zone. Pas très discret mais plutôt efficace. Et l'effet de surprise y est. En parlant d'équipement, tu auras le choix de monter, avant chaque mission, ton propre équipement. Arme primaire, secondaire, grenade 1 et grenade 2. Les armes sont personnalisables pour répondre à tes attentes. Si ta mitouse te paraît un peu trop instable, rajoutes-y une crosse et un nouveau système de pression à gaz, histoire qu'il lève un peu moins la truffe quand tu tires. Tu aimes le combat à distance raisonnable et discret ? Mets donc une lunette ACOG 4x ainsi qu'un silencieux ! En fait, on peut tout modifier sur les armes. De la crosse jusqu'au canon, en passant par la gâchette. Malheureusement, il faut débloquer les autres armes en jouant et en accomplissant quelques hauts faits sur le champ de bataille. Je n'aime pas trop ce système, parce qu'au final, on joue comme un dingue pour avoir la dernière arme du jeu, mais après avoir passé 50H dessus, on veut plus du tout y jouer. Du coup tout ceci n'aura servi qu'au challenge au final. Bon je dis pas non plus qu'il fallait tout débloquer, mais ne bloquer que les armes les plus fortes pour ne pas torcher le jeu finger in the nose.


La personnalisation d'armes est vraiment complète et offre même une chouette interface.
Graphiquement, le jeu est mignon je dirais. De jolies ambiances, quelques décors sympathiques, les armes sont détaillées et nos gars ont de la gueule. Mais malheureusement, entre les textures dégueulasses par-ci par là, les explosions CARRÉMENT A CHIER et les couleurs un peu trop fades on a l'effet d'une tache de merde sur une robe blanche : c'est pas propre, on voit que ça et ça pue. Mais sinon j’apprécie les affichages en réalitée augmenté qu'on peut voir à l'écran (la destination, les infos sur le lieu etc...), ça donne un petit effet professionnel, même si ça sert pas à grand chose. Notons qu'on a la possibilité d'utiliser une vision magnétique, qui nous montre tous les objets métalliques. Plus l'objet possède du métal, plus il est blanc. Autant vous dire qu'on voit mal les murs dans cette vision, mais il est très pratique. Et notons une deuxième fois qu'il vaut mieux jouer avec une manette, le jeu nous obligeant presque à ne pas utiliser le combo souris/clavier en nous affichant des raccourcis console un peu partout.

Au cas où tu aurais pris le couloir du jeu dans le mauvais sens,
 une petite flèche est là pour te rappeler où tu dois aller (en réalité augmentée s'il vous plaît).


Mais bon, malheureusement, le jeu ne pouvait pas nous satisfaire partout. Premier mauvais point, l'infiltration est ultra répétitive. En fait vous allez constamment vous limiter à utiliser le drones, repérer les gars et les faire descendre par vos potes dans un ordre précis, sauf si la descente de quatre gars est nécessaire. Et quand l'action ressort un peu plus, on se fait carrément chier. L'IA des ennemis est pourrie et ils se contentent de rester cachés jusqu'à ce que vous leur tiriez dessus. Et si l'IA de vos potes est clairement meilleure, elle n'en reste pas moins débile. Ainsi, il leur est impossible de quitter une zone si un mec est encore debout, quelques centaines de mètres plus loin en train de pisser sur un arbre (true story bro). Les mecs restent cachés et vous réclament constamment pour tuer le dernier gars. Autre soucis, ils ont tendance à être obéissants quand vous leur demandez de concentrer leur tir sur une cible mais sinon il tireront un peu au hasard de leur humeur, un petit peu par là, petit peu sur le sol, un petit peu sur les nuages et un petit peu sur le méchant terroriste aussi par ce que bon hein ! Il gâchait la belle vue ! Mais le vrai point noir à mon goût reste le scénario. Comme dit plus haut, je vais pas m'attarder dessus, parce qu'il est tellement absent que mes années à la Fac sont une preuve d’assiduité à coté. Mais je veux dire, il aurait pu être un minimum intéressant, pas forcement donner envie d'en savoir plus, mais un peu plus de mis en scène aurait été légitime. Mais non, on a des cinématiques molles, avec une qualité de vidéo laide. ET LE PIRE DU PIRE (Peer2peer tahvu !), c'est qu'on ne peut passer aucune cinématique ! Alors pendant ce temps, tu te touches la nouille, tu vas prendre un peu de coca à l'épicerie en bas, tu vas faire un jogging, tu bois une bonne bière, tu manges un morceau ... ce que tu veux mais tu ne veux SURTOUT pas regarder 5 secondes de ces HORRIBLES cinématiques qui foutent la gerbe tellement c'est moche (un peu de pub discrètement, mais c'est plus ou moins la même chose que j'ai crié en voyant ce bordel).


AAAH !!! CES CINÉMATIQUES DÉGUEULASSES ! ÇA ME BRÛLE LA PEAU !!! AAAAHHH

Ghost Recon : Futur Soldier, c'est typiquement le jeu décevant qui a pourtant quelques bonnes idées. Quand je voyais les trailers, ça me donnait grave envie d'y jouer, j'en frémissais d'avance. La beta multi m'avait plutôt bien séduit, même si le camouflage, c'est trop cracké et que le jeu rame du cul sur console. Je pourrais résumer ce qui va mal et ce qui va bien mais j'ai envie de changer un peu alors je vais vous parler de la reproduction des fourmis rouges en milieu sub-aquatique Arctique... Vous y avez cru hein ? Non ? Fuck, j'étais persuadé de l'avoir bien placée ! *sad face*


PS : Je parle des cinématique dégueulasses mais je n'ai malheureusement pas de Screenshots. Je pouvais pas en prendre, j'étais jamais devant mon PC quand il y en avait. Donc bah, désolé (olol l'excuse alakon du mec qui a pas pensé). De toute façon quand je vous dis qu'elles sont HORRIBLES vous devez me croire ! Vraiment.Sinon tu peux aller voir mon Timelapse trop beau de Skyrim que j'ai surement fait pendant une des cinématiques de Ghost Recon. Si si je fais tourner deux jeux en même temps tkt biatch tahvu!

mardi 17 juillet 2012

I say VODKA !

Eh oui, comme une propagande pour les pays de l'Est, 4a Games nous larguent une vidéo de gameplay de Metro : Last Night. C'est en effet la suite de Metro 2033, où notre bon vieux Artyom va découvrir Moscou sous un autre jour. L'occasion aussi d'en apprendre un peu plus sur ce qui c'est passé pendant le drame, qu'est ce qui a déclenché tout ce cataclysme sur la mère Rouge ! Pour la petite vidéo c'est ici !

Qu'est ce qu'on y voit ? Et bien, tout d'abord, que le moteur a commander un petit relifting pas dégueu qui nous offre de bien beaux effets, surtout quand on sait que c'est de la PS3 (OMG les effets de pluie sur le masque à gaz !). J'imagine même pas sur PC. Et quelques nouvelles fonctionnalités (l'indicateur d'oxygène sur la montre), nouvelle arme, nouveaux ennemis (Parasites), et surtout, le soft nous promet un peu plus de viré en extérieur, la neige laissant place au doux printemps et ses papillons par milliers.
Personnellement, je suis bluffé par le moteur graphique, je pensais pas qu'ils pouvaient faire mieux. Et les personnages ressemble un peu plus à des humains, ce qui est une bonne chose. Et si vous en voulez plus, voici une seconde vidéo sur laquelle je suis tombé par hasard sur Youtube, qui en montre un peu plus, surtout en terme d'infiltration et de gunfigth endiablé. Reste à savoir si tout sera comme ça dans le jeu final, et surtout, quel PC de la mort faudra-t-il pour faire tourner tous ce bazar ? A vous de juger maintenant !



Vodka !

     Le point positif avec les accidents nucléaires, c'est que ça réveille le potentiel créatif. Ainsi, depuis la création du nucléaire, on nous sert quelques bons films/livres/jeux vidéo/jeux de rôles/séries (rien que ça) sur le principe qu'un jour, la terre sera en miettes à cause de vilains dirigeants voulant un peu trop jouer avec le bouton rouge quand ils sont en colère ou encore des scientifiques faisant joujou avec des produits et créer des zombies. Parmi tout cela, pas mal sortent du lot, mais on n'est pas là pour parler bouquin, parlons jeux vidéo ! Ainsi la série Fallout a fait irruption en 1997 au gameplay plus que poussé qui fut la seule série à marquer sa génération dans la catégorie Post-Apocalyptique et aura même le droit à son reboot by Bethesda en 2008. En 2007, sortira S.T.A.L.K.E.R qui nous sert un bon gameplay survival-hardcore. Malheureusement, le jeu est sous le signe de la malédiction, et il va devoir supporter de lourds bugs non réparés pour cause de problèmes financiers du studio de développement.
Mais bref, je ne veux pas vous parler de ces deux jeux mais bel et bien du dernier en date actuellement, c'est bien Metro 2033, sorti en 2010. Attention, petit flashback, souvenez-vous, dans mon test de The Witcher 2, je vous parlais d'un jeu basé d'un roman du même nom de Dmitri Gloukhovski ( Atchoum ! ), c'est donc de celui là qu'on parle. Disponible sur PC et 360, ce FPS horror nous sert un gameplay efficace avec une ambiance glacée et nucléaire, le tout saupoudré de survival et dans un plat en argent, s'il vous plait. Merci (et un Grand Coca !).

Les bouquins de Gloukhovski sont éparpillés un peu partout dans l'univers.
Tu es Artyom, habitant d'une station de métro qui est constamment attaquée par les mutants. En effet, on se retrouve dans une Moscou totalement bouleversée. La guerre nucléaire a fait rage, ne laissant derrière elle qu'une ville en ruine, perpétuellement enneigée, peuplée de monstres et surtout, sous les effets radioactifs . On ne peut donc sortir sans son kit de survie, à savoir un flingue, un masque à gaz et de la morphine. Artyom est donc chargé par ses camarades d'aller chercher de l'aide dans la ville de Polis, la plus grande ville souterraine. Et qui dit nouveau monde, dit nouvelles habitudes. Fini de se ballader la truffe à l'air, si votre montre clignote rouge, c'est le moment de mettre son masque à gaz si on veut pas que des tumeurs nous poussent dans le gosier. Mais attention, celui-ci peut se briser si vous subissez des dégats à la tête. Fini aussi de marcher tranquillement, chaque entité vivante que vous croiserez sera un danger potentiel. Offrant alors quelques phases d'infiltration où le but est de passer un campement sans se faire voir. Bien sûr, si la fine bouche c'est pas ton truc, tu peux t'armer de ton AK-47, crier et passer en force. Avec un peu de chance, l'effet de surprise marchera, mais attention tout de même, les munitions c'est pas donné. Eh oui, nouveau monde, nouvelle économie. Ainsi les balles sont devenu le marché principal du monde. En ramassant des balles en or, on peut les troquer contre des balles pour vos flingues, contre de nouvelles armes ou même de l'équipement lourd. Et si par malheur ta réserve de balles s'épuise (je t'avais prévenu malotru !), tu peux évidemment utiliser ces balles dans ton AK. Après tout, mieux vaut être un pauvre vivant qu'un riche mort. Les armes sont pas très variées (2 armes par catégorie) mais chaque arme a ses atouts comme ses défauts, et peuvent être améliorées. Allant de la simple lunette sur votre pétoire, cela peut aller jusqu'à la baïonnette a attacher à votre fusil à pompe équipé d'un silencieux et d'une crosse pour le recul. Mais les armes ne sont pas les seules choses que tu auras. Ton plus grand ami sera la lampe frontale dont les batteries doivent être recharger régulièrement à l'aide d'une dynamo si vous voulez y voir à plus de 2 mètres. Plus tard, tu auras l'occasion d'avoir des lunettes infrarouge, odieusement volé sur le cadavre d'un malchanceux qui traînait à portée de couteau (il m'a fait flipper ce con). Bref, on démarre équipé comme un pêcheur de morue, on ressort avec l'arsenal d'un tueur d'élite.

Argh. Bon au moins, il aura essayé.


Tu l'auras sûrement compris lecteur, ce qui fait le charme d'un jeu post-apocalyptique, c'est surtout son ambiance. Et il faut dire qu'un moteur de jeu puissant, ça aide bien. C'est alors que je te mets en garde. Prend-le sur PC si tu le souhaites, mais ne vient pas chouiner si tu dépasses pas les 30 FPS même en Low en 800*600. En effet, le jeu est très gourmand et suffira à mettre à genou la plupart des PC. J'accuse quand même une optimisation faite avec les pieds, mais il faut reconnaître que même en High, bah ça claque sévèrement. Les textures fourmillent de détails, les effets sont magnifiques, DirectX 11 ne s'est jamais aussi bien illustré dans un jeu. Mais surtout la direction artistique est au rendez-vous (sauf pour les tunnels, m'enfin ça reste des tunnels). Ainsi, il n'est pas rare de s'extasier devant Moscou ravagée. La beauté par la destruction. Les quelques escapades dehors nous donneront notre petite claque dans la gueule pendant qu'on visite une bibliothèque à moitié effondrée, dont les fenêtres laisse filtrer quelques rayons de lumière illuminant la sale gueule du mutant devant vous. Ah bah oui y en a partout à la surface. Et bizarrement, vos camarades ont aussi une sale gueule. Eh oui, gros défaut du jeu, les visages sont clairement ... moches. Vides, inexpressifs, mal faits ... Bref, j'ai l'impression qu'ils ressemblent aux elfes dans Morrowind. Ça fait clairement tâche sur le papier. Mais heureusement, ils ont souvent un casque ou un masque à gaz la plupart du temps, donc on risque pas de faire pipi-culotte en les voyant surgir devant vous.
Je te parlais d'ambiance tout à l'heure, celle qui appartient aux horreurs de la guerre transgénique. Mais il y a aussi les ambiances de repos. Quand on arrive dans une ville, il n'a jamais été aussi rassurant de s'arrêter que dans ce Metro 2033. Quand on arrive, il y a tout le temps de la lumière, beaucoup de gens, des gardes, une famille qui mange autour d'un petit feu de camp. Le tout a quelque chose de rassurant, quelque chose qui nous fait sourire au coin du feu en voyant ce connard de hippie moldave jouer de la guitare pendant que tu bois ton alcool de patate bien frais, seule boisson encore buvable ici-bas.


Polis est un véritable sapin de noël. Des lumières partout à vous aveugler !

Y a pas à chier, les russes, pour nous parler de nucléaire et de guerre, ils sont forts. Même quand le jeu est perfectible, ils savent s’imprégner du style d'un écrivain, nous balancer un bon gros moteur de jeu avec un gameplay digne de ce nom, le tout bombardé d'une super ambiance visuelle et sonore. Et là, ils nous racontent une histoire dans de bonnes conditions, une histoire qui ne manque pas de frissons mais qui, malgré tout, nous chiffonera pas à la moindre mort de camarades.




Il pèle un peu je crois.
Votre objectif s'affiche comme ceci.
Le briquet est fourni avec.






jeudi 12 juillet 2012

I love this song !

    La guerre c'est moche, m'voyez. C'est sale, c'est vilain et ça laisse des tâches. Cependant, c'est pas toujours évident à voir dans les médias. Les films nous content des histoires héroïques sur des soldats qui se sont battus pour leur pays, pour leur patrie. Et même qu'à la fin, ils pleurent la mort du black qui s'est sacrifié pour le bien de la communauté. Les jeux vidéo, eux, nous montrent pleins de morts, mais les gentils américains gagnent à la fin, et les méchants Nazis/Russes/Terroristes (rayez les mentions inutiles) sont tous morts alors tous le monde est content.
Mais il arrive parfois que les histoires racontées ne soient pas toutes jolies à entendre. Il arrive même que les gentils perdent. Si, si. C'est ce qu'a essayé de faire les petits gars de chez Yager avec Spec Ops : The Line ; innover dans le milieu. Sorti de je ne sais où par des petits travailleurs tout neuf, il y avait fort à parier sur un énième "Gears of War-like" qui essaye encore et toujours de faire de l'action à la Call of Duty (ololz la référence). Et bizarrement, ce Spec Ops débarque comme un petit vent de fraîcheur sous l'aisselle après une journée horrible sous la chaleur constante du soleil d'été. Je vois que tu as compris de quoi je parle, on peut commencer en bonne ambiance.

Rien de mieux qu'un jeu qui commence avec un drapeau Américain ! Ça sent le patriote !
   
Ça se passe à Dubaï, capitale des gens riches qui ont des robinets en or massif, par ce que ça fait "Pimp". Ce Dubaï, vous le reconnaîtrez difficilement. Une tempête de sable a tout ravagé sur son passage, ne laissant derrière elle que des dunes et des immeubles dévastés aussi hauts que trois King Kong mais penchant vers le côté où il va tomber. L'armée Américaine (en bon soldat) a envoyé quelques troufions, histoire de ramener les survivants de cette catastrophe. Mais évidemment rien ne se passe comme prévu, et cette compagnie, la 33ème, n'a plus donné de signe de vie depuis des lustres. Vous êtes donc aux commandes du Capitaine Walker (pas les Rangers du Texas) et de ses deux braves gaillards, Lugo et Adams, pour réaliser une reconnaissance des lieux et trouver le Colonel Konrad et ses scouts, la 33ème.


D'après mon ombre, je vole. Génial !

Bon il faut l'avouer, c'est pas folichon en terme de synopsis. Mais ne crie pas de suite, lecteur. Laisse moi le temps de tout raconter. Vous suivrez donc vos trois larrons au cours de leur escapade qui, évidemment, ne se passe pas comme il faut. Vous découvrirez la joie du combat désertique contre des inconnus sauvages armés jusqu'aux dents, voulant sûrement faire de votre peau de fesses un sac en cuir. Et ce n'est que le début de l'enfer, les gens sont rapidement devenus fous et agressent les premiers passants qu'ils voient. Le tourisme, c'est pas leur truc apparemment. Les premiers agresseurs ressemblaient à des primates avec un .45 en main, mais on fera rapidement la rencontre de soldats américains, pas très heureux de voir vos gueules de bad ass. Des questions se soulèvent : Pourquoi les Américains nous attaquent en nous traitant de traîtres ? Pourquoi leur route est semée de cadavres civils ? Pourquoi ma tartine de Nutella vient de tomber par terre côté Nutella !? -Ah non ça on s'en fout- Le scénario prend beaucoup plus d'ampleur que prévu, la psychologie des protagonistes étant mise à l'épreuve, troublée par le comportement de leur congénères.


Des morts commencent à s'empiler. 


Le terrain ne se prête évidemment pas aux négociations musclées entre Américains, les décombres et les tempêtes de sable mettent des bâtons dans les roues de Walker et ses amis. Mais ils filent quelques coups de pouces. Quatre balles dans une vitre au dessus d'un ennemi et tout le sable qui se trouvait au dessus tombe en le recouvrant de la tête aux pieds. Parfois suffisant pour les calmer, parfois assez pour les étourdir, cette mécanique de jeu est très pratique et montre un moteur de jeu (Unreal 3) maîtrisé et innovant. Bien que celui-ci ne soit pas non plus une claque graphique, il fait son petit effet, la direction artistique jouant d'ailleurs pas mal là dessus. Les panoramas très grands sont légions, et quand on voit que le moteur nous affiche aussi bien des bâtiments détruits au loin avec une mer de vide à nos pieds, ou un salon gigantesque dans une tour bancale à travers laquelle filtre une petite lumière douce, on lâche obligatoirement un petit "Ah quand même". De quoi nous donner envie de continuer pour en voir plus. Cependant, les mecs doivent pas connaître l’anti-aliasing, ce dernier étant aussi présent que la crasse sur le clodo au coin de ma rue. C'est dommage, ça dégueulasse vachement l'aspect du jeu, même si on l'active dans les paramètres. Autre souci, la synchronisation verticale bride le jeu à 30 FPS. Heureusement, si on la désactive, les soucis de synchro sont très minimes donc pas gênants pour les yeux et on peut monter à 60 FPS.


Quelques balles suffiront pour faire déverser le sable sur ces deux zigotos !

Revenons sur l'histoire, qui est l'atout principal du titre. En fait, tout est réuni pour être comparé à un blockbuster Hollywoodien. La mise en scène, les plans de caméra, l'étude filmique ... même le générique de début fait Hollywood en incrustant le nom du Lead designer et autres serviteurs de Yager à l'image. Le début commence d'ailleurs par ce qui semble être la fin. Après une scène musclée derrière un mini-gun d'hélicoptère, le jeu reprend avec Walker, au début de sa mission, histoire qu'on ne soit pas trop perdu. Mais le début n'est pas bien compliqué, tout est prévisible, je m'attendais à une pirouette à la "Avatar", la fin se voyait à des centaines de kilomètres. Et pourtant plus on progresse, plus cette fin s'éloigne en courant, laissant place à une folie qui enlève ses chaussures et s'installe tranquillement en te disant "Hey, tu veux un cookie ?". Cette folie qui te fait dire chaque seconde "Mais WTF ? C'est quoi ce bordel, les mecs ils ont craqué !" ... C'est très dur pour moi lecteur, j'ai peur de te spoiler comme un cochon. Faisons clair et précis : Tu arrives, tu te fait agresser par des messieurs avec des chiffons sur la tête en t'insultant de sale américain et t'affustant de balles. Puis, tu croises des Américains mais eux aussi ils sont pas cool. Et puis tu en croises d'autres et pareil, ils sont pas contents. Mais apparemment, ils appartiennent au même groupe que les autres qui t'ont attaqué, mais ils sont pas copains entre eux. Et puis tu vas croiser des civils mais il sont pas content que tu aies foutu le boxon dans leur planque, alors que tu viens les sauver. C'est bon tu as suivi ? Au pire, tu relis hein.


Je crois qu'il est mort. Belle chute quand même.

En gros, tout le monde en veut à tous le monde. C'est joyeux hein. Et toi, tu es là, au milieu, tiraillé par les questions sans fin pour savoir qui tuer et qui sauver. Peu à peu, cette mission de reconnaissance se transforme en enfer suicidaire, où le seul espoir est de retrouver le Colonel Konrad, qui semble être la seule personne à pouvoir fournir des réponses. Mais un personnage se rajoute, qui vous suivra tous le long de l'aventure. C'est M. Radio ! Un sympathique DJ qui te passera du Lynyrd Skynyrd en boite pendant que tu massacres du margoulin. Toujours sympatoche. Mais ce personnage est aussi ton seul point de vue de l'extérieur. Il ne cessera de vous reparler de vos erreurs dans vos choix, et les innocents que vous avez du sacrifier. Ah oui, parce qu'il y a des choix. Le jeu nous le répète tout le temps d'ailleurs : Il y a toujours le choix. Mais c'est une arnaque. Vous aurez le choix oui, mais entre vous coupez la main gauche ou la main droite. Chaque choix, c'est la croix et la bannière pour se décider tellement les conséquences peuvent devenir désastreuses. Et on ne doit pas traîner ! Et bien évidemment, ces choix auront des répercussions sur le scénario. Je ne sais pas à quel point, je n'ai pas refait le jeu, mais quelques détails me laissaient penser que j'aurais pu éviter pas mal de morts d'innocents (le roi du mauvais choix, c'est moi !)

Cher lecteur, dis toi que si tu vois cette image quand tu y joues, tu seras surement en train de rager. Ou de pleurer.

Spec Ops est au final une bonne surprise. C'est suffisamment rare de trouver un TPS avec un scénario écrit sur plus d'une feuille A4 et pas un coin de nappe du fast food du coin, surtout quand, en plus, y a des choix et un twist final à te retourner la cafetière. Saupoudre le tout de quelques mécaniques de jeu sympathiques et une bande son aux petits oignons et te voilà comblé cher lecteur ! Les quelques défauts de graphisme et de gameplay vous feront parfois criser, mais pas assez pour vous faire décrocher la mâchoire de cette petite surprise. Mention spéciale à l'humour noir bien présent et aussi à la scène de l'hélico qui explique le titre de l'article (désolé, je l'ai trouvé qu'en anglais, mais bon les sous-titres sont là pour t'aider. Au pire, joue au jeu !)

lundi 9 juillet 2012

Foie gras, champagne et autres bourgeoisies.

Hein ? Vous voulez un nouvel article maintenant ? Bon ba deux secondes, je range le champagne et le gâteau, je me nettoie les moufles et j'arrive !

Je m'excuse de ce petit retard, cher lecteur -quoi que c'est mon rythme actuel en fait-, je comptais poster un petit quelque chose il y a peu, mais le mariage du beau-frère, c'est important. Surtout pour la bouffe gratuite. Non je déconne, c'était vachement fun.
Mais bref, ne nous étalons pas, je ne sais pas trop quoi faire du coup, pris un peu par la visite surprise de la fatigue après mon retour de voyage.
Pleins de jeux en ce moment sont dans mon lecteur de Xbox ou sur mon Disque Dur, n'attendant qu'une chose, c'est que j'appuie dessus et m'y penche sérieusement, à commencer par le tout jeune Spec Ops : The line, qui, du peu que j'ai pu tâter, s'annonce assez fort en action. J'attend de voir la suite si elle propose des choses plus croustillante. Je me refait aussi tous les Assassin's Creed, les trailers du futur petit frère d'Ubi m'ont furieusement donné envie de me retaper les aventures de messire Altaïr et Ezio, histoire d'y découvrir quelques petits détails en plus sur l'histoire qui aurait pu m'échapper (et parce que tuer du templier en courant partout les bras en l'air, c'est plutôt cool). Je doute de faire un article sur l'un d'eux, la série ayant déjà fait ses preuves parmi les millions de tests sortie, mais pourquoi pas un petit recapé-pète de ce joyeux merdier qu'est le scénario (toujours utile pour ceux du fond qui suivent pas ou les endormis du radiateur sur la gauche). Bien entendu, ce sera un gros spoiler ambulant, alors ne tirs pas dessus, passe ton chemin si tu n'as toujours pas pu tâter de la bête (auquel cas je te redirige de suite vers ton plus proche magasin pour te procurer toute cette série).
J'ai aussi pour but de poutrer du mutant nucléaire en compagnie de copains russes passionnés de Vodka et d'armes rétro (Hipster before it was cool). Metro 2033 est en ce moment même en préparation de test, il ne me manque plus que la fin du jeu et je devrais être en mesure de pondre un bien jolie article aux couleurs de la mère rouge.
Je dois aussi re-télécharger et finir Dante's Inferno sur ma 360, qui, ma foi, m'a proposé un gameplay en Kratos-like mais avec une faux, celle de la Mort en personne. Et ça c'est la classe. Über-classe. Et enfin pourquoi ne pas parler des quelques jeux de voitures auxquels je joue, quand tirer bêtement sur les méchant ne me satisfais guère. Faire une petite comparaison de tous, histoire de vous guider si vous ne savez que choisir entre un Need for Speed, Burnout ou Dirt.

Désolé de ce maigre contenu, cher lecteur (tu permet que je tutois ? Ça fait bientôt 6 mois qu'on est ensemble, les préliminaires sont finis là. Un p'tit café ?) mais ce n'est que partie remise ! Promis, dès que j'ai un peu plus la motivation, je te sort un bien bel article écrit de ma plus belle plume ... enfin mon plus beau clavier ... enfin tu m'as compris. Encore faut-il que ma recherche d'emplois se solde par un échec, auquel cas je pourrais t'accorder tout mon temps précieux. Mais, évidemment, aucun de vous ne me le souhaite, n'est ce pas ? C'est pas comme si votre soif d'article n'était rien en comparaison de ma survie en milieu hostile face au rackette constant de ma banque et de mon opérateur téléphone. Si ? Argh, me voilà dans un coupe gorge.

vendredi 6 juillet 2012

Bitch please ! I'm Zelda !

     The Legend of Zelda, c'est un peu LE jeu d'aventure qui a marqué mon enfance. Les soirées que je passais chez un ami pour squatter sa Nintendo 64 et ainsi profiter d'Ocarina of Time devenaient tellement fréquentes, qu'il a fallu que mon père achète la PS1 pour que je reste chez moi, histoire de tenter de tuer le vieux dans le manoir des Croft. Mais cette série n'en a pas fini de me faire briller les yeux. J'ai du mal avec les épisodes en 2D, peut être le gameplay et les graphismes qui me gênent, mais ceux en 3D me font carrément chavirer. Et après The Wind Waker que j'ai fini, torché et mis en boite, et Twilight Princess qui me fait saliver depuis sa sortie, Skyward Sword lui me laissait de marbre. Je ne voyais qu'un malheureux rebirth de The Wind Waker, une envie des développeurs d'avoir leur jeu parfait sur Wii. J'ai donc continué à baver sur Twilight Princess en cherchant à tout prix à me le procurer sur GC ou carrément m'acheter une Wii ...Et pourtant récemment, la curiosité m'a piqué. J'ai eu envie de passer au delà de mon préjugé et tester ce dernier bébé de Nintendo, pour vous proposer une bonne critique mais surtout pour moi, pour que je ne meure pas con.


Remarquons qu'en abrégé, on l'appelle Zelda SS. Je vous laisse imaginer Zelda vêtue de son seyant uniforme nazi.

Wait, WHAT ? Oui, oui vous avez bien entendu, je fais un test d'un jeu sur une console que je n'ai pas. Comment ? Et bien je remercie l'émulateur Dolphin. Cet émulateur marche du tonnerre et permet de jouer autant sur GC que sur Wii, pour peu que votre PC vous le permette. Et bien entendu, on peut utiliser une Wiimote sur PC à condition d'avoir les bons outils et de la patience, ou on peut opter pour l'utilisation d'une manette (Xbox 360 ou autre) pour émuler les mouvements de la wiimote avec un joystick. Je vous invite à chercher sur Google pour vous renseigner si votre PC l'accepte facilement. :) J'ai donc pu profiter de Skyward Sword en résolution HD, et on va dire que ça change clairement. Rappellons que la Wii ne fournit qu'une résolution VGA, c'est à dire 640x480. Le jeu gagne carrément en technique grâce à cela, je vous laisse en témoigner vous même avec la version native et la version HD.
Bref, j'ai donc enfin pu y jouer. Et je suis vraiment parti sceptique, malgré les recommandations de certains de mes amis.

"- Oh ! Ils se battent pour moi ! Je vais rester en arrière et ne rien faire !"

D'abord mise en situation ! On démarre sur un cauchemar de notre petit lutin. On y voit une créature terrible des ténèbres qui, apparemment, sème le chaos dans le monde. Link se réveille alors en sursaut. Par la suite, on découvrira l'École des Chevaliers de Célesbourg, village volant au dessus d'une mer de nuage. L'École des Chevaliers forme les jeunes à devenir des chevaliers célestes à dos de gros oiseaux nommés Célestriers. Et aujourd'hui, c'est la 25ème édition de la Chevauchée Céleste ! Certains l'auront compris, cette 25ème édition est un clin d'oeil aux 25 ans de la série (dont Skyward Sword a été le cadeau). Cette Chevauchée permettra de rencontrer Zelda qui, entre deux dragues compulsives, vous aidera a gagner l'épreuve qui vous attend. Oui Oui, Zelda est une pure Biatch ! Sûrement pour renforcer le côté mythique de la série, voulant que Link se la mette sous l'oreille à la fin de chaque aventure. Tentation, faux bisous, déclarations ... Tout est réuni pour qu'à chaque fois vous criiez "Allez le bisou ... le bisou ... AAAHHH !!! PUUUUUTTTTEEEUUUUHHHH !!!" devant votre écran. De quoi rendre les voisins fous. Mais bref passons, elle va évidemment se faire enlever par la suite, et votre entraînement de Chevalier va vous servir pour partir à sa recherche entre les deux mondes, la terre et le ciel. Mais son enlèvement n'est pas anodin. C'était écrit dans l'Histoire ... Étrange n'est ce point ? Je vous en dévoile pas plus.


Certaines salles méritent qu'on pose notre manette quelques secondes, juste le temps d'admirer.

Faisons un tour du propriétaire maintenant. Graphiquement, c'était probablement le point qui me gênait le plus en voyant les trailers et les screens. Ce style visuel apparaissait plus comme un cache misère des performances de la Wii qu'un réel parti pris. Et bizarrement, une fois manette en main, on découvre ce Zelda comme une vrai toile ! Sur les screenshots, vous verrez sans doute qu'au loin, l'horizon est flou et donne un aspect estompé. Sur Wii, c'est un moyen de rendre flou sans que ça bave et dégueulasse l'écran. Mais sur PC, ça donne un véritable cachet, comme si le fond était une peinture qui s'anime au fur et à mesure de votre avancée. C'est un peu ironique pour un moteur graphique. Mais bien entendu, le moteur de base fait bien les choses, à commencer par une très jolie gestion des ombres et de la lumière sur les personnages, et qui colle bien avec le reste. Ces mêmes personnages qui sont d'ailleurs très détaillés. Les animations sont agréables, les visages sont de meilleurs qualité que les anciens. Bref l'équipe a fait du beau boulot là-dessus.

Ah ! Ceci me rappelle un jeu, mais je ne sais plus lequel ... 

La principale nouveauté qui accompagnait la sortie du titre, c'était bien sur le Wii Motion Plus, sans lequel vous ne pouvez pas jouer ! Bon j'ai dû l'émuler avec ma manette de Xbox parce que je n'en ai pas sous la main, mais j'ai pu rapidement me rendre compte qu'il est au centre du jeu. Trancher dans tous les sens, prendre une pose classe pour plus de puissance, résoudre des énigmes en bougeant son épée ... rares seront les jeux qui intégreront aussi bien cet accessoire.
Très immersif mais très gadget aussi. Pour moi, un Zelda ne se jouera jamais mieux qu'avec la manette Gamecube, et c'est bien dommage qu'ils n'aient pas intégré la possibilité de jouer avec cette dernière, ce qui est largement faisable, enfin du moins, avec celle de la 360. Mais il est tellement plaisant de se prendre pour Link, tranchant les plantes et les arbres au gré du son des rubis tombant dans votre bourse que l'on n'en voudra au bougre. L'argent justement, parlons en ! Dans cet épisode il est plus utile qu'avant. Dans The Wind Waker, il servait surtout pour les quêtes annexes ou certaines quêtes (comme ces foutues cartes de la Triforce), ici, vous en aurez besoin pour acheter de l'équipement, comme des sacoches, des bourses à rubis plus grandes, des boucliers etc.. Tout peut être acheté, il faut juste avoir la thune qui va avec. Et si Link est un bon Roumain, allant jusqu'à chercher des rubis dans les ruches d'abeilles, tout ceci reste quand même cher pour ne pas qu'on s'achète le dernier Stuff pour le premier donjon. On retrouve bien évidemment les objets communs aux titres comme le Lance-Pierre, l'Arc, les Bombes, le Bouclier, mais de nouveaux venus se pointent comme le fouet, qui devrait être accompagné d'un chapeau, tellement l'utilisation se rapproche de celle de notre bon vieux pote Indi. A noter que le bouclier possède maintenant une vie. Plus vous l'utiliserez pour bloquer, plus celui-ci s’abîmera jusqu'à ce qu'il se brise entre vos pattes et que vous deviez passer à la case boutique. Et bien évidemment, chaque bouclier possède ses propres caractéristiques, allant du bouclier en métal robuste, au bouclier magique fragile. Une très bonne idée selon moi, qui rappelle les MMORPG et leur incessant retour à la ville pour réparer son équipement brisé sous le poid des armes. Notons également la fonction présente d'amélioration d'objets et potions, qui vous demandera de parcourir les plaines les plus obscures pour ramasser des matières premières. Oui oui, du crafting dans Zelda, vous ne rêvez pas. Si on peut crier à l’hérésie, je trouve qu'au contraire, ça rajoute un petit plus au côté RPG du titre (Skyrim me manquait justement), et au moins ça nous donne une bonne raison d'acheter un Filet et d'attraper des Papillons !
Les phases à dos de Célestrier restent un petit plaisir des yeux, au petit malheur des bras.

Comme dans chaque Zelda, vous aurez un moyen de transport pour vous balader de zone en zone. Un bateau dans TWW, le cheval dans OoT et TP etc. Ici, c'est bien sur le Celestrier qui vous servira de moyen de locomotion. Et que demander de plus quand, pour monter dessus, vous devez sauter d'une des îles flottantes, faire un peu de Base Jump et le siffler pour qu'il vienne vous chercher ? Vous avez raison, ça manque d'explosions en arrière plan. Mais sinon le principe en jette grave et on n'en finit plus de sauter dans le vide. Le souci, c'est que c'est le passage le plus sympa à dos d'oiseau. Le contrôle de celui-ci est d'ailleurs hasardeux vu qu'on doit le faire avec les mouvements de la Wiimote et une fois notre cap maintenu, on à juste a faire quelques esquives de tornades, viser notre point de chute et atterrir à l'aide du parachute.
Et dans la continuité de ses grands frères, cet épisode se démarque surtout par ses phases de gameplay variées et uniques. Chaque zone a son propre fonctionnement, qui coïncide souvent avec le dernier objet que vous avez trouvé, mais ne tombe pas dans le classico-banal. Surtout à partir du 3 ème donjon, ou vous allez devoir utiliser des artefacts pour créer une zone qui remonte dans le temps et ainsi passer sur des ponts qui sont tombés en ruine avec l'âge ou même utiliser une ancienne technologie qui croupissait sous le poids du temps, du sable et de la rouille. Et ce n'est qu'une partie que je vous dévoile, chaque donjon a sa propre identité qui ravira les joueurs old school comme les nouveaux venus.

Pour le tuer, on doit trancher dans le sens de la bouche. Plutôt violent si c'était sur un homme.

Nintendo a su me redonner foi en eux. Pourtant, on va pas dire que je les soutienne à 100% dans mon coeur depuis la Wii. Mais il faut reconnaître que s'ils s'en donnent les moyens, et se concentrent un peu plus sur leur job que sur l'agrandissement d'une 3DS fournie sans chargeur, ils peuvent pondre de très bons jeux qui nous font rêver dans leurs moindres recoins et donnent clairement envie de poursuivre une aventure épique et partir à la recherche d'une pute blonde aguicheuse à petits arguments pourtant (en plus ses cadeaux sont pourris !).