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vendredi 21 décembre 2012

La fin du monde est arrivé ...

... Et il fait tout noir à l'heure où j'écris. Les Mayas avaient raison ! ... Ah non il est juste minuit et demi, et il fait nuit. Ça vous étonne ? Moi pas. Tout comme le 1er Janvier 2000, le 21 décembre 2012 fût un jour comme les autres, avec juste des gros nuage pleins d'eau qui se sont vidés aussi sec que les bourses d'un jeune puceau à sa première fois. Bref, tous cela pour dire que la fin du monde ne sera au final dangereuse que par l'agitation créer par cet évènement miteux (pour les non-informé, des individus ont prévus de profiter de cette journée pour attaqué des lycées dans la ville de Sète, pas loin de la où je travaille). Je vous souhaite donc une bonne soirée et croisé les doigts pour moi, que je revienne du travail en un seul morceau, sans balle dans le ventre.



Je vais quand même le regarder un jour, histoire de me tenir informer de ce qui va... Ah ba non ça sert plus à rien en fait.

lundi 10 décembre 2012

I have a Job !

Je profite d'une pause bien mérité pour vous partager la bonne nouvelle de cette fin d'année : j'ai trouvé un boulot !
Si pour mon banquier et mon porte-monnaie, c'est une excellente nouvelle, pour vous en revanche ça l'est un peu moins. Oui vous, jeunes lecteurs avide de tests ! En effet, j'aurais moins de temps libres, et je finirais mes jeux moins rapidement. Rassurez-vous tout de même, je n'abandonne ni mon blog, ni la chaîne Youtube. Je serais juste moins présent.

Sur ces belles paroles, je remercie au passage les gens qui continue à lire ce blog et qui me remercie parfois de leur avoir sauver 60€, ou a l'inverse, d'avoir pourri leur vie sociale. Je remercie aussi ma chère et tendre qui, à chaque article, frôle l'infarctus en corrigeant mes tests, souvent bourrés de fautes tellement abjectes, que même un CM2 ne les faits pas (promis j'arrêterais d'écrire au réveil).

Et enfin, un dernier mot pour vous signaler que si votre liste au père Noël n'est toujours pas fixé, sachez que je vous concocte bientôt un petit Top 20 des jeux/consoles/accessoire à commander impérativement !

See you later !

And this is Crazy !

     Et sinon, ça fait combien de temps que tu n'as pas pris de vacances ? Hmm ? Tu me diras, c'est bientôt Noël, l'occasion de partir dans le nord (ou le sud) voir sa tante Germaine pour qu'elle nous file du pognon et du foie gras. Moi, je viens à peine de rentrer des miennes. Un méga trip dans les îles. Le genre de truc qui se fait qu'une fois dans une vie. Mais attention, je n'ai pas fait que siroter un Mojito allongé sur un transat devant la plage, non. J'ai sauté en parachute, je me suis fais enlever par des pirates, je me suis enfui, une tribu autochtone m'a appris à me battre et tout. Tu ne me crois pas !? Pourtant, ma sauvegarde de jeu me dit bien que j'ai fait tout ça. Ah mais oui, j'ai fait tout cela sans bouger de mon fauteuil. Attends, je suis un geek, jeune homme, je ne sors pas de chez moi comme ça, pour faire du sport et chopper des insolations (en plus je trouve les graphismes pas terrible dehors). Non, non, j'ai juste acheté Far Cry 3. Oh je te vois venir à des kilomètres "gnagnagna le 2 était tellement nul que cette suite me donne moins envie qu'un suicide en avalant du yahourt !". Et je ne peux que te comprendre. Bien que décevant, ce second épisode n'avait pourtant pas tout à jeter. Et n'oublions pas son grand frère, le premier du nom, développé par Crytek il y a un peu plus de 8 ans et qui marquait toute une génération de FPS. Autant te dire qu'avec ce petit bagage, Far Cry 3 ne peut que s'annoncer comme un bon jeu. D'ailleurs, celui-ci devrait être la suite directe du premier, laissons le 2 dans les ténèbres des oubliettes des fausses bonnes idées.

Bienvenue sur Far Cry 3 !
Si tu es toujours sceptique, laisse moi donc te compter l'histoire de Jason Brody, un petit gosse de riche comme on n'en fait que trop. Jeunes, cons et insouciants, lui et ses amis décident de partir faire un tour des îles dans le Pacifique Sud, histoire de fêter dignement l'acquisition du brevet de pilote de Riley, le petit frère de Jason (oui les noms des personnages sont les même que ceux de "Amour, gloire et beauté"). Ce voyage s'annonçait plein d'alcool et de sable chaud, le tout baignant dans un soleil exotique. Mais un saut en parachute à l'aveugle les conduit directement sur un île remplie de pirates sanguinaires (pas ceux qui font "Yaaaarhh" avec une jambe de bois hein !) qui ne désirent qu'une chose, c'est de les vendre comme esclaves si papa et maman ne peuvent pas payer la rançon. Le jeu commence ici, alors qu'on est pris au piège avec Grant, le grand frère de Jason. L'occasion aussi de faire connaissance avec Vaas, le chef des pirates, qui aurait pu être quelqu'un de sympathique s'il n'était pas un peu fou sur les bords (sa cicatrice sur le crâne est sûrement responsable de ça). Après une diversion basique, on réussit à s'échapper vivants et on est recueilli par Dennis, un personnage du type "Morgan Freeman"* à l'accent très marqué qui nous aidera à devenir fort pour sauver nos amis et nous guidera aussi vers des autochtones qui voient en nous un guerrier qui libérera l'île du joug des pirates.

Vous voulez des boobs !? Ubisoft pense à vous !
Et là, comme ça, mine de rien, je viens de te donner la force principale de ce Far Cry 3. Son scénario, très très bateau au premier abord, te dévoilera toute sa complexité au fur et à mesure que tu avances. Il te fera aussi rencontrer des gens tout aussi complexes, à commencer par Vaas, qui possède l'un des meilleurs doublages entendus jusqu'à présent. Mais le docteur qui se shoote aux champignons est pas mal dans le genre. Et il y en a plein d'autres ! Chaque personnage de l'île que tu rencontreras possède un caractère particulier et travaillé, tout comme Jason. Ce héros est d'ailleurs bien exploité, car, pour une fois, il parle, il a de vraies répliques, il ressent des choses ! Un bon point quand on voit l'acharnement qu'ont les développeurs de FPS à nous donner des héros muets et sans âme. Une initiative plus que bienvenue de la part d'Ubisoft.

Avec le lance-flamme, la situation peut rapidement tourner en barbecue-party.


Comme son aîné, Far Cry 3 se déroule dans un monde ouvert constitué de deux îles, Rook Island et l'ïles des Mercenaires (tu comprendras si tu joues). En plus d'être grande, la map est aussi remplie de choses à faire. Si tu dois aller sur la plage pour prendre une mission et décide d'y aller par tes propres moyens (à pieds/voiture/quad/bateau/deltaplane) au lieu d'utiliser les voyages rapides (finis les aller/retour incessants sur de longues distances), tu peux rencontrer un villageois qui se fait agresser par un ours, ou un encore un camp de pirates à prendre d'assaut. Concernant ce dernier, libre à toi de le faire de manière discrète ou bourrinne, la première méthode étant la plus sûre mais la plus dure. Pour t'aider, tu aura bien sûr les arbres et les buissons pour te planquer en attendant le bon moment pour frapper, mais aussi, tu auras la possibilité de libérer un animal en cage histoire de créer une diversion pendant que tu désactives les alarmes ou descends les snipers planqués en hauteur. Je ne te donne que des exemples et libre à toi d'être créatif et de le faire à ta sauce. Sur la route, rien ne t'empêchera aussi de remplir une mission de chasse, un assassinat au couteau, de prendre possession d'une antenne radio pour dévoiler la carte ou encore de simplement récolter des ressources pour confectionner un sac à butin plus gros, une réserve de munitions plus importante ou encore des herbes médicinales. Ce jeu est la consécration même de la liberté (quoique les missions principales restent quelque peu dirigistes, mais je ne fais que chipoter) et ceux qui aiment bien être tenus par la main vont rapidement être perdus.

Vaas reste le personnage le plus intéressant du titre.

Mais n'est pas Far Cry qui le veut ! Pour brandir fièrement ce nom, il faut avoir une base de bon FPS avec de grosses armes bien burnées ! Et je dois dire que le bougre ne s'en sort pas mal. Chaque pistolet, mitraillette, fusil ou autre fusil à pompe pourra être customisée suivant ta façon de jouer (silencieux, lunette, visée réflexe, chargeur amélioré ...) mais, bien entendu, rien n'est gratuit, sauf si tu prends suffisamment de tours de radio ou de camps pirates pour débloquer gratuitement l'arme. La personnalisation restera payante tout de même. Tu posséderas aussi plusieurs armes spéciales comme un arc (l'arme la plus jouissive), un lance-flammes, un lance-fusée, un lance-grenade ou même un chalumeau de réparation. Libre à toi  de t'équiper comme bon te semble à chaque point de voyage rapide.


Il y a aussi quelque mini-jeux parsemés sur la map.

Rook Island reste le principal personnage de cette aventure. Belle et dangereuse, cette charogne n'hésitera pas à te bouffer à la moindre occasion. Et des occasions, il y en a ! Si ton PC te le permet, tu vas t'extasier devant la beauté du jeu toutes les 5 minutes, en oubliant qu'un dragon de Komodo se faufile derrière toi ! La flore bouge avec le vent ou le souffle des explosions à proximité, la luminosité ambiante et les rayons du soleil sont tellement réalistes, qu'ils deviennent parfois bluffants. Et surtout, ils ont gardé la meilleur feature du précédent volet : le feu brûle tout ce qui peut être brûlé (bois, feuille, tissu ...) et il se propage suivant le sens du vent.  Il y a pourtant quelques fautes de parcours, comme l'eau, belle en surface mais moche en effet de particule, ou les modèles de PNJ, qui doivent être au nombre de 3 à tout péter et dans une définition qui doit à peine faire rougir les Sims 2, mais on s'en fout, les décors sont magnifiques ! Pour faire tourner tout cela en Ultra Full HD, prépare le i7 de quatre coeur minimum, un GTX 660 (ou HD 7950) et les 8 Go de RAM. Pour les autres, il faudra osciller entre élevé et très élevé, mais le jeu restera très beau quand même (les screens sont dans ces réglages là).


Vos différentes excursions vous mèneront dans des endroits impressionnants.

Pour conclure, je dirai que ce Far Cry 3 est probablement le meilleur jeu "bac à sable" de l'année. Ambitieux me diras-tu, plein d'autres sont sortis, mais celui-ci possède un truc en plus. J'aurais tendance à dire que c'est l'arc ou encore LE FAIT QU'ON PUISSE TOUT CRAMER ! Mais je pense que ce sont les personnages, qui sont tous attachants et bourrés d'humour noir et de cynisme, mélangés à la farandole de possibilités de faire chacune de nos missions. A noter qu'un mode Coop et multijoueur sont proposés dans le jeu. Ces derniers sont sympathiques sans pour autant casser des briques, raison pour laquelle je n'en ai pas parlé plus que ça.
N.B : Malgré tout, le jeu contient pas mal de bugs qui font vraiment tache (Bug Directx11 sur certaines config, problème de Suttering, arme collée au bras de Jason etc..) et là j'ai juste envie de gueuler un bon coup et de demander tout bêtement :

UBISOFT ! COMMENT VOUS FAITES POUR AVOIR AUTANT DE BUGS AVEC AUTANT DE BETA TESTERS DANS VOS LOCAUX !!! ILS SONT AVEUGLES !?


REGARDEZ MOI ÇA !! C'EST HORRIBLE !! HAAAAAA !!
CE TRUC M'A SUIVI TOUT LE LONG DU JEU !!!


*Un personnage de type "Morgan Freeman" est un personnage qui vous aide et vous raconte des histoires avec un talent narratif encore jamais vu tout en vous apprenant des choses.

vendredi 23 novembre 2012

Let's kill some bitches !

    Ça y est. Enfin. Le saint Graal. La cité d'or. Le renouveau est là. La révolution est en marche. Et l'apocalypse n'a qu'a bien se tenir. Il est grand ! Il est beau ! Il a une voix virile et une armure verte ! Vous l'aurez compris (ou pas) la sortie d'un Halo pour moi, c'est un peu comme la sortie d'un Call of pour les kikoo pigeons (plus ça va, plus je prends des risques en ce moment), c'est magique, c'est la fête, c'est Noël, c'est trop bien et surtout "Ça fait zizir mon frère !". Le 6 Novembre est une date à graver sur le totem dédié à mes divinités. Ce Halo 4 commence direct sa révolution en épargnant la règle du Day One pour ma part, UPS ayant décidé de paumer mon précieux dans les ténèbres. Heureusement, ils sont sympa chez Amazon. Mais bref, j'arrête les divagations ici, on est là pour parler de Halo bordel ! Du fucking Master Chief ! Il est de retour, pour jouer des mauvais tours, et en plus il a dormi pendant quatre longues années, alors il pète la forme ! Pour toi public, je vais dévoiler les secrets de ce premier bébé de la nouvelle trilogie Halo, pondu par les petits nouveaux de 343 Industries !

Le Major est à peine réveillé qu'il casse tout !

Comme dit plus haut, le Master chief (que je vais appeler par John ou MC) a dormi pendant quatre ans après les évènements d'Halo 3. Pour rappel, on avait laissé notre bon vieux spartan dans une moitié de vaisseau, alors qu'il venait de sauver la race humaine des Covenants et des parasites. Seulement, le portail galactique de retour s'est coupée au milieu de la traversée, sciant le vaisseau en deux, ne laissant que l'Arbiter rentrer sur Terre. Pas effrayé pour un sou, Cortana veillant sur lui, il fait une sieste méritée en attendant les secours, qui le retrouveraient un jour ou l'autre en suivant la balise de détresse.
On retrouve donc John, qui subit un réveil assez ... brutal. A peine les yeux ouverts qu'il doit se fritter avec des Covenants (apparemment pas encore au courant de la trêve exercée entre leurs races) pour pouvoir laisser place aux secours. Cependant, Cortana et John se retrouvent devant une planète Forerunner (l'une des races fondatrices de l'univers et des Halo, des armes de destruction massive "propres") qui aspire nos deux héros pour leur dévoiler certains secrets. Entre temps, Cortana nous dit que sa date de péremption arrive à échéance, et que si ça continue, elle sera touchée par la Frénésie, une maladie commune chez les IA trop vieilles.
Bref, vous l'aurez compris, c'est (encore) le bordel !


Cette fois, pas à réfléchir si les Covenants sont
 avec nous ou pas, tout le monde est un ennemi !

Et quoi de mieux que de démarrer un jeu avec un bordel monstrueux ? Hein ? Bah admirer ceci sur l'un des plus beaux jeux de la console. Et je déconne pas. Je me plaignais pas mal de Reach qui, certes était joli, mais était surtout du trompe-l'oeil la plupart du temps. Ici, que nenni ! Les textures sont vraiment impressionnantes pour de la console, les effets d'ombre et de lumière sont somptueux, les décors grandioses ... Dommage que les explosions soient ridicules, c'est d'ailleurs la seule bavure, mais elle fait tache quand même. Moi qui avais l'habitude de m'extasier devant une explosion d'Apparition ou de Scarab, j'ai plus l'impression de voir un pétard explosé maintenant. Une petite tache qui se voit mais n'enlève rien à la qualité graphique du titre. D'ailleurs, ce nouveau Halo permet d'intégrer les Prométhéens, les protecteurs des Forerunners. Outre le fait qu'elle remplace les Floods (merci mon dieu), cette race possède une patte graphique qui ne laissera pas indifférents les fans de Tron et ravira tout un chacun tant leur univers graphique est beau à pleurer et leurs armes bluffantes, en visuel comme en puissance.


La carte Valhalla du multi de Halo 3 a été reprise et nommée Ragnarock, pour le bien de tous !

Ces Prométhéens d'ailleurs, offrent une nouvelle façon de jouer dans Halo. La plupart du temps, vous devrez affronter des chiens, de la chair à canon, des chevaliers et des sentinelles. Les chevaliers sont hyper résistants, c'est un peu l'équivalent d'un Hunter. Sauf que le chevalier, il a soit un fusil à pompe, soit un lance-roquette dans une main, et une grosse épée qui t'éclate la gueule dans l'autre. Et au dessus de lui, une sentinelle plane et peu lui fournir un bouclier, renvoie les grenades et ressuscite les chevaliers morts au combat. Autant dire qu'il va falloir un peu plus réfléchir quand on affronte ces puissants ennemis qui ne valent pas grand chose dans les difficultés Normale et Héroïque, mais vous donneront excessivement de problèmes en Légendaire. Heureusement, MC peut compter sur une maniabilité inchangée depuis le premier opus, seulement améliorée, surtout le sprint, qui est maintenant une mécanique constante du jeu, et non plus un pack d'armure à avoir sur soi. Ces derniers ont d'ailleurs été gardé de Reach, mais ici encore, ils ont été amélioré ou remplacé. Exit la roulade et la carapace (ENFIN !), et bienvenue au bouclier Anti-émeute, au propulseur, à la sentinelle de soutien, au champ de régénération ou encore à la vue prométhéenne, qui permet de voir à travers les murs sur une certaine distance et pendant un cours laps de temps. Bien entendu, le Jet Pack et l'hologramme sont toujours de la partie. Personnellement, je trouve ces nouvelles capacités d'armure meilleures et plus équilibrées que les précédentes, avec chacune leurs défauts et leurs avantages.


Le mode zombie de Halo profite d'un skin particulier pour les infectés
(parce que dire qu'un spartan jaune est un infecté relève du racisme tout de même).

Du coup, j'ai de quoi rebondir (Boing !) sur le multi, qui est un peu le fer de lance de la série Halo et de Microsoft. Tout d'abord, je vous préviens, si votre trip, c'est de jouer encore à Halo 3 (Halo 2 ayant fermé ses serveurs), vous allez rager. En effet, 343 Industries a préféré le grand public aux puristes. Le multi lorgne désormais sur CoD ou du moins, il fait un savoureux mélange des bon cotés du multi d'Halo 3 avec les bons côtés du multi CoD. Je m'explique :
Vous pouvez maintenant personnaliser vos paquetages et donc démarrer avec l'équipement que vous voulez, tant que vous l'avez débloqué (sauf les lance-roquettes, fusils à pompe et autres armes craquées du slip). Parmi les choses à débloquer, il y a les armes, les capacités d'armures (citées plus haut), les capacités tactiques (comme recharger plus vite, gagner plus d'XP, sprint illimité etc..) et les Upgrades de support (plus grande portée du radar, transporter plus de munitions, champ d'action des grenades plus important etc...). Et enfin, le joueur se spécialise tous les 50 niveaux en choisissant parmi 8 spécialisations différentes. Celles-ci auront des effets sur le gameplay comme par exemple le Wetwork qui permet de faire moins de bruit quand on court, d'assassiner plus vite mais réduit l'effet de la vue prométhéenne. Les spécialisations permettrons de débloquer des personnalisation d'armure, des emblèmes et des skins d'armes, ces dernières sont d'ailleurs plus nombreuses que celles de Reach. Enfin dernier ajout de la part de 343, en tuant des gens en parties, vous débloquerez un largage d'équipement qui permettra de se faire larguer, au choix, une arme, des grenades ou un power-up d'armure (Dégats, armure ou vitesse amélioré).

Le Mantis sera contrôlable en solo comme en multi et s'avère être redoutable dans l'adversité.
Espéré juste de pas être pris au dépourvu par un pauvre gars qui traîné par là.


Tout ceci n'engage peut être que moi, mais j'ai beau avoir aimé et chéri les anciens Halo, je ne peux que féliciter 343 pour ses ajouts. Les jeux se doivent d'évoluer et celle-ci me convient parfaitement. De plus, ils ont su garder une certaines forme d'équilibre pas parfait mais pas dégueu. Même si on a du retard dans les niveaux, les équipement de vos ennemis ne leur donne au final qu'un léger avantages et il peut être largement surmonté par du skill, car ne l'oublions pas, Halo reste un des rares jeux de nos jours ou 4 balles ne tue pas. Plus d'une fois il m'est arrivé d'être en désavantage et j'ai malgré tout réussi à renversé la situation en exploitant le terrain ou les erreurs de l'adversaire. C'est quelque chose qui m'a toujours le plus attiré dans Halo, c'est que vous n'êtes jamais mis sous pression, contrairement à CoD ou BF3, où la règle d'or est "Premier à tiré, premier à gagné".
De plus, on, pourra saluer les modes jeux, en plus des basiques de la série, Zombies, qui permet d'avoir un vrai mode d'infection, avec un skin particulier pour les zombie, et Dominion, qui se base sur le mode territoire mais avec de la fortification de point. Ce dernier est d'ailleurs mon coup de coeur, 343 à littéralement réussi à rendre ce mode de jeu intéressant.


Cette image envoie beaucoup moins du lourd si on rajoute le son de pétrolette du warthog.
Revenons sur la campagne. Pour être franc elle m'a déçu. J'avais vraiment envie de connaitre l'histoire de ce Halo 4, il m'intriguer. Mais le scénario, bien qu'ayant une forme très joli, possède un fond peu travaillé, voire bancal. L'histoire devait surtout se centré autour de la relation entre Cortana et John, de cette amitié presque forcé qui s'est renforcé par la suite et qui ne tiens qu'a un fil à cause de la frénésie. Mais on se retrouve avec un dialogue de sociopathe en fait. Tu me diras, le MC a dû perdre en niveau de sociabilité, entre les génocides qu'il sème derrière lui, et son sommeil de quatre ans, ça aide pas. Mais on était en droit d'avoir une approche un peu moi mièvre et abrupte. Pourtant, 343 Industrie est géré par des femmes, ça c'est raconté des histoires les femmes, non (préjugé de merde spotted !) ? Le petit hic sera aussi la durée de vie, qui est très courte, alors que je l'ai finis en Légendaire avec mon cousin (de manière totalement EPIQUE avec des rots, des pets et de la bière), il m'aura fallu moins de 8h pour y venir à bout. C'est en dessous de Reach et Halo 3 et carrément en dessous des deux premiers. De plus, elle n'a plus ce petit truc en plus qui fait que tu ai envie de refaire la campagne encore et encore. Exit aussi les longues phases de véhicule propre à la série, vos trajets en warthog seront court et expéditif, heureusement d'un certains côté, ce dernier faisant le même bruit que les mobylettes qui passent devant chez moi. Un point qui me fâche tout même, étant un fan incontester des campagnes Halo. Enfin, notais que le baptême du feu a été remplacer par le Spartan Ops, sorte de campagne alternatives à la principale qui vous proposera de jouer une équipe de spartans pendant les scénarios principale. Ces missions pourront être jouer à 4 évidemment et
se constitueront des chapitres de missions hebdomadaire et regrouper en saisons. La première saison est gratuite et si vous avez kiffez, vous aurez le droit de payer les saisons suivantes. Je suis pas fan du principe, mais si les missions s'avère intéressante aux niveaux de l'histoire et du contenue, pourquoi pas ... Tant qu'il nous mette plus d'environnement, ça me va !


Certaine map multijoueur sont tellement belle, que vous resterais un petit moment en mode forge,
histoire de les admirer dans les moindre recoins.

     Je pourrais vous parlez de pleins de choses, de tous les petits détails que 343 Industries à intégré dans son premier bébé, mais ce serait comme vous dévoilé un cadeaux avant que vous l'ouvriez. Dites vous simplement une choses, le flambeau de la série Halo est entre de bonne main. Ce Halo 4 est pour ainsi dire l'un des meilleurs à mon goût. Certes, il n'est pas parfait, mais ni le premier ni le troisième n'était pas parfait rappelons le. On pourra regretter surtout cette campagne maladroite et des explosions plus que râté, mais le reste tiens globalement la route et vous collera aux yeux pendant un long moment. Le multi est bon à mes yeux, et seul les puristes ragerons devant la net évolution de la série. Personnellement, si je veux jouer à Halo 3 ou Halo Reach, je reste dessus. Je vais pas faire le puriste en disant que c'était mieux avant et que je voulais un Halo 3 mieux fait ...

dimanche 18 novembre 2012

Montpellier in fucking Game !

     Les habitants de la région du Languedoc-Roussilon qui sont un minimum geek en ont sûrement entendu parler, et y sont sûrement allés, mais en ce 17 Novembre 2012 s'est déroulée la 3ème édition de la Montpellier In Game au Corum. Ayant été déçu par la deuxième édition, je me suis rendu à celle-ci qui s'annonçait mieux travaillée et avec un meilleur budget. Et avouons-le clairement, c'est surtout parce qu'il y avait Bob Lennon ! Voici donc un petit résumé de cette journée épuisante (promis, je finis l'article sur Halo 4 demain !).

Vu que je ne peux pas faire un évènement sans être dans des conditions extrêmes, je suis parti pour le Corum alors que je m'étais couché deux heures avant et j'ai réalisé une danse de la pluie pour avoir les chaussettes mouillées pendant le trajet. Conditions extrêmes je vous dis ! Une fois arrivés sur place, on décide de faire le tour pour voir les activités proposées :
on commence tout en haut, au 2ème étage, où se déroulait un tournoi PES 2013. Autant dire que c'était la bonne ambiance de footeux/rageux. Juste à côté, il y avait un stand de rétro-gaming avec un historique de toutes les consoles sorties, des stands pour des jeux qui demandent de la place (Guitar Hero, jeux Kinect, PSMove, Wii, Dance Dance Revolution ...), un coin "gaming" pour enfant de 8 à 12 ans et un PC où on pouvait jouer à Guild Wars 2 sur 3 écrans en 3D. C'est inutile, kikoo à souhait et les ventilateurs du dessus de la tour été pas branchés, mais c'est pas grave, c'est pour faire vendre. Juste en dessous, au niveau 1 bis (un et demi ?), se plaçaient aussi les E-sports. Cette discipline commence à se faire de plus en plus célèbre et le nombre de jeux en compétition était intéressant (Starcraft 2, LoL, Dota 2, Super Street Fighter 4, Counter Strike : GO). Je vais juste cracher un peu sur le favoritisme sur Black Ops 2, qui avait carrément mérité une salle entière rien que pour lui (nous permettant en même temps de se faire un énorme cliché sur les joueurs réguliers de ce ... jeu ...).

Le 1er étage était essentiellement réservé aux rencontres. On y trouvait les acteurs/staff de Web-séries connues comme Noob, Flander's Company ou moins connu comme Another Hero ou Les Souverains (l'acteur principal m'a d'ailleurs convaincu de regarder sa série). L'occasion pour moi de sortir mon livre d'Or et de demander des autographes à tous ceux que je croise, même si je n'avais jamais vu leur série !
L'autre côté de l'étage regroupait les écoles du métiers de l'image et du jeu vidéo. Bon l'ennui, c'est que ce genre de conférence est surtout là pour te donner envie d'aller dans leurs écoles en montrant des trucs trop bien comme des jeux produits par la boite ou encore un petit apprentissage basique de ce que tu fais chez eux. Mais ils oublient juste de te dire que c'est 5000€ l'année. Un détail négligeable me direz vous !

Enfin le rez-de-chaussée était le plus fourni en stands et activités. On pouvait tester des jeux fraîchement sortis (Halo 4, Black Ops 2, Sleeping dogs, Forza horizon...) ou encore le prochain Hitman, qui, du peu que j'ai pu voir, s'annonce grandiose. L'occasion aussi de tester des accessoires inutiles et chers comme un siège reproduisant les forces de gravité dans un jeu d'avion, un habitacle entier de voiture pour un jeu de rallye ou un siège tout confort pour pouvoir pisser et boire tout en jouant. Des stands d'achat étaient aussi présents, permettant d'acheter des goodies, jeux et autres équipements informatiques. Ce genre de stands est toujours le bienvenu, les constructeurs profitent de l’évènement pour faire des offres et des promotions sur leurs produits. Et évidemment  on pouvait y voir des stands de dédicace, celui des auteurs de la BD de Noob et celui de Bob Lennon, qui animait aussi le stand du Superplay*.

Je m'y attendais, mais ce dernier était cerné par une foule, impatiente de pouvoir échanger un bonjour contre une signature de leur Youtubeur préféré. Au vu de la file, j'ai préféré aller voir ailleurs, me balader, tester diverses choses, au moins celle où la file d'attente était minime. Car c'est bien là le réel soucis -et aussi la principale cause de mon dégoût- de ce genre de conventions. C'est plein à craquer, on attend 1h pour tester un jeu pendant 15 petites minutes, on a du mal à se déplacer, on est debout constamment car mettre des chaises pour tout le monde est impossible... Bref, actuellement, j'ai extrêmement mal aux pieds, aux jambes et au dos. Mais cette fois-ci, les organisateurs avaient mis les bouchées doubles pour réellement occuper les gens grâce à beaucoup de stands (au moins 3 par jeu ou activité), rendant les temps d'attente moins longs et nous faisant découvrir plus de choses. Une fois mon McDo ingurgité, on décide d'aller sur le stand de Superplay, Bob Lennon et Sephiross faisant les clowns pendant que des joueurs de dingue avaient décidé de finir Portal 2 et MG3 en 1h30 ou encore de faire le plus gros score à DoDon Pachi Dai Ou Jou (JEU ULTRA HARCORE !) ou Tetris devant nos petits yeux écarquillés par la puissance ultime de ces surhommes aux talents incroyables. Plus sérieusement, j'y ai passé l'aprem tout simplement parce que c'était le plus intéressant et le plus complet, accompagné d'une bonne ambiance grâce aux deux commentateurs. Les deux speed-Run m'ont particulièrement impressionné (surtout celui de MGS 3) mais le scoring sur DoDon Pachi était à couper le souffle et Prometheus, le superplayer, a époustouflé tout le monde par son niveau extrême !
Cependant, la fin de la journée arrive et j'ai toujours pas mon autographe de Bob, ce qui m'aurait franchement énervé. Heureusement, ce dernier s'était caché, tel le vil caméléon, au stand de Noob, pour faire des dédicaces tranquille. J'ai eu la mienne, cependant, je tiens à m'excuser auprès de lui s'il me lit (j'en doute clairement). En effet, j'ai la sensation de ne pas avoir été très poli et agréable, alors que le gredin s'était tapé une dure journée. J'ai une "semi-excuse" j'étais fatigué et j'ai toujours du mal à savoir comment réagir quand je rencontre une personnalité du milieu, mais cela n'excuse rien pour moi (oui je m'en veux sûrement pour rien mais que voulez vous ...).


Bref, tout cela pour dire que cette année, le MIG a fait ses preuves. Bien sûr, il continue demain encore, mais pour moi, ce sera un repos bien mérité, cette conférence étant maintenant sur une bonne voie à mes yeux. Il ne manquerait plus qu'ils diversifient les jeux jouables à l'E-sport, qu'ils règlent certains problèmes d'organisation et surtout, qu'ils installent des toilettes à chaque étage (parce que c'est vraiment galère pour le coup !).

A l'année prochaine donc, pour la 4ème édition qui sera peut-être mieux que celle-ci ou carrément pire que la précédente !

*Le superplaying, c'est le fait de finir un jeu le plus rapidement possible (Speed-run) ou bien faire le plus gros score possible. Les personnes le pratiquant sont appelées les Superplayers.

mercredi 14 novembre 2012

That's my world.

      En attendant mon prochain test de Halo 4 (oui je sais que vous l'attendez, mais j'ai pas tout exploré encore) je vous propose un petit moment de musique et de détente. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas parlé de musique sur ce blog, pourtant, j'en écoute et j'en découvre tous les jours. Du coup, pour vous, voici une liste des 10 albums que j'écoute en boucle :

1 - Black Bomb A - Speech of Freedom.

J'aime beaucoup Black Bomb A. Ces gars ont renouvelé le Hardcore et le combo Grosse voix/screamo est clairement ce qui le rend unique. J'aime cet album car c'est l'un des rares que je peux écouter sans zapper une chanson ou deux. L'album passe, je m'éclate, notamment sur Double, Legalize me et Mary, et j'en redemande après. A conseiller si vous voulez sauter partout !


2 -Zephyr-21 - Nom d'un cactus (réedition 2011).

Normalement, Zephyr-21, c'est typiquement le genre de groupe que j'aime pas. Du pseudo-punk d'adolescent mal dans sa peau. Mais là ça passe crème. On sent l'ambiance un peu taré du groupe et Jean-Noël, le batteur/chanteur, est très bon et compose des rythmes très variés, contrairement à ce que je reproche au punk. A noter que Paka participe à cet album pour tout ce qui est gueulante (et qu'on peut voir sur le clip plus bas) et que la version 2011 profite d'une meilleure qualité de son, rendant le tout un peu moins amateur.






3- Foo fighter - Greatest Hits.

Bon je vous l'accorde, mettre un Best of dans une sélection, ça fait genre le mec qui s'y connait pas. Mais c'est surtout que cet album regroupe toutes mes chansons préférées de ce groupe. Du coup il passe tout seul et laisse des mélodies dans la tête ensuite. Foo Fighter a en plus la chance d'être un très bon groupe qui passe partout, rendant cet album incontournable en soirée pour mettre un peu d'ambiance !



4-In flames - Whoracle

Whoracle fait partie des premiers albums d'In Flames, quand ils étaient pas encore très connus, mais c'est surtout celui qui les a fait connaitre. Imposant les bases du Death Mélodique, on a ici un album puissant, aux sonorités bien particulières et donnant presque un côté épiques à certaines chanson, typiquement le truc à avoir quand on joue à un jeu comme Halo, Battlefield ou Diablo, histoire de bien se mettre dans l'ambiance, notamment lorsque la chanson Whoracle se lance.




5- The devils Wears Prada - Plagues

Techniquement, j'aime tous les albums de TDWP. Mais celui-ci est le seul que je peux écouter en entier. Je ne suis pas assez Coreux dans l'âme pour apprécier tous ce qui fait la particularité même du Hardcore/Deathcore. Mais TDWP arrive à pondre du Deathcore de qualité et surtout des compositions techniques et non répétitives. D'une chanson à l'autre, on a des sonorités différentes et dans ces même chansons, la structure des morceaux se fait moins classique, enlevant alors le côté lassant des structures basiques tout en gardant un refrain mélodique qui restera encré dans votre crâne jusqu'à votre mort.


6- Volumes - Via

Ce groupe fait partie de mes trouvailles de cette année (je remercie Jun au passage). Et c'est un peu la surprise et la découverte d'un style émergent, le Djent, sorte d'évolution moderne du Deathcore/metalcore aux sonorités polyrythmiques acérées avec des passages atmosphériques. Vous avez rien compris ? Moi non plus. En revanche, quand je balance le son, j'ai juste envie de secouer la tête sur ces riffs lourds et imposants. Et ça c'est cool ! Mention spéciale à Edge of the Earth !





7 - Unearth - III : In the eyes of fire

Unearth, c'est le groupe qui me donne un coup de vieux en fait. Il me rappelle l'époque lointaine où j'étais encore avec mon Metallica et Iron Maiden. Voulant m'ouvrir à d'autres styles, on m'a conseillé Unearth et j'ai pas été déçu. Ce groupe est une très bonne transition si on a un peu de mal avec les groupes un peu plus "violent" ; le metalcore reste beaucoup plus "doux" que le Death Metal tout en gardant une certaine brutalité dans la voix et la batterie. J'ai choisi cet album particulièrement pour Bled Dry, qui m'a bouleversé dans mon apprentissage de la batterie.



8 - August Burns Red - Constellation

J'ai longtemps hésité entre cet album et Leveler, sorti l'année dernière. Mais Constellation reste pour moi le meilleur de ABR, ne serait-ce que pour Meridian, histoire d’apprécier le talent de composition des musiciens. ABR, ça reste avant tout du Deathcore, donc, comme dirait ma soeur "Faits péter les Watts !" et surtout secoue la tête !




9 - Phoenix - Wolfgang Amadeus Phoenix

Ce groupe va vous reposer les oreilles un petit moment. En fait, il m'a surpris personnellement. J'aime bien les Strokes, The Tings Tings et tout ce genre de groupes Indie Pop/Pop rock made in England. Mais là c'est du Français, s'il vous plait, et même si on leur reprochera une certaine monotonie dans leurs chansons, ça ne gène pas du tout. En fait on apprécie même. J'avais découvert Lasso sur Guitar Hero et, alors que la musique est chiante à jouer, on l'apprécie tellement qu'on est content. Et on est encore plus content de découvrir que le reste de l'album est dans les même sonorité et la même ambiance.



10 - Medus In My Knickers - Metal 2.0

Alors là, c'est l'OVNI de l'année ! Ce groupe c'est l'espace complet ! Faisons simple et concret : Vous prenez de la Dubstep (pas du Skrillex, de la vraie Dubstep), mettez y des riffs et de la batterie type Metal derrière, rajoutez deux voix par dessus qui font du Scream, Growl et du clean, et vous avez MIMK, du "Metal 2.0" comme ils aiment l'appeler. Et bizarrement, je n'ai pas de mot pour décrire le style. C'est ... Ça vient de nulle part ! Avec ma copine et ma coloc, on l'écoute en boucle dans l'appartement sans s'en lasser. Tout est recherché et extrêmement bien trouvé, tout est très bien travaillé et propre, donnant un son pro qui ne devrait pas choquer s'ils en étaient à leur dixième album, ce qui n'est pas le cas.
Si vous aimez la Dubstep, le Metal ou les deux, jetez vous dessus, surtout que l'album est gratuit en MP3 sur leur site (6€ pour l'avoir en .wav), mais n'hésitez pas à leur filer de la thune si vous pouvez (et si vous aimez), ils le méritent vraiment.




BONUS !

Jesus et Paka - Duality

Je mets cet album en bonus pour la simple et bonne raison que vous ne le trouverez pas à la Fnac ou autre, il faut le commander sur leur Bandcamp. Jesus et Paka, ce sont deux mecs qui ont mélangé le Hardcore et l'acoustique. Si on est en droit de se dire que le principe peut paraître absurde, la guitare acoustique ne donnant pas autant de puissance qu'une électrique, il s'avère qu'en application ça rend plus que bien. Ce projet Duality a demandé du temps et de l'argent, et il faut dire que j'ai pas été déçu de mes 10€ dépensés pour "produire" cet album, surtout pour la belle boite et le dessin dédicacé (parce que ne l'oublions pas, Jesus et Paka dessinent aussi). Je vous laisse donc sur cette chanson et ce clip qui envoient clairement du steak de poney au barbecue et vous dis à très bientôt !



lundi 12 novembre 2012

This medal is a lie !

     Et parce qu'en ce moment, j'ai l'impression qu'Electronic Arts nous sort des jeux similaires à des bousins, je ne pouvais laisser échapper ma plus grosse déception de l'année, celle qui fait que je ne dors plus la nuit, celle qui fait je ne m'amuse plus quand je joue, celle qui a brisé mes rêves. Ou pas.
Plus sérieusement, le 25 Octobre passé est sorti Medal of Honor : Warfighter. Ce dernier devait être l’équilibre même du FPS ! Beau et réaliste comme Battlefield, nerveux comme CoD. Le compromis ultime. Celui qui départagerait les joueurs. Même si Medal of Honor était mort lorsque Call of Duty est arrivé, Danger Close avait réussi à légèrement rattraper  l'honneur de la série avec un premier Medal of Honor pas parfait, mais pas dégueu pour un sou.

"Esh ! Bien ou bien ? Tahvu je suis trop un BG quand je massacre des talibans !"

Pourtant, le premier contact avec ce Warfighter est le meilleur. On (re)découvre le Frostbite 2, ce moteur boosté aux stéroïdes pour départager les bons et les très bons PC, avec des belles textures, des effets de lumière réalistes, une occlusion ambiante sympathique ... Bref, c'est joli et c'est fluide en plus.
Mais au fur et à mesure qu'on avance, notre visage se décompose. Gardons le meilleur pour la fin et parlons d'abord du contexte ! En gros (encore que, je grossis pas tant que ça), vous êtes un groupe de soldat d'élite, Tier 1, qui chasse des talibans (encore) qui, cette fois, ont de gros stock de PETN, un explosif des ténèbres sataniques, et veulent tout faire péter ! Pour quelle cause ils font tout ça ? C'est pas important. Ils sont méchants, on est gentils et on va leur péter la gueule à grand coup de Tomahawk. Voilà. Sympa hein ? Et bien évidemment  vous êtes sur le coup et rien ne vous empêchera d'aller dans un village et brûler toute forme de vie, armée ou pas, parce que c'est bien connu, toute personne vivant à moins de 30 kilomètres d'un groupe terroriste ou à moins de 2 kilomètres d'un attentat, sont TOUS des collabo ! Moins de réflexion, plus de sang qu'ils disaient ! L'histoire n'est certes pas le plus important dans ce genre de jeu. C'est même souvent un prétexte simple pour expliquer pourquoi il y a plus de balles dans les poches de mon personnage que d'hommes sur terre. Mais quand même, on a atteint le zéro absolu en terme de motivation et d'objectif.

L'intégration de deux lunettes différentes reste la meilleure idée qu'a proposé ce MOH.

 Mais laissons de côté l'histoire et attaquons-nous au gameplay. Et bien ... il est ... comment dire ... On prend celui de Call of Duty, on y met une IA encore plus stupide avec des pseudo-bonnes idées et voilà. Ou, pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle, des couloirs, des explosions, j'avance, je tire en gardant mon viseur à même hauteur car le recul est pratiquement inexistant dans ce jeu (non mais attends, on rentre pas au Tier 1 en étant sensible au recul tahvu !) et le tour est joué. En fait, je mourais souvent à cause de l'absurdité omniprésente. On s'attend souvent à ce que l'IA reste à couvert et nous contourne, alors qu'elle va juste rester planquée pendant 20 bonnes minutes avant de sortir de son trou quand vous vous dirigez vers la sortie, persuadé que tous le monde est mort. Et ce n'est ici qu'un exemple parmi tant d'autre. Parfois Souvent Une fois sur deux, vous serez obligé de vider une zone de toute forme de talibans, avant de pouvoir aller dans la zone suivante. Si cette IA n'était pas totalement bloquée, on éviterait les petite rages derrière son clavier parce qu'un chenapan a décidé de jouer à cache-cache avec vous. De bonnes heures de folie en perspective, m'voyez !
Les phases de nuits sont nombreuses et empêchent de pleinement profiter du moteur du jeu,
beaucoup plus joli avec un soleil au dessus de sa tête.

Je vous parlais de pseudo-bonnes idées et les énumérer une par une en prenant soin d'expliquer en quoi leur présence est inutile prendrait du temps et des lignes. Je vous parlerai juste du système de brèche, repris de Call of Duty qui consiste à enfoncer une porte avec ses partenaires pour jeter une grenade flash dans la pièce et zigouiller tous les vilains en mode bullet time. Et si vous réussissez quatre headshots, vous débloquerez une différente manière pour enfoncer la porte (Tomahawk, fusil à pompe, barre à mine etc...). Si le principe reste sympa, ce type d'options n'influera que sur le temps que va mettre votre personnage à défoncer une porte en bois. On reviendra alors rapidement sur la première méthode qui est la plus simple et efficace. Ce système aurait pu avoir une autre utilité aussi, celle-ci permettant d'ouvrir soi-même les portes, vu qu'on doit déclencher la brèche. Mais on ne peut la déclencher tant que nos partenaires ne sont pas à proximité, rendant son utilité purement superficielle. Bref, la plupart du temps, on nous propose des idées à la con tout le long du jeu.
Je crois que les mecs chargés des effets spéciaux aiment les films de Michael Bay ...

Concernant le multi, il est à peu près du même niveau que CoD. Les maps sont simples et laides, les systèmes de jeu sont tous basiques au possible et l'interface des menus est à faire pleurer le sens commun. De plus, Danger Close a eu la super méga idée d'intégrer un système de sélection de perso avec sa nationalité et donc son propre style de combat et son équipement qui va avec. Si vous voulez être un bon vieux soldat Français, vous démarrerez avec une classe imposée avant de débloquer les autres. Je n'avais pas vu ce système depuis Call of duty 4, chapeau les gars ! T'es un bourrin de base ? Tiens, voilà un sniper ! La seule bonne idée de ce multi est le mode Escouade, permettant à deux personnes d'être partenaires et de pouvoir se voir à travers les murs, ressusciter sur l'un d'eux, se soigner ou même se ravitailler. Y a plus qu'à espérer qu'un de vos amis ait lui aussi été assez con pour acheter le jeu, car ce mode avec un inconnu est totalement inutile.

... Beaucoup trop...
Warfighter est là pour donner le bon exemple : celui des choses à ne pas faire, comme sortir un jeu bâclé autant en solo qu'en multi, avec des idées sorties du tiroir à crayon ou gribouillées sur un bout de papier pendant une soirée un peu trop arrosée. Rajoutons en plus une morale patriotique prêchant la bonne parole, que se battre contre le terrorisme, c'est mieux que d'être boucher ou plombier, surtout pour la femme qui se doit d'être fière de son chevalier camouflé. La seule chose de bien à retenir, c'est le système de visée qui permet d’alterner entre visée moyenne/courte et longue suivant les armes qu'on possède. Le reste est bon pour être jeté dans la montagne du Destin, avec Liza Monet et Pulko.

mardi 6 novembre 2012

I need a Burnout !

     Cela fait bien longtemps que je n'ai pas posté n'est-ce pas ? Hmmm ... Faut que je me trouve une bonne excuse ... En fait j'ai juste pas joué à grand chose de nouveau depuis Dishonored, et Borderlands 2 est très bon, mais à part vous dire "C'est le premier en mieux" je vois pas quoi dire d'autre. Mais rassure toi jeune sacripant,  je t'amène du LOURD ! Du TRÈS LOURD ! Toi qui es né entre 1986 et 1995, tu dois sûrement faire partie des gens qui, comme moi, se rappellent des longues parties endiablées sur Need For Speed Poursuite infernale, Need for Speed Underground, Carbon, Most Wanted voire même Need for Speed premier du nom. Oui, rappelle toi, ce jeu de course à folle vitesse permettant de piloter des voitures de sport de marques bien burnées. Tu dois aussi faire partie des personnes qui ont vu NFS se tirer dans les pieds avec Undercover et NFS World, pour au final s'être fait rattrapé de justesse par Criterion (Burnout). Hot pursuit était bon c'est vrai, et cette série était en droit de bien finir. Cependant, EA à jugé bon de ne pas s'arrêter maintenant, la cette série des NFS avait encore trop de fans pour se faner 18 ans après. Need for Speed : Most Wanted sort sur consoles et PC, on est donc en droit d'y voir une refonte totale du titre pour servir les fans, il y avait droit d'ailleurs, cet épisode étant l'un des plus honorables. Toujours Criterion aux commandes, je vous fait un rapide tour du propriétaire.


Ah comme ça, il donne bien envie le bougre !

J'étais d'abord sceptique. Une refonte de MW, autant dire "On a plus d'idée alors on ressort le même encore plus beau pour impressionner les kikoo PS3" (Oui insulte moi ! Vas y !), mais au vu des tests et MW étant un de mes préférée, je me suis dit "Pourquoi pas !". Alors déjà on commence fort ! Le jeu me demande encore de me connecter avec son Autolog de mes deux. Ta gueule bordel ! Je veux jouer tout seul ! En mode solo !
Bref, on enchaîne avec une vidéo d'intro me faisant doucement rappeler celle de Burnout Paradise, seule la voix de la gonzesse change, j'ai d'ailleurs l'impression que c'est le robot de Google qui parle. La dame nous explique qu'il y a des "Most Wanted" en ville, et que genre faut conduire dangereusement pour les affronter. Ah. Mais, heu ... C'est pas ça l'histoire normalement. Bon c'est ptet pour ne pas trop avoir l'impression de faire la même chose. C'est pas grave, on enchaîne ! Le jeu se base sur une grande ville (appelons la Patate-City) ouverte où vous pouvez vous balader comme bon vous semble. Les flics rôdent donc faut faire gaffe à ne pas conduire comme un dindon si on ne tient pas à perdre 30 minutes à leur échapper. Il faut faire des courses ou des poursuites pour débloquer d'autre courses et aussi des "upgrades" pour sa voiture et pouvoir combattre les most wanted. Bon c'est plutôt similaire au premier MW pour le coup. Mais vous avez ici le seul point commun entre les deux.


Vous trouviez que les voitures partaient rapidement en accident ? Attendez de piloter ça ...


En effet, ici, pas de tuning Jacky-touch, pas Stop-poursuites, pas de Super-contrôle, pas de cinématiques jouées par des acteurs en carton pâte ! RIEN ! NADA ! ALLEZ VOUS BROSSER ! Vous pouvez juste débloquer des upgrades qui ne changeront que très peu la gueule de votre voiture, même les kit de carrosserie n'y changeront rien. On peut juste passer dans des stations de réparation pour changer sa couleur et ... Wait, WHAT !? Des stations de réparation ?! Comme dans Burnout ? Sérieusement ? Ça y est EA, j'ai compris ton but ultime dans la vie : prendre une licence célèbre qui flanche, y mettre le gameplay d'une autre licence célèbre, mélanger, mettre une bougie dessus et nous l'enfoncer bien profond dans le rectum ! Et encore, je n'ai parlé que d'une ressemblance. On a aussi les takedowns, le système de "Burnout" pour démarrer une mission (accélérer et freiner en même temps), le multi ... C'est simple, TOUT vient de Burnout. C'est presque honteux. Quand j'achète un NFS, je veux jouer à NFS, sinon j'achète un Burnout. Profiter d'un grand nom pour sortir une bouse pareille, c'est encore pire qu'une refonte HD !


Les herses sont le plus difficile à repérer.


En plus, je l'ai sur PC ! Et sur PC, c'est beau c'est sûr, mais brider un beau jeu à 30 FPS et optimiser le bordel en se roulant la tête sur le clavier, ça donne un jeu qui, même tout au max, ne tourne pas de manière fluide sur ma config ! Je vois déjà le manager écrire sur chaque PC du studio "Fuck PC gamer !". Et encore, si le gameplay tenait autant la route que celui de Burnout, ça serait "agréable", MAIS NON ! Il nous ont mis une voiture qui passe en Drift à partir du moment où on freine, occasionnant multiples accidents parce que la voiture est ingérable dans ce genre de situation. De plus, notre voiture est hyper fragile, mais pas tous le temps. Rentrez dans le cul d'une voiture à 50 Km/h et vous êtes à peu près sûr de finir sur le toit. En revanche, prenez vous un barrage de plein fouet à 100 Km/h et vous passerez crème mais pas au dessus. Au dessus c'est sur le capot direct, voire même en position verticale sur le pare-choc avant ! Alors certes, ça fait plus "réaliste", mais dans ces cas là, faites pas des Porsche qui monte à 150 en 1 seconde, et réalisez une physique plus convaincante ! Et puis apparemment, on joue à Burnout, c'est pas fait pour être réaliste !

Le Frostbite 2 s'en sort particulièrement bien sûr ce jeu, que ce soit sur console ou PC,
 dommage qu'il tombe à 20 FPS en ville


 Les course-poursuites sont tout aussi ridicule. En fait, avant, une course-poursuite pouvait rapidement être gérée si on prenait les bons raccourcis et qu'on utilisait au bon moment les Stop-poursuites. Ici, vu que vous n'avez aucune aide, vous passez votre temps à rouler comme un dingue jusqu'à ce que, pour des raisons aussi obscures que les ténèbres, la voiture derrière vous fonce dans un voiture/un mur/une barrière/un poteau (rayez mention inutile). Si par miracle, l'IA ne bug pas, préparez vous à rouler longtemps. Il n'y a plus de système de cachettes, du coup, lorsque vous avez enfin réussi à échapper aux chenapans, vous devez juste rouler ... Jusqu'à ce qu'une voiture de flic vous trouve, vous rentre dedans et vous laisse partir pour lui re-échapper pour qu'en suite on vous re-fonce dedans etc... C'est sans fin. le seul moyen de s'échapper, c'est d'être dans la ville et prendre les petites rues. Je vous raconte pas quand vous vous retrouvez dans la cambrousse ...

... Ne dites rien.


Que dire de plus ? Ce Burnout NFS est décidément moyen. Je ne comprends d'ailleurs pas du tout les notes qu'il a eu sur Jeuxvideo.com et autre. Et même si le jeu se laisse caresser les 40 premières minutes, il devient rapidement insupportable quand on décide vraiment de s'y mettre, avant d'être carrément chiant. On fait des courses, on trouve des voitures, on se fait arrêter (ne cherchez pas, au bout d'un moment, on en a marre de tourner en rond pour rien, on préfère se garer et prendre une prune), on refait des courses ... Et pour quoi au final ? Avoir plein de voitures qui se ressemblent toutes et qui ne changeront pas de gueule du début jusqu'à la fin. A ce prix là, je préfère prendre un vrai Burnout, où le moindre impact ne provoque pas une explosion thermo-nucléaire.



PS : Je vais être franc, tous les screens dispo ne sont pas de moi. J'ai vraiment pas eu envie de faire des screens tellement le jeu était mauvais.

dimanche 21 octobre 2012

I want more of whale oil !

     Il y a ici bas, une loi qui règne sur le marché du jeu vidéo : tout le monde doit pouvoir y jouer. Mets ça sur le dos du capitalisme si tu veux, mais une chose est sûre, c'est surtout pour remonter l'estime des jeux vidéo au sein de la société. Certes, il devient de plus en plus rare de voir des détracteurs sur ce multimédia, mais on se retrouve rapidement avec des jeux trop faciles, trop guidés et surtout pas finis (pour faire de la thune bien sûr). Et pourtant, certains studios résistent à l'envahisseur, c'est d'ailleurs cette résistance qui les rendra plus uniques, plus créatifs et meilleurs que leurs congénères. Sans cette mode ridicule de la facilité, nul doute que ces studios seraient une trentaine voire plus et tous plus banals les uns que les autres. Parmi eux, Arkane studios nous a proposé plus d'un jeux "à l'ancienne", bien que leur premier, Arx Fatalis, était encore dans l'âge d'or du jeu vidéo, en 2002.



Le masque de Corvo n'est pas là que pour cacher son visage.


Cette année, ils reviennent avec un aboutissement final de leurs idées, de leur vision du jeu vidéo. Dishonored prend place dans un monde "Steampunk-Victorien" où l'huile de baleine a au moins autant d'importance qu'une vie humaine. Corvo, garde du corps de l'Impératrice et de sa fille, se retrouve piégé par une personne pas si éloignée de votre entourage, vous rendant coupable du meurtre de la dame et de l'enlèvement de la fille. Grâce aux Loyalistes, la résistance contre l'état totalitaire régnant sur la ville de Dunwall, vous pourrez sortir de taule et trouver le coupable de tout ce chantier. A vous de juger si vous devez rendre justice ou bien prendre une revanche digne d'un des meilleurs soldats du pays. Vous avez le choix. Certes, ce genre de coutume se veut de plus en plus récurrente, mais contrairement à d'habitude, ce ne sont pas vos réponses qui changeront le déroulement mais bien votre façon de faire. Libre à vous de tuer tous les impurs que vous croiserez sur la route, votre honneur ne sera pas pour autant lavé intégralement auprès de ceux qui vous connaissent. L'entassement des corps provoquera aussi une grande invasion de la peste, maladie des bas fonds de Dunwall et amenant en même temps des rats plus féroces qu'un chien de garde.


Le Hound Pits, votre repère, est sûrement l'un des plus beaux endroits de Dunwall.

Si vous tenez à rester le plus discret possible, il faudra alors user de patience et de technique pour ne pas vous faire voir, n'endormir les gardes que lorsque c'est obligatoire et faire en sorte de cacher les gardes dans les bons endroits. Ce travail de titan vous demandera beaucoup d'efforts, qui seront allégé grâce à l'Outsider. Personnage religieux aux ambitions presque douteuses, ce dernier vous filera un coup de pouce en vous donnant ses pouvoirs, tels que la téléportation sur courte distance, l'arrêt du temps, la vision à travers les murs etc... Ces petits avantages vous seront d'une précieuse aide tout au long de l'aventure. Bien entendu, il ne sont pas gratuits, vous devrez ramasser des runes dans les niveaux pour débloquer de nouveaux pouvoirs et les améliorer. D'autres pouvoirs se cachent dans le monde de Dunwall grâce aux charmes d'os, sortes de petites amulettes aux pouvoirs minimes mais utiles comme le fait de pouvoir se déplacer plus rapidement en mode furtif, ou encore de récupérer de la mana en buvant de l'eau. Enfin, Piero, un de vos amis loyalistes, pourra vous fournir tout l'équipement dont vous avez besoin en échange de quelques piéces d'or.



En haut les pouvoirs actifs, en bas les passifs.
Chaque pouvoir possède un niveau 2.


Dishonored est avant tout un jeu d'infiltration, marchant sur les pas de Dark Project, Deus Ex ou encore Bioshock, le jeu essaye de prendre toutes les bonnes choses et les utilisent de la meilleure manière possible tout en proposant une expérience beaucoup moins dirigée, par rapport aux deux derniers cités du moins. Il existe dans chaque niveau au moins 4 chemins différents par objectif de mission, propulsant les chemins à 12 minimum pour faire chaque mission intégralement. Les niveaux ne sont pas immenses, mais ont la faculté d'être sur plusieurs étages. Les égouts, les toits, le deuxième étage, la rue ... Dans Dishonored, si vous choisissez d'aller à un endroit, vous pourrez y aller. Du coup, vous faites votre histoire à votre façon. J'ai eu l'occasion de refaire deux fois le jeu (d'où le temps que j'ai mis à écrire cet article) et en changeant ma façon de faire, en ne tuant pas les même personnes (voire en ne tuant personne) les choses changent. Les rues sont plus sûres, les gens autour de vous vous font confiance etc... Que de plaisir à parcourir une ville à notre image,  pleine de crasses ou de gardes.


Quelques affiches apparaîtront à la suite de vos assassinats.


Accompagné par son charme artistique fou, vous ne mettrez pas longtemps à succomber au désir d'en voir plus, chaque recoin de chaque zone, cet univer impitoyable formé autour d'un type d'ambiance sous exploité dans le milieu, alors qu'il regorge de ressource. Tout comme l'huile de baleine, l'univers de Dishonored brille à nos yeux, il peut même être instable à tel point qu'il devient fragile à la moindre de nos secousses, un pas de trop et c'est le drame. Pourtant on ne pourra s'empêcher de comprendre le comment du pourquoi, connaître les bases et les sources. Chaque bout de papier pouvant être lu, chaque parole d'un clodo du coin peut parfois vous en dire d'avantage sur ce que vous faites et pourquoi vous le faites. Votre but ultime sera, bien sûr, de retrouver le méchant et ramener la fille de la défunte Impératrice, Emily, digne héritière du trône, mais là encore, on titillera votre attention sur le régent actuel du pays et sa religion, le Superviseur, sorte de meneur de mouton d'une société qui se referme et s'emprisonne un peu trop sur elle même.


Voilà une image qui résume l'univers et l'ambiance de Dishonored.


Vous expliquer Dishonored sous toutes ses coutures relèverait de l'impossible et de l'inutile, en plus de vous spoiler intégralement le jeu. Des lignes ne vaudront jamais l'expérience de jeu manette (ou clavier/souris) en main. Mais vous l'aurez sûrement compris, je suis sous le charme. Pour faire simple, je ne m'étais pas autant amusé depuis Deus Ex 3. Avec un univers aussi solide, un gameplay aussi bien maîtrisé et une direction artistique à ne surtout pas lâcher, Arkane tient là l'un des probables jeux de l'année. Je serais tenté d'en demander plus, de vouloir un spin off, la fin ne se prêtant pas du tout à une suite, mais ce serait prendre le risque de tâcher un drap blanc. Si Arkane veut une suite, libre à eux, mais il devront aller lentement et ne pas prendre en compte ce qui les entoure, ça ne gâcherait que leur talent.

La fin d'une mission sera pour vous le moment de voir vos statistiques.
A en juger par le nombre de morts, je m'étais sûrement levé du pied gauche ce jour là.

jeudi 11 octobre 2012

Everyday I'm falling !

     Vous vous souvenez, il y a maintenant 5 mois, je vous ai parlé d'un Resident Evil plus que mauvais. Eh bien ça y est, pour ceux qui ne regardent même pas la télé, la suite tant attendue est sortie et, heureusement, n'a rien à voir. Non, cette nouvelle suite reprend directement depuis les derniers événements des quatrième et cinquième épisodes, ainsi que de l'épisode sorti sur 3DS.
Récompensé et reconnu par tout le monde pour les 3 premiers épisodes principalement, je dois dire que mon préféré de la série restera le quatrième épisode sur Gamecube, dont le CD s'est totalement fait violer par ma console à force d'y jouer. Le cinquième quant à lui, m'avait déçu. Comme dit dans mon récap d'il y a 5 mois, ce dernier était pour moi trop dans un esprit Action et pas assez dans un esprit Resident Evil.
Ce nouvel épisode s'annonce dès le début comme une "révolution" pour reprendre le défunt Steve. En effet, l'histoire ne compte plus un duo permanent mais trois tandems qui succèdent, composé à chaque fois d'un personnage connu et d'un nouveau venu. Ce choix narratif est surtout là pour alterner différentes phases de gameplay et différents lieux. Et si ma première crainte fût que le scénario ne tienne pas la route, je m'inquiétais aussi pour sa durée de vie, qui risquait d'être amputée à cause de l'énorme contenu qui ne tiendrait pas sur un DVD.
Suite épique ou bien signe réel de la mort de la série ? J'ai testé pour vous (et pour moi aussi parce que, hein d'abord) !

Si vous regardez bien vous verrez une femme réalisant une gâterie à une girafe.
Vous allez voir que ça maintenant.

Qu'est-ce qui se passe-t-il ? Pourquoi on se retrouve avec tout ce bordel ? Bon d'abord petit recap des héros :
1. Léon et Héléna
2. Chris et Piers
3. Jake et Sherry

Maintenant, les personnages plus en détail :



Des fois, je me dis que Léon est plus
sexy qu'Héléna.
1 : Léon S. Kennedy, c'est le personnage qu'on incarne dans Resident Evil 2, qui faisait son premier jour de policier et a dû combattre des zombies par milliers en guise de bienvenue. Suite à son évasion, il fût engagé par le Président des Etats Unis (rien que ça) comme garde du corps. Il dût par la suite sauver la fille du président, dans RE4, qui s’était fait enlever par des fanatiques espagnols aux croyances douteuses. Il découvrit l'existence du Plagas, une nouvelle forme de virus zombie qui favorise la mutation de l'hôte et permet un contrôle total de celui-ci, donnant naissances à quelques monstres plutôt gros et dangereux qui vous en veulent plus que tout. Après le sauvetage de la gamine, il gagna une confiance totale auprès du Président.
Héléna, elle, est un nouveau personnage que je vous ne révèlerai pas, pour des soucis de spoil.



A votre avis, lequel joue la fille ?
2 : Chris Redfield est le personnage qu'on incarne dans Resident Evil premier du nom. C'était un Soldat au sein des S.T.A.R.S à l'époque, une unité d'élite d'intervention musclée (dans tous les sens du terme). Ces derniers enquêtaient sur une série de meurtres dans un manoir situé près de la petite ville de Racoon. Une fois sa mission "terminé", Chris monte alors le BSAA, une organisation qui lutte contre le bio-terrorisme. Il va en Afrique pour empêcher une vente d'armes biologiques et remonter à la source, les menant directement à Wesker, le responsable de l'accident biologique de Racoon.
Piers est un membre du BSAA nord-américain. Il a un gros Sniper, une bonne tête brûlée et va épauler Chris dans tout ce bazard.



Difficile de croire que Sherry est plus
vieille que Jake.
3. Jake n'est autre que le fils d'Albert Wesker. Il a hérité de son père sa force surhumaine et son immunité contre les virus. Il travaille principalement en tant que mercenaire principalement et sa plus grande peur reste de ressembler à son père.
Sherry est l'une des survivantes de la tragédie de Racoon City. Elle fut sauvée par Léon et Claire, la sœur de Chris. Elle a maintenant grandi et est un agent fédéral Américain. Son père n'est autre que William Birkin, celui qui s'était inoculé lui-même le Virus-G, une évolution du Virus-T, pendant les événements du second opus.


Voilà pour le topo rapide sur l'historique des personnages. Pour l'histoire, tout commence en Edonnie. Sherry est partie à la recherche de Jake, qui possède apparemment des anticorps spécifiques pour contrer un virus appelé Virus-C. En ce moment même, ce virus est distribué parmi tout les habitants et soldats, un virus qui "devrait donner un coup de fouet". Heureusement, le BSAA est sur le coup et met tout en oeuvre pour endiguer ce virus, qui pour le coup, créée de nouveaux zombies appelés J'avo, des zombies gardant leurs réflexions et la parole et subissant des mutations lorsqu'ils sont mortellement blessés, remplaçant les membres détruits par un truc deux fois plus gros et dangereux.
Six mois plus tard, le virus a réussi à se propager aux États-Unis. A tel point que la Ivy University, siège du président, se retrouve littéralement morte, président inclus. Léon, qui était présent, se retrouve contraint de l'abattre. A l'aide d'Héléna, il devra trouver la source et le responsable de cette épidémie.

Le viseur classique est présent mais optionnel. Personnellement, je préfère sans.

Bon maintenant que les formalité sont faites, que votre cerveau est dans de bonnes conditions et que vous savez de quoi je parle, je vais m'attaquer au reste. Le gameplay d'abord. Celui-ci n'a subi que quelques améliorations par rapport au cinquième épisode. Le principe est toujours le même, une caméra à l'épaule, on vise avec le laser et on tire dans la tête (ou les genoux). Mais on peut déjà s'apercevoir d'un grand bon en avant : on peut tirer et marcher en même temps ! *Confettis*
Si pour certains, cela peut paraître basique comme mécanique de jeu, c'est que vous n'avez pas joué aux précédents épisodes. En effet, malgré le surentrainement de la part des protagonistes, ils étaient incapables de se déplacer en visant, sûrement une interdiction du gouvernement. Mais ceci est de l'histoire ancienne. On a aussi la possibilité de réaliser des esquives, des contres, des plongeons en arrière, de tirer en étant couché au sol, de faire la marche de l'homme crabe et bien d'autres. En fait, le gameplay est comme avant mais en mieux, rendant le jeu beaucoup moins prise de tête. Le système de soin a changé aussi. Avant, on devait combiner des herbes pour donner une substance médicale. Suivant la combinaison, on améliorait sa barre de vie ou bien on récupérait totalement celle-ci.
Maintenant, nos mélanges nous donneront des petites pastilles-miracle. Une pastille nous donne un carré de vie. Si on mélange des herbes vertes on gagne plus de pastilles, et mélanger une herbe rouge avec une herbe verte nous donnera six pastilles d'un coup, de quoi remplir totalement notre barre de vie. Ce système est précis et on se soigne juste en appuyant sur une touche, finis les aller-retours constants dans le menu. Ce même menu a d'ailleurs été optimisé. Là encore, finis les mini temps de chargement entre chaque menu, tout est direct. Mais le jeu ne sera pas en pause pendant ce temps là. Si vous devez faire des mélanges, mettez-vous à l'abri, si vous devez modifier une option de jeu, mettez-vous à l'abri. Les zombies ne vous attendront pas. Enfin, on notera une difficulté plutôt bien dosée, même en normal, j'attaque le mode Professionnel d'ici quelques jours, je sens que je vais en chier bien comme il faut. Notons que cette difficulté se verra allégée grâce à l'ajout d'habilités. Plus vous tuez de zombies et réalisez de bons scores en fin de niveau, plus vous gagnerez de points d'habilités pour s'ajouter 3 bonus parmi d'autres, allant d'une résistance accrue à des dégâts triplés ou l'ajout d'un zoom supplémentaire sur les snipers.

Ustanak est en quelques sorte le petit frère spirituel de Nemesis. Toujours plus pot de colle,
toujours plus increvable, toujours plus laid.


Ce qui a surtout été travaillé sur cet épisode, c'est le mode Multi. Outre le sympathique mode coop en ligne/LAN/Split screen, on a encore et toujours le mode Mercenaries jouable à 2 en coop. Mais là où ça devient intéressant, c'est l’interaction avec d'autres joueurs. En effet, pendant que vous parcourez votre aventure (seul ou à deux), si vous l'avez autorisé, des joueurs peuvent vous rejoindre en tant que zombies puissants pendant que vous enfoncez votre pied dans la bouche de l'un d'eux. Le zombie contrôlé par un joueur ne sera jamais désigné sur l'écran, mais pourra se reconnaitre aisément si son comportement a l'air un peu trop organisé. Vous pouvez également rejoindre d'autres parties sur les serveurs à condition que vous ayez fini au moins une campagne. Autre nouveauté, les intersections. Pendant certaines phases de l'histoire, quatre personnages sont amenés à se rencontrer. Pendant ces passages, quatre joueurs peuvent jouer en même temps. Là encore, il faut l'autoriser à la création de partie et les joueurs sont choisis au hasard. Vu que la plupart du temps, ces intersections se passent pendant des boss, il est très pratique d'avoir une vraie intelligence avec nous, rendant les affrontements plus faciles mais surtout moins prise de tête avec l'IA du jeu. Un gros point fort pour ce côté multi qui se veut très ouvert.

Les J'avo sont très chiants. Vraiment. Leurs multiples transformations vous feront craquer devant votre écran.


Un des gros points forts à chaque épisode de Resident Evil, ce sont ses prouesses graphiques, que ce soit In-game ou en CG. Et bien celui là n'échappe pas à la règle et arrive à sortir littéralement toutes les tripes de ma Xbox, les étaler sur ma figure en me disant "Alors tu les veux les beaux graphismes ?!". Si on peut parfois pester sur les textures dégueulasses ou les chutes de framerates, on ne peut en revanche que tirer sa révérence pour tout ce qui est modèles de personnage, effets spéciaux, particules et autres anti-alliasing. Seules les ombres qui, malgré de nombreux points dynamiques, manquent de précision, mais c'est le prix à payer pour voir autant de points d'ombres par pièce. Bref, vous ne serez pas déçus, surtout si vous jouez sur écran HD. Attention par contre, les développeurs ont poussé le vice de mettre la luminosité générale très faible. Si vous ne voyez rien, c'est normal, c'est fait exprès !


Les combats de boss à 4 sont plutôt sympathiques et offrent des combats plus stratégiques.


Côté durée de vie, c'est là que ça se complique. Tout dépendra de l'art et la manière. Vous êtes habitués aux zombies et autres mutants ? Comptez quinze heures pour finir les trois campagnes en normal. Prévoyez plus si vous êtes une quiche ou un joueur occasionnel. Une fois les 3 campagnes finies, une quatrième campagne qui se débloquera (c'est secret, je dis rien de plus !). Vous aurez aussi le mode Mercenaries qu'il faudra finir au moins une fois avec chaque perso pour débloquer des costumes et d'autres personnages, puis il faudra s'amuser à chopper tous les emblèmes dans chaque niveau pour débloquer des figurines et des dossiers secrets. Et enfin, pour ceux qui en veulent, vous pourrez évidemment refaire des campagnes en difficulté plus élevée. Vous comprendrez donc que donner une durée de vie précise est impossible. Tout dépendra de vous, mais prévoyez au moins vingt heures de jeu, ce qui est plutôt agréable quand on voit la concurrence.

Comme à chaque apparition dans la série, Ada ajoute son lot de mystère atour d'elle.

Et enfin, concernant le scénario, je l'ai trouvé bon. Pas non plus le scénario de l'année mais il réserve son petit lot de surprises et de rebondissements, avec pas mal de révélations et surtout beaucoup, beaucoup de chutes. C'est simple, vous tombez tellement que je croyais atteindre le centre de la terre au bout d'un moment. Mais les trois scénarios se complètent très bien et on ne peut pas en faire qu'un seul, on se doit de tout faire pour tout comprendre, la quatrième est même nécessaire pour comprendre la face cachée de cet immense iceberg transpirant la mort. Cette histoire est agréablement jouée par des acteurs dans toutes les langues cette fois-ci. En effet, les doublages sont disponibles dans plusieurs langues, et plus seulement en anglais comme par le passé, Capcom ayant engagé des doubleurs pour leurs films Resident Evil en images de synthèse, il fallait bien rentabiliser tout ça. C'est surprenant au début mais on s'y fait et on apprécie même avec le temps. A noter que la version Xbox360 comporte un deuxième DVD avec les fichiers langue dessus. Le jeu est, par défaut, en Anglais sous-titré, si vous voulez les voix dans une autre langue, il suffit de les installés à partir du DVD (comptez 500 Mo sur le disque dur), au lieu de changer la langue de la console, comme il faut faire sur PS3.

Ceci est un serpent. Et devinez qui s'en charge de nouveau ?


Vous êtes d'accord avec moi, le tableau de ce Resident Evil 6 est plein à craquer. Y a du bon comme du moins bon mais surtout du très bon. Et il sera difficile, autant pour les fans que pour les néophytes, de décrocher de la manette, surtout si vous êtes collectionneur. Je vous le recommande donc chaudement, avec une préférence pour la version Xbox si vous le voulez en VOSTFR. Ceux qui n'ont pas de console devront attendre encore un peu, la version PC devrait sortir l'année prochaine (et bah oui, c'est ça le développement console). Sur ce, je vous laisse, je retourne buter des zombies à coup de front kick.