Libellés

jeudi 4 avril 2013

Leave me Alone !

 Vous connaissez Slender ? Non ? C'est un peu le cousin chauve en costard-cravate du Crock-Mitaine. Sauf que lui, en plus d'enlever les enfants pour faire on ne sait quoi, il stalk dans la nuit toute personne cherchant à les retrouver, fait de petites apparitions avant de vous tomber dessus et de vous manger (enfin, je crois qu'il vous mange). Bref, un mec pas cool. Certains ont sûrement déjà joués au premier Slender, qui faisait déjà bien trembler les dents de plus d'une personne. Personnellement, ce premier opus n'était pas assez immersif à mon gout, mettez ça sur le dos d'un Amnesia qui m'a beaucoup trop marqué. J'attendais donc cette suite avec impatience, au vu des trailers qui me donner grave envie. En ce 26 mars, Slender : The arrival est enfin sorti pour une dizaine d'euros sur le site officiel (plus cher si vous voulez plus de trucs collectors ou même être généreux tous simplement) ! Et je suis impatient de vous dévoiler de quoi il en retourne ! Enjoy !
 
Ce magnifique Wallpaper résume plutôt bien le jeu.
Tout d'abord, on remarquera un travail sur l'histoire. Bien que celle-ci ne soit pas très explicite, on comprend rapidement que nous sommes une femme qui arrive au beau milieu d'une forêt, où l'on peut observer une maison avec un taux de foutoir plutôt élevé. Ce qui perturbe le plus c'est une fois qu'on arrive à entrer dans une des chambre fermé à clé, alors que la lune brille d'un éclat presque inquiétant. Plusieurs inscriptions apparaissent sur les murs "Leave Me Alone !", "Can you see it ?", toutes sortes de trucs pas forcément rassurants. Vous ramasserez des petits mots ou des lettres qui expliqueront petit à petit ce qui se passe réellement dans ce monde de fou, a vous de parcourir les alentours pour découvrir ce qui se passe sans que Slender-man vous voit.

La première zone consistera à ramasser des pages de dessins
qu'a laissé Kate derrière elle, l'enfant que vous cherchez.


Et ce que je reprochais à son ainée devient du passé, Blue Isle studios a mis le paquet en terme d'immersion. Commençons par son moteur de jeu. Celui-ci est plutôt joli pour un jeu indépendant. Bon certes, les textures sont baveuse, les herbes sont placées au-dessus du sol, et la modélisation de la main de notre personnage laisse à désirer, mais la gestion de lumière et des ombres font suffisamment bien leur boulot pour jouer le cache-misère et nous proposer quelque chose de vraiment agréable à l'oeil.
Mais L'ambiance reste vraiment le point fort de ce jeu. Que ce soit à l'audio comme au visuel, tout est cohérent est super bien fait. Du petit grillon qui chante dans le buisson, au bruit incessant de l'overlay de votre caméra lorsque le Slender est juste derrière vous ou même celui de ses pas lorsque vous progressez dans votre objectif. Ce bruit assourdissant, qui se rythme avec le battement de votre coeur qui s'emballe sous la pression, mais aussi avec celui de l'horloge de votre vie qui passe et qui passe, jusqu’à ce qu'il l'arrête avec ses doigts crochus ...

Généralement, si vous voyez ceci sur votre écran, soit vous
vous retournez rapidement, soit vous faite caca culotte. C'est au choix.

Pour éviter que le jeu ressemble plus à une version HD du titre original, il se démarque un peu plus en offrant de nouveaux décors. La forêt y est encore, mais vous passerez par des mines obscures, des étroites maisons et autres décors renforçant la claustrophobie (attention à ne pas s'enfermer dans les toilettes du coup). Le plus angoissant reste quand même le terrible moment ou il le soleil magnifique et rassurant laisse place à une nuit inquiétante et sombre, parcouru par un brouillard plutôt anormal.
D'autres ennemis que le Slender sont même a prévoir, mais je ne vous en dis pas plus, ça serait dommage de vous brisez une occasion de faire dans votre pantalon. Cependant, malgré la volonté des développeurs de varier le gameplay, celui-ci n'est pas parfait et on se confronte souvent à une répétitivité lassante, qui, sans son ambiance, rabaisse le jeu au simple ramassage de papier ou allumage de générateur à droite, à gauche. Au vu de la taille des zones de jeu qu'il peut générer, on aurait bien vu différents objectifs liés entre eux. À voir si les futures mises à jour ne laisseront pas place à quelque chose du genre, comme à chaque fois dans les jeux indépendants.

Si la forêt vous faisiez peur, attendez d'être dans la mine.

Slender : The arrival reste pour le moment l'un des rares jeux qui ne me fait pas seulement flipper par la surprise, mais réellement par la Peur avec un grand P. celle-ci s'installe confortablement a cotés de vous et parcours votre corps lentement avant de vous mettre un grand coup dans le coeur (occasionnant alors une obligation de changement de caleçons immédiat, sauf si vous aimez trempez dans la pisse chaude). Cependant il n'est pas exempt de défaut, notamment à cause de cette redondance de quêtes. Mais je me dis qu'il aurait sûrement était difficile de ramasser des champignons, nourrir des poules, faire des pattes et tondre le gazon alors qu'un monsieur sans visage avec de grands bras vous court après.

mardi 2 avril 2013

Can I touch yours Joysticks ?

     Quand la plupart des gens me parlent de Tomb Raider, tout se rapporte obligatoirement vers les protubérances mammaires de Lara Croft. Mais qu'on ne se le cache pas, la jolie Lara était faite pour ça, quitte à se taper des heures des plateformes ultras chiantes, autant que celles-ci soient agréables pour notre rétine. Cependant, la société évolue, et à une époque où le jeu vidéo était principalement squatté par des jeunes ados boutonneux, dont les contacts avec le sexe opposé se résument à sa mère (ou sa sœur), ce genre de pratique ne choquait pas tant que ça. Mais de nos jours, le jeu vidéo se veut plus accessible et peut véhiculer certaines idées, comme celle de "Si tu ne ressembles pas à Lara Croft, tu n’es pas parfaite !"... Bon j’exagère (bien que les cours de récrées serait beaucoup plus amusantes avec ce genre de débat), mais il reste important de montrer aux gens qu'on peut être jolie sans avoir un 95F ferme, des fesses rebondies et une taille témoignant le port de corsés ultra serré pendant deux décennies. C'est pourquoi Crystal Dynamics a décidé de faire un reboot de cette série culte, en proposant une aventure réaliste ainsi qu'une Lara beaucoup plus "femme"mais également débutante dans l'art de la survie.

L'île de Yamatai regorge de mystère.


En ce 5 mars 2013, Lara Croft revient sur nos écrans, jeune, frêle mais surtout proportionné et dès le début, j'ai été marqué par son regard. Un regard innocent, un regard plein d'espoir et de foi en l'humanité, ce regard qui en dit long sur l’inexpérience de la demoiselle. Lara à 21 ans, l'âge de maturité américaine. Celle-ci a embarqué sur l'Endurance, un navire qui part en quête de mystère archéologique sur la reine Himiko. Elle et son équipage se retrouve alors pris dans une tempête monstrueuse qui va les faire échouer sur l'île de Yamatai. Lara se retrouvera alors toute seule, au milieu de cadavres et des habitants de l'île (un peu taré sur les bords), et devra retrouver ses amis pour fuir cet enfers.
Voilà un speech qui ressemble bien à du Tomb Raider. Il ne manque plus que les méchants Russes et l'on aura ... Ah bah c'est bon ils sont présent aussi  Donc tous les éléments sont présents pour fournir une bonne aventure "Tomb-raidienne". Oui ce mot est barbare et je dois dire que j'ai réfléchi 2 bonnes minutes pour l'écrire.

Tomb Raider, ce sont des panoramas magnifiques ...


Mais Tomb Raider, comme dit plus haut, c'est surtout du visuel. Et je dois dire que votre rétine sera on ne peut plus flattée. Bien au-delà de l'apparence plantureuse de la belle, le moteur graphique fourni sera plus que satisfaisant, autant sur consoles que sur PC. À noter que, une fois n'est pas coutume, la version PC profite bien évidemment de paramètre graphique poussé, comme des Textures HD, de la Tesselation, etc.. Mais surtout l'intégration d'une nouvelle technologie de la part d'AMD qui répond au nom de TressFX. Ceci permet d'afficher des cheveux de meilleure qualité avec une modélisation cheveu par cheveu sur la tête du perso. Autant vous dire que vous aurez intérêt à avoir une grosse machine pour faire tourner cette technologie. D'ailleurs le jeu est gourmand à haute résolution, mais possède suffisamment d'options pour tourner sur une grande partie des machines. À noter que le jeu reste plus optimisé sur AMD (un cas suffisamment rare pour être soulevé). Pour un ordre d'idée, avec ma config, je tourne en 1080p, tout à fond, seul les détails sont mis en élevé pour réduire la distance d'affichage dans certains endroits et rester au-dessus des 30 FPS et le TressFX désactiver (celui-ci tourne assez mal sur une "simple" 660Ti).
Cependant, si votre choix s'est porté vers la version console pour X raisons, celle-ci est très jolie, malgré les feuillages un peu dégueulasses.

...Et puis des trucs morbides

Bon, je vous vois taper du pied. Qu'en retourne-t-il de ce jeu ? Après tout, c'est important le Gameplay ! Et bien, jeunes gens, sachez que le contenu est à la hauteur (voir plus) du papier cadeau. Crystal Dynamics nous sert là un mélange entre Tomb Raider Legend et Far Cry 3, le tout saupoudré de quelques idées originales. Les phases de plateformes et d'action sont agréablement bien balancées histoire que le joueur moyen soit gâté sur les deux fronts. De plus, si ce dernier veut plus de plateformes, la map du jeu est un monde semi-ouvert avec plusieurs zones qu'on pourra revisiter à n'importe quel moment. Chaque zones possèdent des recoins à explorer et sont remplis d'objet à collectionner.
Les phases d'actions, elles, ne manquent pas de pêche, bien que l'IA soit un peu idiote au point de se planquer derrière des barils explosifs. Cependant, vous aurez une bonne liberté dans vos mouvements et vous pourrez appréhender la plupart des combats de la manière que vous voulez, bien que la plus silencieuse est souvent la plus fun. Dommage quand même que le système d'arbre de compétence vienne nous faciliter les choses.
Les amateurs d'arme à feu seront un peu déçus du maigre arsenal disponible, même si, au final, on jouera beaucoup avec l'arc, pas aussi puissant que celui de Crysis 3, mais quand même. Les énigmes, elles, restent simples, même si, suivant la logique de chacun, une ou deux énigmes devraient vous poser problème, car vous ne la comprendrez tous simplement pas (ça m'est arrivé et on se sent très con). Dans ces cas là, pensez à appuyer sur la touche pour activer l'instinct de Lara et surtout, tentez des trucs qui vous paraissent débiles (des fois, ça fait ses preuves). Enfin, la faible présence d'armes est compensée par une customisation de celles-ci au fur et à mesures qu'on ramasse des matériaux sur les cadavres et les caisses qui traînent. 



La technologie TressFX de AMD rajoute un petit plus sur Lara.

Dommage qu'il est plus gourmand que du PhysX.


En conclusion, ce reboot de Tomb Raider est une franche réussite qui ravira les fans, les moins fans ou même ceux qui n'ont jamais joué aux anciens. Plus jolie, plus maniable, plus libre, Lara nous charme plus avec ses possibilités et son caractère qu'avec ses formes, ce qui la rend plus ravissante que jamais. Malgré tout, on ne pourra pas s'empêcher de pester contre la voix française de cette dernière (que l'on doit Alice David, qui à jouer dans Bref) qui a tendance à être nunuche, même dans des situation sérieuse. Si vous êtes un pro de Tomb Raider ou même de la survie, je ne peux que vous conseiller de le commencer en difficile, sous peine de s'ennuyer un peu par tant de faciliter (ou alors ne jouez qu'avec l'arc, en étant le plus discret possible, y a de la difficulté là !)

PS : Un petit message d'excuse pour le temps qu'a mit cet article à venir (c'pas comme si le jeu était sorti y a un mois). J'étais débordé par le boulot et par Millenium, et mon temps de repos débordé allègrement sur mon temps d'écriture. Je pense maintenant reprendre un rythme beaucoup plus normal