Ce magnifique Wallpaper résume plutôt bien le jeu. |
Tout d'abord, on remarquera un travail sur l'histoire. Bien que celle-ci ne soit pas très explicite, on comprend rapidement que nous sommes une femme qui arrive au beau milieu d'une forêt, où l'on peut observer une maison avec un taux de foutoir plutôt élevé. Ce qui perturbe le plus c'est une fois qu'on arrive à entrer dans une des chambre fermé à clé, alors que la lune brille d'un éclat presque inquiétant. Plusieurs inscriptions apparaissent sur les murs "Leave Me Alone !", "Can you see it ?", toutes sortes de trucs pas forcément rassurants. Vous ramasserez des petits mots ou des lettres qui expliqueront petit à petit ce qui se passe réellement dans ce monde de fou, a vous de parcourir les alentours pour découvrir ce qui se passe sans que Slender-man vous voit.
La première zone consistera à ramasser des pages de dessins qu'a laissé Kate derrière elle, l'enfant que vous cherchez. |
Et ce que je reprochais à son ainée devient du passé, Blue Isle studios a mis le paquet en terme d'immersion. Commençons par son moteur de jeu. Celui-ci est plutôt joli pour un jeu indépendant. Bon certes, les textures sont baveuse, les herbes sont placées au-dessus du sol, et la modélisation de la main de notre personnage laisse à désirer, mais la gestion de lumière et des ombres font suffisamment bien leur boulot pour jouer le cache-misère et nous proposer quelque chose de vraiment agréable à l'oeil.
Mais L'ambiance reste vraiment le point fort de ce jeu. Que ce soit à l'audio comme au visuel, tout est cohérent est super bien fait. Du petit grillon qui chante dans le buisson, au bruit incessant de l'overlay de votre caméra lorsque le Slender est juste derrière vous ou même celui de ses pas lorsque vous progressez dans votre objectif. Ce bruit assourdissant, qui se rythme avec le battement de votre coeur qui s'emballe sous la pression, mais aussi avec celui de l'horloge de votre vie qui passe et qui passe, jusqu’à ce qu'il l'arrête avec ses doigts crochus ...
Généralement, si vous voyez ceci sur votre écran, soit vous vous retournez rapidement, soit vous faite caca culotte. C'est au choix. |
Pour éviter que le jeu ressemble plus à une version HD du titre original, il se démarque un peu plus en offrant de nouveaux décors. La forêt y est encore, mais vous passerez par des mines obscures, des étroites maisons et autres décors renforçant la claustrophobie (attention à ne pas s'enfermer dans les toilettes du coup). Le plus angoissant reste quand même le terrible moment ou il le soleil magnifique et rassurant laisse place à une nuit inquiétante et sombre, parcouru par un brouillard plutôt anormal.
D'autres ennemis que le Slender sont même a prévoir, mais je ne vous en dis pas plus, ça serait dommage de vous brisez une occasion de faire dans votre pantalon. Cependant, malgré la volonté des développeurs de varier le gameplay, celui-ci n'est pas parfait et on se confronte souvent à une répétitivité lassante, qui, sans son ambiance, rabaisse le jeu au simple ramassage de papier ou allumage de générateur à droite, à gauche. Au vu de la taille des zones de jeu qu'il peut générer, on aurait bien vu différents objectifs liés entre eux. À voir si les futures mises à jour ne laisseront pas place à quelque chose du genre, comme à chaque fois dans les jeux indépendants.
Si la forêt vous faisiez peur, attendez d'être dans la mine. |
Slender : The arrival reste pour le moment l'un des rares jeux qui ne me fait pas seulement flipper par la surprise, mais réellement par la Peur avec un grand P. celle-ci s'installe confortablement a cotés de vous et parcours votre corps lentement avant de vous mettre un grand coup dans le coeur (occasionnant alors une obligation de changement de caleçons immédiat, sauf si vous aimez trempez dans la pisse chaude). Cependant il n'est pas exempt de défaut, notamment à cause de cette redondance de quêtes. Mais je me dis qu'il aurait sûrement était difficile de ramasser des champignons, nourrir des poules, faire des pattes et tondre le gazon alors qu'un monsieur sans visage avec de grands bras vous court après.