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dimanche 21 octobre 2012

I want more of whale oil !

     Il y a ici bas, une loi qui règne sur le marché du jeu vidéo : tout le monde doit pouvoir y jouer. Mets ça sur le dos du capitalisme si tu veux, mais une chose est sûre, c'est surtout pour remonter l'estime des jeux vidéo au sein de la société. Certes, il devient de plus en plus rare de voir des détracteurs sur ce multimédia, mais on se retrouve rapidement avec des jeux trop faciles, trop guidés et surtout pas finis (pour faire de la thune bien sûr). Et pourtant, certains studios résistent à l'envahisseur, c'est d'ailleurs cette résistance qui les rendra plus uniques, plus créatifs et meilleurs que leurs congénères. Sans cette mode ridicule de la facilité, nul doute que ces studios seraient une trentaine voire plus et tous plus banals les uns que les autres. Parmi eux, Arkane studios nous a proposé plus d'un jeux "à l'ancienne", bien que leur premier, Arx Fatalis, était encore dans l'âge d'or du jeu vidéo, en 2002.



Le masque de Corvo n'est pas là que pour cacher son visage.


Cette année, ils reviennent avec un aboutissement final de leurs idées, de leur vision du jeu vidéo. Dishonored prend place dans un monde "Steampunk-Victorien" où l'huile de baleine a au moins autant d'importance qu'une vie humaine. Corvo, garde du corps de l'Impératrice et de sa fille, se retrouve piégé par une personne pas si éloignée de votre entourage, vous rendant coupable du meurtre de la dame et de l'enlèvement de la fille. Grâce aux Loyalistes, la résistance contre l'état totalitaire régnant sur la ville de Dunwall, vous pourrez sortir de taule et trouver le coupable de tout ce chantier. A vous de juger si vous devez rendre justice ou bien prendre une revanche digne d'un des meilleurs soldats du pays. Vous avez le choix. Certes, ce genre de coutume se veut de plus en plus récurrente, mais contrairement à d'habitude, ce ne sont pas vos réponses qui changeront le déroulement mais bien votre façon de faire. Libre à vous de tuer tous les impurs que vous croiserez sur la route, votre honneur ne sera pas pour autant lavé intégralement auprès de ceux qui vous connaissent. L'entassement des corps provoquera aussi une grande invasion de la peste, maladie des bas fonds de Dunwall et amenant en même temps des rats plus féroces qu'un chien de garde.


Le Hound Pits, votre repère, est sûrement l'un des plus beaux endroits de Dunwall.

Si vous tenez à rester le plus discret possible, il faudra alors user de patience et de technique pour ne pas vous faire voir, n'endormir les gardes que lorsque c'est obligatoire et faire en sorte de cacher les gardes dans les bons endroits. Ce travail de titan vous demandera beaucoup d'efforts, qui seront allégé grâce à l'Outsider. Personnage religieux aux ambitions presque douteuses, ce dernier vous filera un coup de pouce en vous donnant ses pouvoirs, tels que la téléportation sur courte distance, l'arrêt du temps, la vision à travers les murs etc... Ces petits avantages vous seront d'une précieuse aide tout au long de l'aventure. Bien entendu, il ne sont pas gratuits, vous devrez ramasser des runes dans les niveaux pour débloquer de nouveaux pouvoirs et les améliorer. D'autres pouvoirs se cachent dans le monde de Dunwall grâce aux charmes d'os, sortes de petites amulettes aux pouvoirs minimes mais utiles comme le fait de pouvoir se déplacer plus rapidement en mode furtif, ou encore de récupérer de la mana en buvant de l'eau. Enfin, Piero, un de vos amis loyalistes, pourra vous fournir tout l'équipement dont vous avez besoin en échange de quelques piéces d'or.



En haut les pouvoirs actifs, en bas les passifs.
Chaque pouvoir possède un niveau 2.


Dishonored est avant tout un jeu d'infiltration, marchant sur les pas de Dark Project, Deus Ex ou encore Bioshock, le jeu essaye de prendre toutes les bonnes choses et les utilisent de la meilleure manière possible tout en proposant une expérience beaucoup moins dirigée, par rapport aux deux derniers cités du moins. Il existe dans chaque niveau au moins 4 chemins différents par objectif de mission, propulsant les chemins à 12 minimum pour faire chaque mission intégralement. Les niveaux ne sont pas immenses, mais ont la faculté d'être sur plusieurs étages. Les égouts, les toits, le deuxième étage, la rue ... Dans Dishonored, si vous choisissez d'aller à un endroit, vous pourrez y aller. Du coup, vous faites votre histoire à votre façon. J'ai eu l'occasion de refaire deux fois le jeu (d'où le temps que j'ai mis à écrire cet article) et en changeant ma façon de faire, en ne tuant pas les même personnes (voire en ne tuant personne) les choses changent. Les rues sont plus sûres, les gens autour de vous vous font confiance etc... Que de plaisir à parcourir une ville à notre image,  pleine de crasses ou de gardes.


Quelques affiches apparaîtront à la suite de vos assassinats.


Accompagné par son charme artistique fou, vous ne mettrez pas longtemps à succomber au désir d'en voir plus, chaque recoin de chaque zone, cet univer impitoyable formé autour d'un type d'ambiance sous exploité dans le milieu, alors qu'il regorge de ressource. Tout comme l'huile de baleine, l'univers de Dishonored brille à nos yeux, il peut même être instable à tel point qu'il devient fragile à la moindre de nos secousses, un pas de trop et c'est le drame. Pourtant on ne pourra s'empêcher de comprendre le comment du pourquoi, connaître les bases et les sources. Chaque bout de papier pouvant être lu, chaque parole d'un clodo du coin peut parfois vous en dire d'avantage sur ce que vous faites et pourquoi vous le faites. Votre but ultime sera, bien sûr, de retrouver le méchant et ramener la fille de la défunte Impératrice, Emily, digne héritière du trône, mais là encore, on titillera votre attention sur le régent actuel du pays et sa religion, le Superviseur, sorte de meneur de mouton d'une société qui se referme et s'emprisonne un peu trop sur elle même.


Voilà une image qui résume l'univers et l'ambiance de Dishonored.


Vous expliquer Dishonored sous toutes ses coutures relèverait de l'impossible et de l'inutile, en plus de vous spoiler intégralement le jeu. Des lignes ne vaudront jamais l'expérience de jeu manette (ou clavier/souris) en main. Mais vous l'aurez sûrement compris, je suis sous le charme. Pour faire simple, je ne m'étais pas autant amusé depuis Deus Ex 3. Avec un univers aussi solide, un gameplay aussi bien maîtrisé et une direction artistique à ne surtout pas lâcher, Arkane tient là l'un des probables jeux de l'année. Je serais tenté d'en demander plus, de vouloir un spin off, la fin ne se prêtant pas du tout à une suite, mais ce serait prendre le risque de tâcher un drap blanc. Si Arkane veut une suite, libre à eux, mais il devront aller lentement et ne pas prendre en compte ce qui les entoure, ça ne gâcherait que leur talent.

La fin d'une mission sera pour vous le moment de voir vos statistiques.
A en juger par le nombre de morts, je m'étais sûrement levé du pied gauche ce jour là.

jeudi 11 octobre 2012

Everyday I'm falling !

     Vous vous souvenez, il y a maintenant 5 mois, je vous ai parlé d'un Resident Evil plus que mauvais. Eh bien ça y est, pour ceux qui ne regardent même pas la télé, la suite tant attendue est sortie et, heureusement, n'a rien à voir. Non, cette nouvelle suite reprend directement depuis les derniers événements des quatrième et cinquième épisodes, ainsi que de l'épisode sorti sur 3DS.
Récompensé et reconnu par tout le monde pour les 3 premiers épisodes principalement, je dois dire que mon préféré de la série restera le quatrième épisode sur Gamecube, dont le CD s'est totalement fait violer par ma console à force d'y jouer. Le cinquième quant à lui, m'avait déçu. Comme dit dans mon récap d'il y a 5 mois, ce dernier était pour moi trop dans un esprit Action et pas assez dans un esprit Resident Evil.
Ce nouvel épisode s'annonce dès le début comme une "révolution" pour reprendre le défunt Steve. En effet, l'histoire ne compte plus un duo permanent mais trois tandems qui succèdent, composé à chaque fois d'un personnage connu et d'un nouveau venu. Ce choix narratif est surtout là pour alterner différentes phases de gameplay et différents lieux. Et si ma première crainte fût que le scénario ne tienne pas la route, je m'inquiétais aussi pour sa durée de vie, qui risquait d'être amputée à cause de l'énorme contenu qui ne tiendrait pas sur un DVD.
Suite épique ou bien signe réel de la mort de la série ? J'ai testé pour vous (et pour moi aussi parce que, hein d'abord) !

Si vous regardez bien vous verrez une femme réalisant une gâterie à une girafe.
Vous allez voir que ça maintenant.

Qu'est-ce qui se passe-t-il ? Pourquoi on se retrouve avec tout ce bordel ? Bon d'abord petit recap des héros :
1. Léon et Héléna
2. Chris et Piers
3. Jake et Sherry

Maintenant, les personnages plus en détail :



Des fois, je me dis que Léon est plus
sexy qu'Héléna.
1 : Léon S. Kennedy, c'est le personnage qu'on incarne dans Resident Evil 2, qui faisait son premier jour de policier et a dû combattre des zombies par milliers en guise de bienvenue. Suite à son évasion, il fût engagé par le Président des Etats Unis (rien que ça) comme garde du corps. Il dût par la suite sauver la fille du président, dans RE4, qui s’était fait enlever par des fanatiques espagnols aux croyances douteuses. Il découvrit l'existence du Plagas, une nouvelle forme de virus zombie qui favorise la mutation de l'hôte et permet un contrôle total de celui-ci, donnant naissances à quelques monstres plutôt gros et dangereux qui vous en veulent plus que tout. Après le sauvetage de la gamine, il gagna une confiance totale auprès du Président.
Héléna, elle, est un nouveau personnage que je vous ne révèlerai pas, pour des soucis de spoil.



A votre avis, lequel joue la fille ?
2 : Chris Redfield est le personnage qu'on incarne dans Resident Evil premier du nom. C'était un Soldat au sein des S.T.A.R.S à l'époque, une unité d'élite d'intervention musclée (dans tous les sens du terme). Ces derniers enquêtaient sur une série de meurtres dans un manoir situé près de la petite ville de Racoon. Une fois sa mission "terminé", Chris monte alors le BSAA, une organisation qui lutte contre le bio-terrorisme. Il va en Afrique pour empêcher une vente d'armes biologiques et remonter à la source, les menant directement à Wesker, le responsable de l'accident biologique de Racoon.
Piers est un membre du BSAA nord-américain. Il a un gros Sniper, une bonne tête brûlée et va épauler Chris dans tout ce bazard.



Difficile de croire que Sherry est plus
vieille que Jake.
3. Jake n'est autre que le fils d'Albert Wesker. Il a hérité de son père sa force surhumaine et son immunité contre les virus. Il travaille principalement en tant que mercenaire principalement et sa plus grande peur reste de ressembler à son père.
Sherry est l'une des survivantes de la tragédie de Racoon City. Elle fut sauvée par Léon et Claire, la sœur de Chris. Elle a maintenant grandi et est un agent fédéral Américain. Son père n'est autre que William Birkin, celui qui s'était inoculé lui-même le Virus-G, une évolution du Virus-T, pendant les événements du second opus.


Voilà pour le topo rapide sur l'historique des personnages. Pour l'histoire, tout commence en Edonnie. Sherry est partie à la recherche de Jake, qui possède apparemment des anticorps spécifiques pour contrer un virus appelé Virus-C. En ce moment même, ce virus est distribué parmi tout les habitants et soldats, un virus qui "devrait donner un coup de fouet". Heureusement, le BSAA est sur le coup et met tout en oeuvre pour endiguer ce virus, qui pour le coup, créée de nouveaux zombies appelés J'avo, des zombies gardant leurs réflexions et la parole et subissant des mutations lorsqu'ils sont mortellement blessés, remplaçant les membres détruits par un truc deux fois plus gros et dangereux.
Six mois plus tard, le virus a réussi à se propager aux États-Unis. A tel point que la Ivy University, siège du président, se retrouve littéralement morte, président inclus. Léon, qui était présent, se retrouve contraint de l'abattre. A l'aide d'Héléna, il devra trouver la source et le responsable de cette épidémie.

Le viseur classique est présent mais optionnel. Personnellement, je préfère sans.

Bon maintenant que les formalité sont faites, que votre cerveau est dans de bonnes conditions et que vous savez de quoi je parle, je vais m'attaquer au reste. Le gameplay d'abord. Celui-ci n'a subi que quelques améliorations par rapport au cinquième épisode. Le principe est toujours le même, une caméra à l'épaule, on vise avec le laser et on tire dans la tête (ou les genoux). Mais on peut déjà s'apercevoir d'un grand bon en avant : on peut tirer et marcher en même temps ! *Confettis*
Si pour certains, cela peut paraître basique comme mécanique de jeu, c'est que vous n'avez pas joué aux précédents épisodes. En effet, malgré le surentrainement de la part des protagonistes, ils étaient incapables de se déplacer en visant, sûrement une interdiction du gouvernement. Mais ceci est de l'histoire ancienne. On a aussi la possibilité de réaliser des esquives, des contres, des plongeons en arrière, de tirer en étant couché au sol, de faire la marche de l'homme crabe et bien d'autres. En fait, le gameplay est comme avant mais en mieux, rendant le jeu beaucoup moins prise de tête. Le système de soin a changé aussi. Avant, on devait combiner des herbes pour donner une substance médicale. Suivant la combinaison, on améliorait sa barre de vie ou bien on récupérait totalement celle-ci.
Maintenant, nos mélanges nous donneront des petites pastilles-miracle. Une pastille nous donne un carré de vie. Si on mélange des herbes vertes on gagne plus de pastilles, et mélanger une herbe rouge avec une herbe verte nous donnera six pastilles d'un coup, de quoi remplir totalement notre barre de vie. Ce système est précis et on se soigne juste en appuyant sur une touche, finis les aller-retours constants dans le menu. Ce même menu a d'ailleurs été optimisé. Là encore, finis les mini temps de chargement entre chaque menu, tout est direct. Mais le jeu ne sera pas en pause pendant ce temps là. Si vous devez faire des mélanges, mettez-vous à l'abri, si vous devez modifier une option de jeu, mettez-vous à l'abri. Les zombies ne vous attendront pas. Enfin, on notera une difficulté plutôt bien dosée, même en normal, j'attaque le mode Professionnel d'ici quelques jours, je sens que je vais en chier bien comme il faut. Notons que cette difficulté se verra allégée grâce à l'ajout d'habilités. Plus vous tuez de zombies et réalisez de bons scores en fin de niveau, plus vous gagnerez de points d'habilités pour s'ajouter 3 bonus parmi d'autres, allant d'une résistance accrue à des dégâts triplés ou l'ajout d'un zoom supplémentaire sur les snipers.

Ustanak est en quelques sorte le petit frère spirituel de Nemesis. Toujours plus pot de colle,
toujours plus increvable, toujours plus laid.


Ce qui a surtout été travaillé sur cet épisode, c'est le mode Multi. Outre le sympathique mode coop en ligne/LAN/Split screen, on a encore et toujours le mode Mercenaries jouable à 2 en coop. Mais là où ça devient intéressant, c'est l’interaction avec d'autres joueurs. En effet, pendant que vous parcourez votre aventure (seul ou à deux), si vous l'avez autorisé, des joueurs peuvent vous rejoindre en tant que zombies puissants pendant que vous enfoncez votre pied dans la bouche de l'un d'eux. Le zombie contrôlé par un joueur ne sera jamais désigné sur l'écran, mais pourra se reconnaitre aisément si son comportement a l'air un peu trop organisé. Vous pouvez également rejoindre d'autres parties sur les serveurs à condition que vous ayez fini au moins une campagne. Autre nouveauté, les intersections. Pendant certaines phases de l'histoire, quatre personnages sont amenés à se rencontrer. Pendant ces passages, quatre joueurs peuvent jouer en même temps. Là encore, il faut l'autoriser à la création de partie et les joueurs sont choisis au hasard. Vu que la plupart du temps, ces intersections se passent pendant des boss, il est très pratique d'avoir une vraie intelligence avec nous, rendant les affrontements plus faciles mais surtout moins prise de tête avec l'IA du jeu. Un gros point fort pour ce côté multi qui se veut très ouvert.

Les J'avo sont très chiants. Vraiment. Leurs multiples transformations vous feront craquer devant votre écran.


Un des gros points forts à chaque épisode de Resident Evil, ce sont ses prouesses graphiques, que ce soit In-game ou en CG. Et bien celui là n'échappe pas à la règle et arrive à sortir littéralement toutes les tripes de ma Xbox, les étaler sur ma figure en me disant "Alors tu les veux les beaux graphismes ?!". Si on peut parfois pester sur les textures dégueulasses ou les chutes de framerates, on ne peut en revanche que tirer sa révérence pour tout ce qui est modèles de personnage, effets spéciaux, particules et autres anti-alliasing. Seules les ombres qui, malgré de nombreux points dynamiques, manquent de précision, mais c'est le prix à payer pour voir autant de points d'ombres par pièce. Bref, vous ne serez pas déçus, surtout si vous jouez sur écran HD. Attention par contre, les développeurs ont poussé le vice de mettre la luminosité générale très faible. Si vous ne voyez rien, c'est normal, c'est fait exprès !


Les combats de boss à 4 sont plutôt sympathiques et offrent des combats plus stratégiques.


Côté durée de vie, c'est là que ça se complique. Tout dépendra de l'art et la manière. Vous êtes habitués aux zombies et autres mutants ? Comptez quinze heures pour finir les trois campagnes en normal. Prévoyez plus si vous êtes une quiche ou un joueur occasionnel. Une fois les 3 campagnes finies, une quatrième campagne qui se débloquera (c'est secret, je dis rien de plus !). Vous aurez aussi le mode Mercenaries qu'il faudra finir au moins une fois avec chaque perso pour débloquer des costumes et d'autres personnages, puis il faudra s'amuser à chopper tous les emblèmes dans chaque niveau pour débloquer des figurines et des dossiers secrets. Et enfin, pour ceux qui en veulent, vous pourrez évidemment refaire des campagnes en difficulté plus élevée. Vous comprendrez donc que donner une durée de vie précise est impossible. Tout dépendra de vous, mais prévoyez au moins vingt heures de jeu, ce qui est plutôt agréable quand on voit la concurrence.

Comme à chaque apparition dans la série, Ada ajoute son lot de mystère atour d'elle.

Et enfin, concernant le scénario, je l'ai trouvé bon. Pas non plus le scénario de l'année mais il réserve son petit lot de surprises et de rebondissements, avec pas mal de révélations et surtout beaucoup, beaucoup de chutes. C'est simple, vous tombez tellement que je croyais atteindre le centre de la terre au bout d'un moment. Mais les trois scénarios se complètent très bien et on ne peut pas en faire qu'un seul, on se doit de tout faire pour tout comprendre, la quatrième est même nécessaire pour comprendre la face cachée de cet immense iceberg transpirant la mort. Cette histoire est agréablement jouée par des acteurs dans toutes les langues cette fois-ci. En effet, les doublages sont disponibles dans plusieurs langues, et plus seulement en anglais comme par le passé, Capcom ayant engagé des doubleurs pour leurs films Resident Evil en images de synthèse, il fallait bien rentabiliser tout ça. C'est surprenant au début mais on s'y fait et on apprécie même avec le temps. A noter que la version Xbox360 comporte un deuxième DVD avec les fichiers langue dessus. Le jeu est, par défaut, en Anglais sous-titré, si vous voulez les voix dans une autre langue, il suffit de les installés à partir du DVD (comptez 500 Mo sur le disque dur), au lieu de changer la langue de la console, comme il faut faire sur PS3.

Ceci est un serpent. Et devinez qui s'en charge de nouveau ?


Vous êtes d'accord avec moi, le tableau de ce Resident Evil 6 est plein à craquer. Y a du bon comme du moins bon mais surtout du très bon. Et il sera difficile, autant pour les fans que pour les néophytes, de décrocher de la manette, surtout si vous êtes collectionneur. Je vous le recommande donc chaudement, avec une préférence pour la version Xbox si vous le voulez en VOSTFR. Ceux qui n'ont pas de console devront attendre encore un peu, la version PC devrait sortir l'année prochaine (et bah oui, c'est ça le développement console). Sur ce, je vous laisse, je retourne buter des zombies à coup de front kick.

jeudi 4 octobre 2012

Tiny Test : Session 2 !

     Vous l'aurez sûrement compris en lisant le titre de cet article, je repart pour un mini-test ! *Jingle* Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas le début d'un élan de feignantise de ma part, c'est juste que j'ai récemment jouer à quelques jeux qui sont, certes, pas mauvais, mais dont le test complet nécessiterait 3 lignes et deux virgules, tellement le principe et le contenu est simple. Autant faire une économie d'article, à défaut du papier.

SoulCalibur V :


Heureusement, Ivy et ses deux arguments
sont toujours de la partie.
Et on commence avec du gros, du lourd, avec Soul Calibur V, qui fût pour moi le moment où ma vie à basculée. Ces longues nuits où je jouer tranquillement se sont transformées en soirées furieuses à s'entrainer, à rager et à essayer de poutrer des Finlandais sur le live. Disons le clairement, ce SC est bon, mais toujours pas à la hauteur du deuxième du nom (que voulez vous, on me met Link dans un jeux de bastons, on peut être sur que je vais kiffer !). J'apprécie quand même la personnalisation de personnages qui permet de faire des combattant(e)s diablement stylés ou au contraire des personnages tellement ridicule que plus d'un seront destabiliser en le voyant. J'aime moins le remplacement de certains personnages par d'autre beaucoup moins charismatiques (je pense notamment à Taki remplacer odieusement par sa soeur au charisme d'huitre) ainsi que la programmation de l'IA qui te fait de l'anti-jeu, encore pire qu'un mauvais joueur sur le live.


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Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm 2 :


On peut voir ici même comment Sasuke drague Naruto.
Le clin d'oeil, outil de séduction redoutable.


Sacré Naruto, toujours le moyens d'avoir des noms de jeux à la rallonge. Malgré mon retard immense, autant sur le manga que sur les jeux, j’apprécie toujours autant les déclinaisons vidéo-ludique (ou pas) de cette licence, qui font remonté en moi le jeune otaku qui s'est endormi il y a de cela une moitié de décennie. Certes, c'est pas le genre de jeu de baston où tu dois réfléchir pour faire des coups, mais la mise en scènes et la direction graphique m'enchante toujours autant. Et que l'on soit fan ou pas, le mode histoire est appréciable, malgré la lenteur extrême bien présente dans les phases de déplacement (allez d'un point A au point B à pied, avec des dialogues stupides et interminables entre les deux). A posséder si on a des potes avec qui jouer !


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Street Fighter x Tekken :


En plus d'être un pièges pour les hommes,
Poison est aussi fatale sur le terrains de combat.
Je viens de me rendre compte que j'ai passer un mois à faire que des jeux de versus fighting. Une forme pathologique de perte de confiance en sois et un besoin de prouver quelques choses ? Ou pas. J'ai juste eu l'occasions de jouer à tous ça. Plus serieusement, STxT (comme on le nomme en version texte par ce que c'est long) est pour moi la petite surprise. Je suis pas un grand fan de Street Fighter, je pense que c'était pour moi la limite du jeux de combats prises de têtes. En revanche Tekken, c'est toute ma jeunesse *Voix de vieux*. Du coup, le mélange des deux est appréciables, même si on garde le gameplay Street fighter avec une ou deux features en plus. Mais les combos reste assez basique pour tous le monde et l'IA est gérable pour le peux qu'on connaisse tous les combos et autre pirouettes de son personnage. Ajoutez à cela un visuel graphique hors du commun et une version PC digne de ce nom et vous vous retrouvez avec probablement le meilleurs jeu de baston de cette année. Allez va le prendre sur Amazon ! Allez !

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Ninja Gaiden 2 :


Take that BITCH !
Pas vraiment un nouveau test, dans le sens où j'y avais déjà jouer à sa sortis mais jamais finis. Je l'ai trouver pas cher à Arnaquemania (et puis encore moins cher à Game. Les boules.) Mais c'est toujours un plaisir de retrouver Ryu et son agilité légendaire. Couper des membres, trancher du démon, étaler du sang partout, voilà ce que réserve ce Ninja Guedin. Cependant, attendez vous à recommencer, rager, recommencer etc... Il n'est pas aussi dur que le premier du nom, voir encore moins que celui sortis sur SNES, mais les ennemis n'hésite pas à attaquer à plusieurs et votre barre de vie, qui parait grande, est une vrai chips qui se brise au moindre petit coup.

God damnit !

     Alors je vous vois arriver à des kilomètres ! Oui ça fait exactement un mois que je n'ai pas posté d'articles. Oui vous vous dites que je me touche la nouille à mes heures perdus, au lieu de pondre un fuckin' article sur un jeu totalement épique (ou totalement nul). Mais en fait, je vais tout vous expliquer, de A à Z, le pourquoi du comment de mon absence :

      Samedi 1er septembre, 17h00 :

  Alors que je me régalais à réaliser détruire des immeubles sous C4D, mon PC ce met à s'éteindre tous seul, sûrement que le rendu 3D que je lui avais demandé de faire lui avais mis le feu aux fesses. Ni une, ni deux, je choppe mon gros ventilateur et aère le PC un peu partout. Une fois froid, je décide donc de le rallumer mais ce dernier décide que non, c'est la grève, je lui en demande trop. Pour lui montrer que chez moi, c'est comme en corée du nord, je lui enlève tout envie de rebellion, je le plaque au sol, lui ouvre la cage thoracique et commence à voir ce qui ne lui plaît pas.


Tous m'a l'air en ordre, aucun composant n'a fondu, l'extinction n'a produit aucune fumée, donc rien d'alarmant. Troublé, je vire tous ce qui consomme de la puissance, ne laissant que mon disque dur principal, le processeur, une barrette de RAM, et je branche l'écran sur la carte mère. J'appuie. Toujours rien. Là je panique, je me dis que j'ai fait péter l'alimentation, que je vais devoir attendre des lustres avant d'en ré-avoir une, en espérant que la garantie fonctionne pour cela. Je commence donc à l'ausculter de manière grossière, ne voulant pas la démonter pour ne pas perdre une potentielle garantie.
Tout me parait propre, mise à part la fine couche de poussière qui s'est accumulée avec le temps. Pareil, rien de gravissime.
Je commence à la bidouiller un peu partout et je la branche au secteur pour savoir si elle marche. Toujours pas. Et là, ma connerie atteint un sommet encore jamais visité, sûrement par l'aide de la panique. J'appuie sur le petit levier qui fait passer l'alim de 230V à une 115V (pour les américains). Au moment où je le baisse, ma première pensée fût "Non faut pas y toucher ça, ça fait péter le fusible à l'intérieur si c'est brancher sur du 230" ... Trop tard. Mini explosion, fumé blanche, flip le tournevis, flip le magazine, flip le chat, bref je m'énerve contre moi même. 
 

Du coup, si ça ne venait pas de l'alim, au moins là, je peux vraiment dire qu'elle a problème. Pas découragé pour autant, je décide d'aller voir le magasins des 2 geeks à côté de chez moi (que je salut au passage) qui m'ont vendus cette alimentation. Évidemment, ils sont fermés le week end. Bon mon PC est donc mort pour au moins 2 jours.




      Lundi 3 Septembre, 15h30 :

  J'amène mon alimentation au vendeurs, il me dit qu'il va faire marcher la garantie sans problème, il faut juste qu'il l'envoie au fournisseur qui, lui, l'enverra à Xilence (la marque de mon alimentation). Il m'explique qu'il choisit cette procédure là car il n'a jamais fait de retour en garantie avec Xilence. Le mec est sympa et me prête quand même une alimentation de 480W, juste assez pour alimenter mon PC, sans la carte graphique. Je me retrouve donc avec une HD5450, qui trainer dans un de mes tiroirs, dans la bête, la propulsant d'un PC de gamer à un truc de vieux. Mais malheureusement, le premier problème, celui qui est à la base de tous ce merdier, n'est pas résolu. En effet, j'installe l'alimentation mais le PC ne s'allume toujours pas. J'ai tout bien brancher pourtant.
Je décide donc de partir dans l'idée que ça vient de la carte mère. Je la remplace par ma carte mère de rechange (qui m'a bien servit pour le coup). Et en effet, ça marche bien avec cette dernière. Ma MSI est donc morte. Encore. Oui car c'est une carte mère qui m'avait déjà causée des soucis par le passé, à peine 1 semaine après son achat. Furieux, je le suis encore plus quand je me dis que mon alim allait très bien et que dans l'immédiat, je ne peux pas mettre 7€ dans un envois de colis, mon compte en banque frôlant le zéro pointer.

Mais bon, au moins, mon PC marche.

Une semaine passe, j'appelle donc le magasin pour savoir où ça en est avec mon alimentation. Les gars me disent qu'elle est partie le 7 septembre chez le fournisseur et qu'ils attendent de ses nouvelles. La semaine d'après, je vais reprendre des nouvelles et ils me disent que l'alim à bien était passer en garantie et qu'ils m'en renvoient une neuve. Je me dit "Chouette je devrait attendre environs 1 ou 2 semaine (ça vient d'Allemagne quand même)." Deuxième semaine, le mec me dit qu'ils se sont trompé dans le camion pour l'envoie, reportant la réception à 2 semaines de plus. 












 Bon, je part le 22 chez mon oncle, donc ça m'occupera en attendant (entre temps, je passe un entretien pour une formation en informatique qui s'est très bien passé).
Mon oncle m'a appelé pour que je lui monte un nouveau PC tout neuf qui pourra faire tourner la dernière version de son logiciel d'architecture. J'en profite donc pour prendre des petites photos pendant le montage, histoire de vous faire un tuto là-dessus. Je reviens donc le 26 Septembre chez moi. Tout content, je me dis que je vais recevoir mon alim la semaine prochaine normalement, et ça c'est cool. Je supporte donc difficilement mon PC, qui ne peut même pas faire tourner Diablo III correctement.

      Jeudi 27 Septembre 19h :

Une amie est passée à la maison, du coup je n'ai pas touché au PC de la journée.
Mais quand je me remet dessus, une fois la jeune fille partie, c'est le drame. Le PC avait planter dans les ténèbres les plus obscures de la galaxie. Reboot et c'est reparti, c'est pas grave, ce sont des choses qui arrivent. Mais sauf que quand il reboot, il me charge pas Windows.



Un autre problème au tableau. Je ne comprend pas trop pourquoi, mes disques durs étant bien brancher. J'en avais un peu marre de réparé des PC, du coup je me fait pas chier, je réinstalle Windows. Il met environ 30 minutes à ce charger le salaud, pour au final me dire qu'il ne peut pas installer Windows. C'est un message qui apparaît que quand on a une clé USB configurée pour l'amorçage qui est brancher au PC. Or, je n'avais rien de cela brancher sur mes ports USB. Juste la souris et le clavier. Je comprend pas trop et cherche pendant des heures avant de me décider de mettre un CD de linux. Là encore, il me détecte une erreur et ne s'installe pas (sauf que Linux, il à décidé de me le dire à la fin de l'installation). Je comprend pas trop et en fait je me rend compte qu'il me détecte pas mon deuxième disque dur et que mon premier disque dur, lui, est vide. Ce con m'a tout formaté sans pitié (pas le deuxième heureusement, qui est le plus important). Je ne sais toujours pas si c'est Windows qui a merdé ou bien un virus qui a provoqué ça mais je peut vous dire que quand on perd 4000 chansons, des sauvegardes de jeux qui datent de 2008 ainsi que les photos qu'on s'est fait chier à prendre pendant qu'on a monté un PC pour un tuto de mes deux boules, et bah ça fait chier la bite en bois de mes fesses !!


Bref, j'allume ma console et décide de me détendre en cassant la gueule à Naruto. 

Entre temps, ma douce à fait son boulet et a renversé du thé (toute la tasse) sur son PC portable. Heureusement, un séchage intensif avec mon gros ventilo (heureusement qu'il est là lui) toute la nuit, à fond, la sauver (heureusement que ce n'était que du thé, et pas du Coca où du café, auquel cas, je l'aurais direct mis en réparation chez Dell). J'ai pu jouer mon rôle de copain héroïque.
J'ai au moins pu sauver un PC sur deux. Ma coloc me nargue en jouant à Diablo III
Pute.

      Samedi 29 Septembre 23h :

Je profite que le copain de ma coloc et son meilleur ami passe à la maison pour avoir deux avis différent sur ce maudit PC qui veut ma mort, ces derniers s'y connaissant assez bien la dedans. Mais c'est la que par miracle, il veut bien installer.

En fait, il fallait juste que je retire mon deuxième disque dur. Tout connement. Pourquoi je ne sais pas mais on s'en fout, ça marche. Je remercie alors les deux idiots à côtés de moi, malgré leur inactivités sur le problème. On décide de se bourrer la gueule joyeusement pour fêter ça, et aussi par ce que c'était l'anniversaire de l'un d'eux, mais ça on s'en fout.

Entre temps, ma mère est venu me voir et j'ai pu envoyer ma carte mère au SAV, que j'ai engueulé au téléphone en leur disant que leur produit c'était de la merde, et que je voulais être remboursé si il me renvoyer pas une carte neuve.


     Jeudi 4 Octobre, 02h39 :

A l'heure où j'écris ses lignes, je devrais recevoir mon alimentation d'ici treize heures. L'occasion pour moi de vous expliquer tous le merdier qu'a subis mon PC en excusant mon retard immense sur mes tests, en pleine période de l'année où Borderlands 2, Torchlight 2 et Resident Evil 6 (qui arrivera à dans ma boite au lettre vendredi matin) ont sortis la tête de l'eau. Ne vous inquiétez pas, vous aurez les tests de ces 3 derniers chenapan, même si j'ai une petite idée pré-conçu sur chacun d'eux, à savoir, respectivement, très bon, nul et très bon.
Je sais que le temps est long sans votre minimum de test requis par semaine mais que voulez vous, ce sont les aléas de la vie. Entre temps j'ai quand même fait quelques mini tests, vu que mes amis avaient pitié de moi et m'ont filé pas mal de jeux pour ma 360. En attendant, dès que mon PC est réparé entièrement, le premier qui me demande de lui réparé sont PC, à moins qu'il me paye grassement, je lui fait bouffer ses barrettes de RAM par le rectum.