Libellés

jeudi 11 octobre 2012

Everyday I'm falling !

     Vous vous souvenez, il y a maintenant 5 mois, je vous ai parlé d'un Resident Evil plus que mauvais. Eh bien ça y est, pour ceux qui ne regardent même pas la télé, la suite tant attendue est sortie et, heureusement, n'a rien à voir. Non, cette nouvelle suite reprend directement depuis les derniers événements des quatrième et cinquième épisodes, ainsi que de l'épisode sorti sur 3DS.
Récompensé et reconnu par tout le monde pour les 3 premiers épisodes principalement, je dois dire que mon préféré de la série restera le quatrième épisode sur Gamecube, dont le CD s'est totalement fait violer par ma console à force d'y jouer. Le cinquième quant à lui, m'avait déçu. Comme dit dans mon récap d'il y a 5 mois, ce dernier était pour moi trop dans un esprit Action et pas assez dans un esprit Resident Evil.
Ce nouvel épisode s'annonce dès le début comme une "révolution" pour reprendre le défunt Steve. En effet, l'histoire ne compte plus un duo permanent mais trois tandems qui succèdent, composé à chaque fois d'un personnage connu et d'un nouveau venu. Ce choix narratif est surtout là pour alterner différentes phases de gameplay et différents lieux. Et si ma première crainte fût que le scénario ne tienne pas la route, je m'inquiétais aussi pour sa durée de vie, qui risquait d'être amputée à cause de l'énorme contenu qui ne tiendrait pas sur un DVD.
Suite épique ou bien signe réel de la mort de la série ? J'ai testé pour vous (et pour moi aussi parce que, hein d'abord) !

Si vous regardez bien vous verrez une femme réalisant une gâterie à une girafe.
Vous allez voir que ça maintenant.

Qu'est-ce qui se passe-t-il ? Pourquoi on se retrouve avec tout ce bordel ? Bon d'abord petit recap des héros :
1. Léon et Héléna
2. Chris et Piers
3. Jake et Sherry

Maintenant, les personnages plus en détail :



Des fois, je me dis que Léon est plus
sexy qu'Héléna.
1 : Léon S. Kennedy, c'est le personnage qu'on incarne dans Resident Evil 2, qui faisait son premier jour de policier et a dû combattre des zombies par milliers en guise de bienvenue. Suite à son évasion, il fût engagé par le Président des Etats Unis (rien que ça) comme garde du corps. Il dût par la suite sauver la fille du président, dans RE4, qui s’était fait enlever par des fanatiques espagnols aux croyances douteuses. Il découvrit l'existence du Plagas, une nouvelle forme de virus zombie qui favorise la mutation de l'hôte et permet un contrôle total de celui-ci, donnant naissances à quelques monstres plutôt gros et dangereux qui vous en veulent plus que tout. Après le sauvetage de la gamine, il gagna une confiance totale auprès du Président.
Héléna, elle, est un nouveau personnage que je vous ne révèlerai pas, pour des soucis de spoil.



A votre avis, lequel joue la fille ?
2 : Chris Redfield est le personnage qu'on incarne dans Resident Evil premier du nom. C'était un Soldat au sein des S.T.A.R.S à l'époque, une unité d'élite d'intervention musclée (dans tous les sens du terme). Ces derniers enquêtaient sur une série de meurtres dans un manoir situé près de la petite ville de Racoon. Une fois sa mission "terminé", Chris monte alors le BSAA, une organisation qui lutte contre le bio-terrorisme. Il va en Afrique pour empêcher une vente d'armes biologiques et remonter à la source, les menant directement à Wesker, le responsable de l'accident biologique de Racoon.
Piers est un membre du BSAA nord-américain. Il a un gros Sniper, une bonne tête brûlée et va épauler Chris dans tout ce bazard.



Difficile de croire que Sherry est plus
vieille que Jake.
3. Jake n'est autre que le fils d'Albert Wesker. Il a hérité de son père sa force surhumaine et son immunité contre les virus. Il travaille principalement en tant que mercenaire principalement et sa plus grande peur reste de ressembler à son père.
Sherry est l'une des survivantes de la tragédie de Racoon City. Elle fut sauvée par Léon et Claire, la sœur de Chris. Elle a maintenant grandi et est un agent fédéral Américain. Son père n'est autre que William Birkin, celui qui s'était inoculé lui-même le Virus-G, une évolution du Virus-T, pendant les événements du second opus.


Voilà pour le topo rapide sur l'historique des personnages. Pour l'histoire, tout commence en Edonnie. Sherry est partie à la recherche de Jake, qui possède apparemment des anticorps spécifiques pour contrer un virus appelé Virus-C. En ce moment même, ce virus est distribué parmi tout les habitants et soldats, un virus qui "devrait donner un coup de fouet". Heureusement, le BSAA est sur le coup et met tout en oeuvre pour endiguer ce virus, qui pour le coup, créée de nouveaux zombies appelés J'avo, des zombies gardant leurs réflexions et la parole et subissant des mutations lorsqu'ils sont mortellement blessés, remplaçant les membres détruits par un truc deux fois plus gros et dangereux.
Six mois plus tard, le virus a réussi à se propager aux États-Unis. A tel point que la Ivy University, siège du président, se retrouve littéralement morte, président inclus. Léon, qui était présent, se retrouve contraint de l'abattre. A l'aide d'Héléna, il devra trouver la source et le responsable de cette épidémie.

Le viseur classique est présent mais optionnel. Personnellement, je préfère sans.

Bon maintenant que les formalité sont faites, que votre cerveau est dans de bonnes conditions et que vous savez de quoi je parle, je vais m'attaquer au reste. Le gameplay d'abord. Celui-ci n'a subi que quelques améliorations par rapport au cinquième épisode. Le principe est toujours le même, une caméra à l'épaule, on vise avec le laser et on tire dans la tête (ou les genoux). Mais on peut déjà s'apercevoir d'un grand bon en avant : on peut tirer et marcher en même temps ! *Confettis*
Si pour certains, cela peut paraître basique comme mécanique de jeu, c'est que vous n'avez pas joué aux précédents épisodes. En effet, malgré le surentrainement de la part des protagonistes, ils étaient incapables de se déplacer en visant, sûrement une interdiction du gouvernement. Mais ceci est de l'histoire ancienne. On a aussi la possibilité de réaliser des esquives, des contres, des plongeons en arrière, de tirer en étant couché au sol, de faire la marche de l'homme crabe et bien d'autres. En fait, le gameplay est comme avant mais en mieux, rendant le jeu beaucoup moins prise de tête. Le système de soin a changé aussi. Avant, on devait combiner des herbes pour donner une substance médicale. Suivant la combinaison, on améliorait sa barre de vie ou bien on récupérait totalement celle-ci.
Maintenant, nos mélanges nous donneront des petites pastilles-miracle. Une pastille nous donne un carré de vie. Si on mélange des herbes vertes on gagne plus de pastilles, et mélanger une herbe rouge avec une herbe verte nous donnera six pastilles d'un coup, de quoi remplir totalement notre barre de vie. Ce système est précis et on se soigne juste en appuyant sur une touche, finis les aller-retours constants dans le menu. Ce même menu a d'ailleurs été optimisé. Là encore, finis les mini temps de chargement entre chaque menu, tout est direct. Mais le jeu ne sera pas en pause pendant ce temps là. Si vous devez faire des mélanges, mettez-vous à l'abri, si vous devez modifier une option de jeu, mettez-vous à l'abri. Les zombies ne vous attendront pas. Enfin, on notera une difficulté plutôt bien dosée, même en normal, j'attaque le mode Professionnel d'ici quelques jours, je sens que je vais en chier bien comme il faut. Notons que cette difficulté se verra allégée grâce à l'ajout d'habilités. Plus vous tuez de zombies et réalisez de bons scores en fin de niveau, plus vous gagnerez de points d'habilités pour s'ajouter 3 bonus parmi d'autres, allant d'une résistance accrue à des dégâts triplés ou l'ajout d'un zoom supplémentaire sur les snipers.

Ustanak est en quelques sorte le petit frère spirituel de Nemesis. Toujours plus pot de colle,
toujours plus increvable, toujours plus laid.


Ce qui a surtout été travaillé sur cet épisode, c'est le mode Multi. Outre le sympathique mode coop en ligne/LAN/Split screen, on a encore et toujours le mode Mercenaries jouable à 2 en coop. Mais là où ça devient intéressant, c'est l’interaction avec d'autres joueurs. En effet, pendant que vous parcourez votre aventure (seul ou à deux), si vous l'avez autorisé, des joueurs peuvent vous rejoindre en tant que zombies puissants pendant que vous enfoncez votre pied dans la bouche de l'un d'eux. Le zombie contrôlé par un joueur ne sera jamais désigné sur l'écran, mais pourra se reconnaitre aisément si son comportement a l'air un peu trop organisé. Vous pouvez également rejoindre d'autres parties sur les serveurs à condition que vous ayez fini au moins une campagne. Autre nouveauté, les intersections. Pendant certaines phases de l'histoire, quatre personnages sont amenés à se rencontrer. Pendant ces passages, quatre joueurs peuvent jouer en même temps. Là encore, il faut l'autoriser à la création de partie et les joueurs sont choisis au hasard. Vu que la plupart du temps, ces intersections se passent pendant des boss, il est très pratique d'avoir une vraie intelligence avec nous, rendant les affrontements plus faciles mais surtout moins prise de tête avec l'IA du jeu. Un gros point fort pour ce côté multi qui se veut très ouvert.

Les J'avo sont très chiants. Vraiment. Leurs multiples transformations vous feront craquer devant votre écran.


Un des gros points forts à chaque épisode de Resident Evil, ce sont ses prouesses graphiques, que ce soit In-game ou en CG. Et bien celui là n'échappe pas à la règle et arrive à sortir littéralement toutes les tripes de ma Xbox, les étaler sur ma figure en me disant "Alors tu les veux les beaux graphismes ?!". Si on peut parfois pester sur les textures dégueulasses ou les chutes de framerates, on ne peut en revanche que tirer sa révérence pour tout ce qui est modèles de personnage, effets spéciaux, particules et autres anti-alliasing. Seules les ombres qui, malgré de nombreux points dynamiques, manquent de précision, mais c'est le prix à payer pour voir autant de points d'ombres par pièce. Bref, vous ne serez pas déçus, surtout si vous jouez sur écran HD. Attention par contre, les développeurs ont poussé le vice de mettre la luminosité générale très faible. Si vous ne voyez rien, c'est normal, c'est fait exprès !


Les combats de boss à 4 sont plutôt sympathiques et offrent des combats plus stratégiques.


Côté durée de vie, c'est là que ça se complique. Tout dépendra de l'art et la manière. Vous êtes habitués aux zombies et autres mutants ? Comptez quinze heures pour finir les trois campagnes en normal. Prévoyez plus si vous êtes une quiche ou un joueur occasionnel. Une fois les 3 campagnes finies, une quatrième campagne qui se débloquera (c'est secret, je dis rien de plus !). Vous aurez aussi le mode Mercenaries qu'il faudra finir au moins une fois avec chaque perso pour débloquer des costumes et d'autres personnages, puis il faudra s'amuser à chopper tous les emblèmes dans chaque niveau pour débloquer des figurines et des dossiers secrets. Et enfin, pour ceux qui en veulent, vous pourrez évidemment refaire des campagnes en difficulté plus élevée. Vous comprendrez donc que donner une durée de vie précise est impossible. Tout dépendra de vous, mais prévoyez au moins vingt heures de jeu, ce qui est plutôt agréable quand on voit la concurrence.

Comme à chaque apparition dans la série, Ada ajoute son lot de mystère atour d'elle.

Et enfin, concernant le scénario, je l'ai trouvé bon. Pas non plus le scénario de l'année mais il réserve son petit lot de surprises et de rebondissements, avec pas mal de révélations et surtout beaucoup, beaucoup de chutes. C'est simple, vous tombez tellement que je croyais atteindre le centre de la terre au bout d'un moment. Mais les trois scénarios se complètent très bien et on ne peut pas en faire qu'un seul, on se doit de tout faire pour tout comprendre, la quatrième est même nécessaire pour comprendre la face cachée de cet immense iceberg transpirant la mort. Cette histoire est agréablement jouée par des acteurs dans toutes les langues cette fois-ci. En effet, les doublages sont disponibles dans plusieurs langues, et plus seulement en anglais comme par le passé, Capcom ayant engagé des doubleurs pour leurs films Resident Evil en images de synthèse, il fallait bien rentabiliser tout ça. C'est surprenant au début mais on s'y fait et on apprécie même avec le temps. A noter que la version Xbox360 comporte un deuxième DVD avec les fichiers langue dessus. Le jeu est, par défaut, en Anglais sous-titré, si vous voulez les voix dans une autre langue, il suffit de les installés à partir du DVD (comptez 500 Mo sur le disque dur), au lieu de changer la langue de la console, comme il faut faire sur PS3.

Ceci est un serpent. Et devinez qui s'en charge de nouveau ?


Vous êtes d'accord avec moi, le tableau de ce Resident Evil 6 est plein à craquer. Y a du bon comme du moins bon mais surtout du très bon. Et il sera difficile, autant pour les fans que pour les néophytes, de décrocher de la manette, surtout si vous êtes collectionneur. Je vous le recommande donc chaudement, avec une préférence pour la version Xbox si vous le voulez en VOSTFR. Ceux qui n'ont pas de console devront attendre encore un peu, la version PC devrait sortir l'année prochaine (et bah oui, c'est ça le développement console). Sur ce, je vous laisse, je retourne buter des zombies à coup de front kick.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire