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mardi 17 juillet 2012

Vodka !

     Le point positif avec les accidents nucléaires, c'est que ça réveille le potentiel créatif. Ainsi, depuis la création du nucléaire, on nous sert quelques bons films/livres/jeux vidéo/jeux de rôles/séries (rien que ça) sur le principe qu'un jour, la terre sera en miettes à cause de vilains dirigeants voulant un peu trop jouer avec le bouton rouge quand ils sont en colère ou encore des scientifiques faisant joujou avec des produits et créer des zombies. Parmi tout cela, pas mal sortent du lot, mais on n'est pas là pour parler bouquin, parlons jeux vidéo ! Ainsi la série Fallout a fait irruption en 1997 au gameplay plus que poussé qui fut la seule série à marquer sa génération dans la catégorie Post-Apocalyptique et aura même le droit à son reboot by Bethesda en 2008. En 2007, sortira S.T.A.L.K.E.R qui nous sert un bon gameplay survival-hardcore. Malheureusement, le jeu est sous le signe de la malédiction, et il va devoir supporter de lourds bugs non réparés pour cause de problèmes financiers du studio de développement.
Mais bref, je ne veux pas vous parler de ces deux jeux mais bel et bien du dernier en date actuellement, c'est bien Metro 2033, sorti en 2010. Attention, petit flashback, souvenez-vous, dans mon test de The Witcher 2, je vous parlais d'un jeu basé d'un roman du même nom de Dmitri Gloukhovski ( Atchoum ! ), c'est donc de celui là qu'on parle. Disponible sur PC et 360, ce FPS horror nous sert un gameplay efficace avec une ambiance glacée et nucléaire, le tout saupoudré de survival et dans un plat en argent, s'il vous plait. Merci (et un Grand Coca !).

Les bouquins de Gloukhovski sont éparpillés un peu partout dans l'univers.
Tu es Artyom, habitant d'une station de métro qui est constamment attaquée par les mutants. En effet, on se retrouve dans une Moscou totalement bouleversée. La guerre nucléaire a fait rage, ne laissant derrière elle qu'une ville en ruine, perpétuellement enneigée, peuplée de monstres et surtout, sous les effets radioactifs . On ne peut donc sortir sans son kit de survie, à savoir un flingue, un masque à gaz et de la morphine. Artyom est donc chargé par ses camarades d'aller chercher de l'aide dans la ville de Polis, la plus grande ville souterraine. Et qui dit nouveau monde, dit nouvelles habitudes. Fini de se ballader la truffe à l'air, si votre montre clignote rouge, c'est le moment de mettre son masque à gaz si on veut pas que des tumeurs nous poussent dans le gosier. Mais attention, celui-ci peut se briser si vous subissez des dégats à la tête. Fini aussi de marcher tranquillement, chaque entité vivante que vous croiserez sera un danger potentiel. Offrant alors quelques phases d'infiltration où le but est de passer un campement sans se faire voir. Bien sûr, si la fine bouche c'est pas ton truc, tu peux t'armer de ton AK-47, crier et passer en force. Avec un peu de chance, l'effet de surprise marchera, mais attention tout de même, les munitions c'est pas donné. Eh oui, nouveau monde, nouvelle économie. Ainsi les balles sont devenu le marché principal du monde. En ramassant des balles en or, on peut les troquer contre des balles pour vos flingues, contre de nouvelles armes ou même de l'équipement lourd. Et si par malheur ta réserve de balles s'épuise (je t'avais prévenu malotru !), tu peux évidemment utiliser ces balles dans ton AK. Après tout, mieux vaut être un pauvre vivant qu'un riche mort. Les armes sont pas très variées (2 armes par catégorie) mais chaque arme a ses atouts comme ses défauts, et peuvent être améliorées. Allant de la simple lunette sur votre pétoire, cela peut aller jusqu'à la baïonnette a attacher à votre fusil à pompe équipé d'un silencieux et d'une crosse pour le recul. Mais les armes ne sont pas les seules choses que tu auras. Ton plus grand ami sera la lampe frontale dont les batteries doivent être recharger régulièrement à l'aide d'une dynamo si vous voulez y voir à plus de 2 mètres. Plus tard, tu auras l'occasion d'avoir des lunettes infrarouge, odieusement volé sur le cadavre d'un malchanceux qui traînait à portée de couteau (il m'a fait flipper ce con). Bref, on démarre équipé comme un pêcheur de morue, on ressort avec l'arsenal d'un tueur d'élite.

Argh. Bon au moins, il aura essayé.


Tu l'auras sûrement compris lecteur, ce qui fait le charme d'un jeu post-apocalyptique, c'est surtout son ambiance. Et il faut dire qu'un moteur de jeu puissant, ça aide bien. C'est alors que je te mets en garde. Prend-le sur PC si tu le souhaites, mais ne vient pas chouiner si tu dépasses pas les 30 FPS même en Low en 800*600. En effet, le jeu est très gourmand et suffira à mettre à genou la plupart des PC. J'accuse quand même une optimisation faite avec les pieds, mais il faut reconnaître que même en High, bah ça claque sévèrement. Les textures fourmillent de détails, les effets sont magnifiques, DirectX 11 ne s'est jamais aussi bien illustré dans un jeu. Mais surtout la direction artistique est au rendez-vous (sauf pour les tunnels, m'enfin ça reste des tunnels). Ainsi, il n'est pas rare de s'extasier devant Moscou ravagée. La beauté par la destruction. Les quelques escapades dehors nous donneront notre petite claque dans la gueule pendant qu'on visite une bibliothèque à moitié effondrée, dont les fenêtres laisse filtrer quelques rayons de lumière illuminant la sale gueule du mutant devant vous. Ah bah oui y en a partout à la surface. Et bizarrement, vos camarades ont aussi une sale gueule. Eh oui, gros défaut du jeu, les visages sont clairement ... moches. Vides, inexpressifs, mal faits ... Bref, j'ai l'impression qu'ils ressemblent aux elfes dans Morrowind. Ça fait clairement tâche sur le papier. Mais heureusement, ils ont souvent un casque ou un masque à gaz la plupart du temps, donc on risque pas de faire pipi-culotte en les voyant surgir devant vous.
Je te parlais d'ambiance tout à l'heure, celle qui appartient aux horreurs de la guerre transgénique. Mais il y a aussi les ambiances de repos. Quand on arrive dans une ville, il n'a jamais été aussi rassurant de s'arrêter que dans ce Metro 2033. Quand on arrive, il y a tout le temps de la lumière, beaucoup de gens, des gardes, une famille qui mange autour d'un petit feu de camp. Le tout a quelque chose de rassurant, quelque chose qui nous fait sourire au coin du feu en voyant ce connard de hippie moldave jouer de la guitare pendant que tu bois ton alcool de patate bien frais, seule boisson encore buvable ici-bas.


Polis est un véritable sapin de noël. Des lumières partout à vous aveugler !

Y a pas à chier, les russes, pour nous parler de nucléaire et de guerre, ils sont forts. Même quand le jeu est perfectible, ils savent s’imprégner du style d'un écrivain, nous balancer un bon gros moteur de jeu avec un gameplay digne de ce nom, le tout bombardé d'une super ambiance visuelle et sonore. Et là, ils nous racontent une histoire dans de bonnes conditions, une histoire qui ne manque pas de frissons mais qui, malgré tout, nous chiffonera pas à la moindre mort de camarades.




Il pèle un peu je crois.
Votre objectif s'affiche comme ceci.
Le briquet est fourni avec.






2 commentaires:

  1. Un jour...un jour, j'aurais un bon PC fixe.

    PS : Ya pas de patch pour S.T.A.L.K.E.R. ?

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  2. Si, il y en a. Mais il ne corrige pas tout, et il ne pas rare de devoir recommencer sa partie ENTIÈREMENT (oui oui, entièrement) par ce que le jeu bug des enfers ! Heureusement, la communauté est active, et quelques recherches suffisent à trouver des patch qui corrige une grande partie des bugs.

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