Lorsqu'Electronic Arts décide de sortir une nouvelle licence, c'est un peu la roulette russe. Soit c'est foireux, soit c'est totalement génial. S'il nous avaient surpris avec Dragon Age : Origin et Mass Effect, c'était beaucoup moins glorieux à la sortie de Dragon Age 2. Cette année, on a le droit à Kingdoms of Amalur : Reckoning, licence tout fraîchement sortie des studios de Big Huge Games (Rise of Nations, Age of Empire III : The Asian, Catan etc... ) le 9 Février 2012 sur Xbox360, PS3 et PC (version ici testée). BHG ne s'est pourtant pas démarqué dans le milieu du RPG mais une équipe de choc s'est joint à leur projet. Todd Mc Farlane, Ken Rolston, Robert Anthony Salvatore... Tout ce beau monde pour pondre "le meilleur RPG de tous les temps", du moins, en théorie. Nous allons voir ça ensemble.
L'histoire prend place dans les royaumes d'Amalur donc (oui, j'ai trouvé ça tout seul), la guerre fait rage entre les mortels et une race d'elfes, les Thuata. Ces derniers ont décidé qu'ils ne devaient y avoir qu'eux sur Terre, car leur race est supérieur (des Nazis donc). Cependant les mortels ne se laissent pas faire, s’enchaîne alors une guerre entre eux. L'histoire se concentre sur vous, mort au combat, et dont les Gnomes décident de récupérer notre dépouille, pour tenter une énième expérience de ramener un mort à la vie. Et, évidemment, sur vous, ça marche et vous voilà parti en quête pour empêcher la fin du monde des mortels.
Bon l'histoire, elle est ce qu'elle est, mais personnellement, l'auteur des Mondes Oubliés et le créateur de Spawn, j'attendais un truc noir, explosif et envoûtant. Là, on tombe dans le ridiculement banal. Et c'est le premier point négatif du jeu cette histoire, pour un RPG, je trouve que ça fait tâche. D'autant plus que cela a de l'impact sur les quêtes qui sont toutes inintéressantes. J'ai passé mon temps a les zapper car les dialogues sont mous, sans intérêt et presque « gnian-gnian ». C'est très frustrant (bon peut être que The Witcher 2 débloque totalement mon jugement). Le jeu avait d'abord été fait pour être un MMO, on peut donc comprendre que l'histoire ait été mis de côté, mais ils auraient dû corriger le tir lorsque EA n'a pas voulu qu'ils fassent concurrence à leur petit MMO de Star Wars.
Bon l'histoire, elle est ce qu'elle est, mais personnellement, l'auteur des Mondes Oubliés et le créateur de Spawn, j'attendais un truc noir, explosif et envoûtant. Là, on tombe dans le ridiculement banal. Et c'est le premier point négatif du jeu cette histoire, pour un RPG, je trouve que ça fait tâche. D'autant plus que cela a de l'impact sur les quêtes qui sont toutes inintéressantes. J'ai passé mon temps a les zapper car les dialogues sont mous, sans intérêt et presque « gnian-gnian ». C'est très frustrant (bon peut être que The Witcher 2 débloque totalement mon jugement). Le jeu avait d'abord été fait pour être un MMO, on peut donc comprendre que l'histoire ait été mis de côté, mais ils auraient dû corriger le tir lorsque EA n'a pas voulu qu'ils fassent concurrence à leur petit MMO de Star Wars.
Voici une grotte. Voici la tronche de toutes les grottes du jeu. |
Cependant, à l'instar d'un Fable, on a la possibilité de « Forger » son propre destin. Le jeu utilise d'ailleurs une ruse pour vous expliquer cela, lorsque vous rencontrez un Tisseur du Destin, celui-ci vous explique que vous n'en avez pas. Vous êtes un être d'exception qui doit faire-lui même son destin, et donc choisir le type de combattant de son choix. Bien entendu, cette idée n'est pas nouvelle, mais toujours sympathique dans un jeu, à condition d'être bien utilisée. En effet, cette histoire de Destin est une arnaque. AUCUN de vos actes n'influeront sur l'histoire ! A la limite, vous vous faites des amis ou des ennemis différents à la suite de vos choix de discours, mais c'est tout ! En gros, c'est juste une bonne excuse pour « expliquer » pourquoi vous pouvez choisir votre classe le long du jeu. Les classes, justement, parlons-en, c'est probablement un des meilleurs pétards mouillés que j'ai vu. En fait, vous avez le choix entre Puissance, Finesse ou Sorcellerie (Guerrier, Voleur ou Mage). Ces catégories sont séparées en différentes classes débloquées au fur et à mesure que vous progressez de niveau. Mais là où cela aurait pu être intéressant, c'est qu'il y a des classes hybrides comme Mage/Guerrier ou Voleur/Mage voir carrément Guerrier/Mage/Voleur. Ainsi vous pouvez bien vous spécialiser dans votre style de jeu. Mais c'est un attrape-couillon aussi. Avec une classe hybride, vous ne pourrez jamais remplir totalement vos arbres de compétence (et donc ne jamais avoir accès à toutes les capacités puissantes), du coup vous êtes polyvalent mais faible. Et vous devez compenser votre manque de compétence par du combat à l'arme. Donc il vaut mieux faire une classe simple si on veut pouvoir l'explorer en entier.
Les Boggarts sont les monstres que vous tabasserez le plus dans le jeu. |
Le jeu offre quand même de jolies décors colorés. |
Tiens voilà une autre grotte. Bizarre elle me dit quelque chose. |
Au final, je ne sais que penser de Reckoning. A l'heure où j'écris, je ne sais toujours pas si j'aime ou pas. Son gameplay m'attire vraiment mais le reste me rebute, et s'il n'y avait pas un monstre à chaque coin de forêt, il n'est pas impossible que je n'excède pas plus d'une heure de jeu. C'est vraiment frustrant, comme la sensation d'avoir une boite moche, poussiéreuse et grinçante avec de bon chocolat dedans, pas écœurant et sans liqueur. Je vous proposerai donc de jouer à ce jeu si vous êtes plus un joueur occasionnel qui n'a pas forcément besoin d'une bonne histoire pour être à l'aise derrière son Pad et pour qui un combat dynamique reste le strict minimum. Les autres, passez votre chemin. Vous aurez une réelle sensation de manque et les occasions d'éteindre le jeu seront fréquentes.
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