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samedi 2 juin 2012

Warrior idol !

Hou là, presque trois semaines que j'ai pas posté ! Dis donc, c'est que je prendrais du retard ! Mais je suis toujours content de voir quelques visites par jour, ça prouve que certains d'entre vous sont impatients :P
Ça y est, je sorts un peu des enfers de Diablo, et avant d'attaquer le mode Armageddon, je vous propose donc ce nouveau test !

Final Fantasy, c'est un peu la plus grande série de RPG Japonais. Mais voilà, depuis 1983, l'équipe de développeurs change et rechange. Du coup les vieux laissent place aux jeunes, les bons laissent place aux moins bons et vice-versa. Squaresoft a donc fait du bon boulot mais Square Enix en revanche, est beaucoup moins acclamé par le public. Après un FF X-2 bon mais inintéressant et un FF XII ultra-décevant, Yoichi Wada tente tant bien que mal de faire revenir ses clients avec le treizième épisode de la série. Cet épisode marque alors le rideau de fer entre les fans de Final Fantasy. D'un coté, ceux qui ont apprécié les efforts fournis pour apporter un épisode moderne et nostalgique à la fois, et ceux qui ont pensé que ce jeu n'a de FF que le nom (les puristes, quoi). Pari raté, Square Enix décide d'en remettre une couche en prenant compte cette fois des critiques des magazines et des joueurs. FF XIII-2 sort sur galette en boite le 3 Février 2012 sur PS3 et X360. Deux ans après le premier du nom, cet épisode s'annonçait comme un renouveau parfait de la série, avec un mélange de RPG Asiatique et Occidental. Pari réussi ?


Quand on voit ça, le jeu s'annonce plutôt épique.
(Attention, ce prochain paragraphe est un spoil ambulant mais important pour comprendre tout le reste)


Le jeu nous balance assez brusquement à la figure une ribambelle d'info à la seconde dès le début du jeu. On voit donc Lightning se battre, à dos d'Odin, contre un ennemi jamais vu, du nom de Caius (sorte de Sephiroth aux cheveux violets). On y apprend pendant la bataille que Lightning est bloquée dans un lieu hors du temps nommé Valhalla et que Noel, dernier représentant de l'espèce humaine dans le futur, sera son seul espoir pour empêcher la catastrophe à venir. Pour cela, il doit retourner voir Serah dans le passé. Voilà ma première réaction. Ça fait beaucoup de choses d'un coup, non ? Je dois avouer qu'on est un peu perdu pendant au moins 3h de jeu, on marche sans vraiment savoir où on va. C'est troublant, mais tout s'explique au fur et à mesure, heureusement. En fait, contrairement au précédent épisode, les scénaristes ont voulu donner envie au joueur d'en savoir plus, qu'ils s'accrochent jusqu'au bout. Malheureusement, l'expérience n'est pas du tout celle désirée. A peine une énigme résolue, qu'il y en a trois autres qui nous tombe sur le nez. On comprend plus rien et on met le cerveau sur OFF et on rigole en entendant Noel parler en attendant plus d'explications.


Et puis en fait, on se coltine ça pendant 50h de jeu.

Pourtant, on nous présente quelques nouveautés comme, par exemple, la possibilité d'avoir un monstre comme équipier parmi plus de 150 disponibles. Il faut savoir que, le groupe ne pouvant être formé que de Serah et Noel, le seul personnage interchangeable sera le monstre en question. Chacun d'entre eux a son rôle et ses compétences particulières, et vous pourrez les faire progresser individuellement, grâce à des catalyseurs. N'avoir que deux personnages principaux me frustre pas mal, moi qui ai l'habitude d'avoir une brochette de personnages ayant chacun leurs traits particuliers. Ici, vous rencontrerez quelques personnages au long de votre histoire mais rien de bien transcendant. Le gameplay gagne beaucoup en dynamisme cependant. Les temps entre chaque changement de rôles ont grandement diminué et il est possible de changer de leader à tout moment, même quand celui que vous contrôlez se faits joyeusement poutrer la gueule. Autant dire que ces changements rendent les combats moins frustrant et beaucoup plus intéressants, et mes envies de balancer ma manette à l'autre bout de la rue se font plus rares. Pour toujours plus de dynamisme, ils ont aussi rajouté des QTE pendant des cinématiques, histoire de ponctuer des scènes épiques de fin de combat efficacement. Ces QTE seront juste là pour garder le joueur en attention mais ne vous fourniront des bonus d'expérience en cas de réussite ; si vous vous ramassez comme un lama sur une QTE, vous ne verrez pas Serah se prendre une patate dans sa gueule ou même Noel se vautrer à cause d'une banane qui traînait par là (Dieu sait que ç'aurait pu être très drôle) . On pourrait voir ici une tentative désespérée pour que le joueur suive l'histoire, mais elle sera nécessaire qu'au début, la suite étant mieux racontée.


Heureusement que le jeu est beau et nous fait profiter de magnifiques jeux de lumière.

Il y a deux choses qui manquaient vraiment depuis le treizième épisode : une grande map et un arbre de compétences digne de ce nom. Vous serez servis ici, car chaque niveau est ponctué de plusieurs passages et autres couloirs prêts à être explorés et remplis de quêtes annexe. Vous aurez la possibilité de les revisiter, via le coeur de l'histoire, sorte de passage inter-temporel. L'arbre de compétences, quant à lui, est bien fourni. A chaque niveau, des points de compétences pourront être dépensés, comme dans le précédant opus. Mais ici, il n'y a pas 36 arbres par personnage. C'est un arbre unique où l'on devra choisir quel rôle on veut améliorer pour chaque point dépensé. Ainsi, on pourra mieux spécialiser notre guerrier ou notre mage. Un très bon point qui permet aux fans de RPG de mieux organiser leurs personnages et ne pas appuyer bêtement sur A pendant l'upgrade.


Hey ! Tu me connais pas, mais prends cet arc venu de l'espace et bats toi !
Quoi ? Tu ne t'ais jamais battue ? T'inquiète, c'est un FF, c'est écrit dans le script que tu sais te battre !

Finir cet article me parait impossible, tant il y a de choses (positives ou négatives) à dire dessus. Le jeu est long, d'ailleurs je ne l'ai toujours pas fini (mais suffisamment pour avoir un avis définitif), on en a pour son argent, mais cette longue épopée n'est pas exemptée de défauts. Peut être que cette J-Pop qui tourne sans cesse va rebuter les plus faibles d'esprit d'entre vous (cette musique me rend dingue), les plus courageux passeront outre cela, ils auront sûrement vu le pire avec les dialogues totalement niais de la part de nos deux larrons en robes pas intéressants pour un sou, ou encore les incohérences du scénario qui se cachent par-ci, par là. Une fois tout ceci franchi, rien vous empêchera de profiter du titre comme il se doit, notamment visuellement, vu que le moteur graphique est un vrai régal (mais restez à bonne distance de votre écran, si vous vous rapprochez trop, vous allez voir des trucs dégueulasses).



( Enfin dernière remarque, je boycotte pas mal les DLC qu'il y a autour du jeu. Payer 15€ de plus pour avoir 3 épisodes totalement inintéressants qui ont été disponibles dès la sortie du jeu + 10€ pour avoir 4 armes et des costumes trololants, je trouve ça un peu abusé et c'est nous prendre pour des grosses vaches à lait ambulantes. Alors faites comme moi, ne les achetez pas * mode propagande OFF* )

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