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lundi 27 août 2012

New Skin !

    J'ai encore amélioré l'interface du site, donnant quelque chose de plus rangé, plus organisé et moins brouillon (vive les pléonasmes). Vous pourrez donc voir qu'une petite barre en haut de cette article inclut toutes les plateformes de jeux et vous sortira tous les jeux testés sur cette plateforme ainsi que les différentes catégories d'articles. Tout en haut de votre page internet se trouve les pages créées comme ma présentation, celle de la chaîne game of troll et les petites infos du blog. Voili, voilou, j'espère que ça vous plaira et que vous vous y retrouverez. Sur ceux, je vais me coucher, histoire de vider ma tête de tous le bordel HTML. Adieu !

vendredi 24 août 2012

Drugs, Triad and others chinese stuffs.

     Tandis que je travaille d'arrache-pied pour finir tous mes tests actuels, il m'arrive parfois de m'amuser et d'oublier un peu d'écrire. Ce fut d'ailleurs le cas lorsque j'ai joué à Sleeping Dogs. Sorti le 17 Août 2012 sur PC, PS3 et 360 depuis les locaux de United Front Games, Sleeping Dogs était précédemment connu sous le nom de True Crime 3 : Hong Kong. En effet, lorsque ce dernier était en préparation, Activision a tout simplement laissé tomber les développeurs, rupture de contrat oblige (aaah Activision et leurs contrats). Heureusement, Square Enix les a rattrapés au vol et a dû changer le nom et pas mal de détails, la licence True Crime appartenant encore à Activision (aaaah Activision et les licences). Il ré-apparaît donc sous le nom tel qu'on le connait. On peut donc dire que c'est une suite spirituelle d'une série qui avait fait ses preuves malgré quelques embûches. On se souvient des bonnes idées qu'apportaient True Crime, notamment le système bon Flic/ mauvais Flic et du travail de policier très poussif, surtout dans le second épisode. Malheureusement, le premier était très moche et très peu immersif et le second, alors qu'il proposait un moteur graphique et une immersion impressionnantes (pour l'époque), était rempli de bugs et de freezes en tous genres, obligeant le joueur à redémarrer sa console toutes les heures, voire toutes les demi-heures. Ce troisième épisode était donc attendu au tournant, on voyait là le troisième essai décisif, qui aurait proposé le parfait équilibre. Du moins, c'est ce que j'ai espéré en parcourant ce Sleeping Dogs, sur PC s'il vous plait et avec un verre de Coca.



Bienvenue à Hong Kong. C'est plein de lumières.

Sleeping Dogs nous emmène à Hong Kong, aux commandes de Wei Shen, un flic infiltré dans les Triades, l'organisation de mafieux la plus puissante de Chine. Wei est né en Chine mais est allé vivre aux Etats Unis, où il a suivi une formation de policier. Suite à cela, il a été engagé pour démanteler tout ce merdier et retrouver une Chine saine et sans danger, où la drogue n'est qu'un vice des méchants américains (bon okay, j'exagère). Wei devra donc fraterniser avec ses amis d'enfance et se faire une place de chef au sein des Sun On Yee, le plus haut grade dans l'organisation des Triades. Ce scénario reprend toutes les bases des films chinois, sans pour autant tomber dans le ridicule et prévisible. En fait, il est rempli de rebondissements et il n'est pas rare de se retrouver un peu twisté du cerveau au fur et à mesure qu'on progresse. Une écriture pas forcement exceptionnelle mais suffisamment bonne pour ne pas tomber dans la caricature.

A chaque niveau de Triades, de police ou même de réputation, vous devez choisir entre deux voies d'amélioration.
Le jeu est un GTA-Like, c'est à dire un monde ouvert dans une époque contemporaine et offrant un monde proche ou égal au nôtre. Hong-Kong est un terrain très propice au genre, la ville est grande et surtout vivante. En effet, on peut dire qu'elle est le personnage principal de cette histoire, les autres n'étant que des pions dans son échiquier infernal, Wei y compris. Tantôt attirante, tantôt répugnante, on se balade agréablement dans la ville et on apprécie ce qui s'y passe. De nuit comme de jour, on verra toujours les habitants faire quelque chose, sans forcement marcher dans le vide. Il arrive même de croiser quelques saoulards du coin qui trouvent que votre chemise est moche. Libre à vous de lui coller la raclée qu'il mérite ou bien juste de laisser couler. Wei a l'avantage d'être un dur à cuire. Expert en arts martiaux et en Free Run, il saura dévaster la plupart des gens qui osent le provoquer et leur courir après s'ils tentent de s'enfuir. Le système de combat et de déplacement sont d'ailleurs les deux gros points forts du jeu. Le premier, est à mi-chemin entre celui de Arkham City et Assassin's Creed, on enchaînera les mâchoires à tour de bras (si je peux me permettre le jeu de mot). Dommage que le rythme soit tâché par le même problème que subit Ezio, les vilains ne savent pas attaquer à plus de deux à la fois. L'IA est d'ailleurs pourrie, et cela, même pendant les gunfights. Il suffit juste de trouver une bonne planque et les chenapans se placent tout seuls à coté des explosifs. Redoutable. Mais ces phases sont suffisamment rares pour passer outre. Les déplacements ressemblent, eux, à ceux d'Ezio mais en plus simplifiés. En restant appuyé sur A, on court et on grimpe un peu partout. En appuyant sur A au moment de passer par dessus un mur ou de sauter d'un immeuble, on grimpe plus vite et on se réceptionne mieux.

Des éléments du décor peuvent servir à finir vos adversaires. Et certains sont pour le moins ... violents.
Je vous laisse imaginer ce que donnent les 3 autres derrière.

Hong-Kong est grand. Pas autant qu'un Liberty City, mais suffisament pour y voir plein de choses. En fait, la ville est plus resserrée sur elle-même mais ça permet une meilleure immersion. D'autant que le jeu profite d'un moteur graphique pas dégueulasse sur PC. Avec un pack de texture HD et Directx 11, Sleeping Dogs nous offre un beau rendu qui bluffera parfois, autant par son charme que sa gourmandise. En effet, ne comptez pas le faire tourner à fond si vous ne possédez pas au moins une 570 ou une 6950. Cependant, sans mettre l'antialiasing et l'occlusion ambiante au maximum, on a quand même un titre haut en couleur, au charisme fou de nuit comme de jour et qui sait exploiter la technologie actuelle.
Cette grande ville offre de grande possibilité ! En effet, les missions et les activités fourmillent partout telles des abeille dans une ruche dans laquelle on vient de frapper. Une course par-ci, un ami dans le besoin par là, la belle blonde à coté, un deal de drogue dans la rue derrière ... En fait vous pouvez vous balader dans la rue sans réel but et y trouver quand-même quelque chose à faire. Tout sauf tuer tout le monde. Bah oui, en Chine, il est difficile d'avoir des armes, du coup, quand on a un flingue, on préfère le garder pour la prochaine mission, histoire de calmer les malfrats. Et tuer des gens en voiture, ça va 5 minutes. Non, on préfèrera participer à un tournoi d'arts martiaux, histoire de faire des combats équilibrés à 10 contre 1. On pourra aussi jouer les collectionneurs et trouver tous les coffres, acheter tous les vêtements, trouver tous les autels (et augmenter sa vie maximale) tout en mangeant des boulettes de viande, histoire d'améliorer sa santé ou ses dégâts, et même voler un fourgon plein de thunes sur l'autoroute, grâce au système de Car-Jacking (action de chopper une voiture pendant qu'elle roule).

Plus vous prenez de dégâts, plus votre état visuel se dégradera. Cela ajoute tout de même une bonne dose de réalisme.
Mais avant les missions secondaires, il faut penser au scénario principal. Comme dit plus haut, il est bon, et vous réservera votre lot de surprises. D'autant plus que les missions proposées essayent d'être les moins barbantes possibles. Alternant entre combats, course-poursuites, filatures et gunfights, on fait parfois un mélange de tout en une même scène (je vous laisse imaginer). Et quoi de mieux qu'une bonne bande-son pour accompagner ces cabrioles ? Une bonne bière. Mais sinon la bande-son est cool ! Ainsi, vous pourrez profiter des radios (seules sources de musique dans le jeu, il n'y a pas de musique de jeu à proprement parler) qui nous balanceront multiples groupes, allant de Queen à Machine Head en passant par du Killswitch Engage et du Sébastien Bach saupoudré de Mozart avec un zeste de Dubstep en tout genre. Bon y aussi du rap et du hip-hop, mais OSEF (j'espère que vous aimez pas le rap). J'ai vraiment été surpris par la bande-son, Square Enix a dû passer quelques chèques sous le bureau pour avoir le label Roadrunner Records et autres, pour nous passer un bon gros Machine Head pendant qu'on terrasse du méchant (manque plus qu'ils arrêtent la J-pop des FF et ils auront tout bon !). Un excellent point pour Sleeping Dogs ! Concernant les doublages, il se font exclusivement dans la langue de Shakespeare, avec souvent un léger accent chinois. Ils sont de bonne qualité la plupart du temps, ils collent bien aux personnages et ne sont pas surjoués.

... Bon ok, ça c'est ridicule.

Sleeping Dogs s'annonçait prometteur, et c'est le cas. Complet, beau et prenant, on se laisse rapidement séduire par les quartiers lumineux de Hong Kong, aussi malfamés soient-ils. On traverse les petites rues, on trébuche sur une poubelle ou un clodo mais le voyage se passe bien et dans une bonne ambiance. Il ne manquerait plus que le contenu s'enrichissant avec des DLC gratuit ou bien fournis, et on serait bon pour y rester plus d'un mois ou deux ...


Alors toi, tu as la pire tête que
j'aie pu voir dans un jeu.
Parmi toutes les activités qu'on nous 
propose,on peut parier sur des combats de coq.



mardi 21 août 2012

La mort vous va si bien.

Attention, aujourd'hui, je fais un titre de test en Français ! Ça rigole plus ! Demain c'est l'Apocalypse.

     Vous vous en doutez sûrement, c'est le moment de parler de Darksiders II, la suite du grand, de l'unique, du magistral, du sexy DarksidersMais avant de nous plonger dans les bras de la mort avec le sourire, revenons sur le premier, histoire que les touristes du coin ne soient pas perdus (ils se sont déjà perdus par chez moi). Sorti le 6 Janvier 2010 dans nos contrées sur PS3 et 360 et 8 mois plus tard sur PC, Vigil Games nous avait carrément bluffés en sortant Darksiders. Véritable fer de lance de THQ, ce dernier devait montrer au public qu'un jeu THQ n'est plus une insulte, et pouvait même être référence de qualité. Avec aux commandes un Joe Madureira au meilleur de sa forme, il y avait en effet de quoi voir très grand dans ce jeu. Reprenant les bases de la mythologie biblique, le jeu mettait en place un complot contre un des quatre Cavaliers de l'Apocalypse, War, qui servira de tête de turc pour le général des Anges Abaddon, qui en avait marre de faire la paix avec l'Enfer. Le jeu se voyait être non pas un simple Beat Them All mais un Zelda-like (sans le côté mignon). Brutal, bluffant, prenant et immense, Darksiders nous proposait une expérience de jeu incroyable accompagnée d'un gameplay travaillé et d'un charisme défiant toutes les grosses productions.
Mais on est quand même en droit de se demander si, même si la surprise a été faite avec Darksiders, ce second opus gardera le même vent de fraîcheur chaotique qui l'accompagnait ? Le combo Madureira/Vigil marchera-t-il de nouveau ?


Voilà. Darksiders 2. C'est classe hein ?

     L'aventure commence à peu près en même temps que le bannissement de War par le Conseil Ardent. Après que Death ait appris la nouvelle, il décide de partir en quête de rédemption et pour sauver l'honneur de War, qui n'a pas eu de chance, le pauvre. C'est parti pour l'exploration de plusieurs mondes, de celui des Créateurs à celui des morts en passant par la Terre, bien évidemment. Death va devoir se mouliner la cafetière pour réussir à sortir son frère de la mouise des Enfers en ressuscitant l'Humanité, la seule solution pour que War soit pardonné. Justement, vu que l'on doit parcourir plusieurs monde, ce fut l'occasion pour Madureira de proposer des univers plus grands et variés que dans le premier opus. Les ambiances sont vraiment nombreuses et maîtrisées de A à Z. On passe à l'aise d'un coin de plaines à une grotte sale et lugubre pour se retrouver dans un terrain sombre jonché d'ossements humains. Et tout ceci de manière totalement naturelle et sans chargement (ou alors un petit de 3 secondes). Les zones sont plus grandes, Vigil ne nous avait pas menti, la première zone est aussi grande que la totalité de la zone du premier Darksiders. Bon, il y a un piège car une partie de cette zone est vide, il n'y a que des grandes plaines. Mais les ruines éparpillés un peu partout cachent souvent des objets et il faudra parcourir tout ceci sur le dos de Despair, votre fidèle destrier.


Si vous avez aimé Shadow of the Colossus, ce combat vous procurera les même sensations.

La nouveauté, sur laquelle beaucoup insisté Vigil pendant 2 ans, c'est bien sûr le côté RPG qui ressemble un peu plus à un RPG. Ainsi le système de niveau est plus mis en avant (on connaît notre niveau et ceux des ennemis), chaque monstre terrassé et la plupart des coffres donnent du loot, nous proposant alors différentes armes et équipements aux statistiques diverses et variées, comme on le trouve dans un Hack'n Slash (le retour de Diablo a marqué les esprits). L'avantage, c'est que l'on peut personnaliser la spécialisation et l'apparence de Death. J'ai d'ailleurs fait -et je soulève que c'est rare de ma part- un Death plus spécialisé magie, avec un arbre des talents équilibré entre la magie et l'attaque. Ainsi je profite de toutes les compétences et ma magie améliorée les rend plus puissantes, moins bouffe-mana et j'ai une barre de mana grosse comme mes cuisses. C'est plutôt intéressant et on a beaucoup moins cette sensation de linéarité, provoquée par le premier opus. Le système de combat lui, ne diffère pas bien de celui de son grand frère. Une touche pour l'arme principale (les faux), une autre pour l'arme secondaire -des armes rapides comme des griffes ou des gantelets, ou bien des armes lentes comme les lances ou les marteau- une touche pour sauter et une autre pour l'esquive. Voilà les bases du gameplay. Celui-ci aurait dû changer avec Death, moins robuste et lent que son frère. Eh oui, les combats sont plus nerveux, plus rapides, mais au final, la seule chose qui change, c'est qu'il ne peut plus se protéger et encaisse plutôt mal les dégâts. Déception totale à ce niveau-là. Et je ne parle même pas des gadgets que vous ramassez au fur et à mesure de l'aventure. C'est exactement les mêmes que ceux de War, seul le skin changera.


... Bon ok, ça c'est la classe la plus totale !

Autre déception le déroulement du scénario. Sans spoiler, notre héros va donc de monde en monde pour ressusciter l'Humanité, mais parfois on se demande s'il sait où il va et pourquoi il y va ? Il n'est pas rare de se balader à droite à gauche avec un air d'ahuri un peu paumé. Et c'est là le plus gros point noir. Le scénario est prenant au début, mais plus on avance, plus l’intérêt s'évapore. L'aventure de Death s'allonge constamment en plaçant des donjons X* pour trouver un objet Y pour aider un monsieur Z qui vous redirigera vers le voisin W qui vous mènera vers un donjon X pour trouver un objet Y etc ... Du coup on en oublie qu'à la base, on est là pour sauver War. Et c'est frustrant chers lecteurs. En fait, comme beaucoup de monde, j'attendais beaucoup trop de ce dernier Darksiders, avec toujours en tête les périples épiques du précédent opus.
Restons dans les points négatifs. Si graphiquement, la direction artistique fait vraiment des merveilles, on remarque tout de même les défauts techniques. En fait il y a deux types de moteur de jeu, celui en intérieur et celui en extérieur. En intérieur, les ombres sont jolies, on profite même des ombres dynamiques (parfois), les textures sont de bonne résolution (pour la console du moins) et les effets de particule sont très jolis à l'oeil. Et puis il y a dehors, où on a une résolution d'ombre vraiment dégueulasse, très carrée, et adoucie de la pire manière possible. Ajoutons à cela des textures parfois vraiment trop baveuses et une distance d'affichage mal réglée. Le plus décevant reste la version PC, qui aurait du profiter d'un moteur plus gourmand, histoire que mon bordel informatique montre ce qu'il a dans le ventre. Et surtout, pas de modifications possibles dans les options. Le jeu est sensé le gérer "tout seul", mais pendant un bref instant, j'ai vraiment pensé que le jeu avait mal réglé les paramètres graphiques et que je me retrouvais en Moyen. Vigil nous avait promis une superior version pour PC et on se retrouve avec un portage pourrie. On espère trouver des options supplémentaires dans la prochaine update qui sait ...


Les cinématiques de narration proposent un très bon style graphique. On dit merci à Joe !

Mais ne nous arrêtons pas à ces quelques points noirs, le jeu reste très bon. A la hauteur de son grand frère. Et je pense que s'il ne s'était pas autant fait désirer, j'aurais peut être été plus indulgent. En tout cas, ne serait-ce que pour la version PC, Vigil devrait fournir au moins un pack de textures HD et des options graphiques, histoire qu'on puisse rajouter de l'occlusion ambiante, de l'antialiasing digne de ce nom et un filtrage anisotropic en 16x. S'il vous plaît.
Malgré tout, je vous le conseille vraiment, ne serait-ce que pour ses combats ÉPIQUES, parce que Death a la MEGA-CLASSE et pour le système RPG vraiment intéressant. Ajoutez à cela des mondes immenses, une durée de vie plutôt énorme si on veut les 100% et une bande-son de qualité, quoique la voix de Death en Français est moins bonne que la version originale qui, elle, te donne la trique à chaque syllabe prononcée.



Y a pas de doute, quand un des boss d'un jeu s’appelle comme ton pseudo, c'est la classe.


*Non ce n'est pas un donjon de fesses.

mardi 14 août 2012

I can't resist.

     Bien le bonjuour à toi lecteur, je met ce petit post pour signaler aux amis Tumblr-iens (néologisme powa) que, pour ceux qui ne l'aurait pas remarquer, j'ai créer un Tumblr pour le blog. J'y mettrais donc ici des screens de jeux en tout genre que j'ai fait (je suis sur le DLC de Skyrim actuellement, dont je vous concocte un article de toute beauté). Et vous aurez remarqué aussi que plus haut, dans les profiles sociaux, qu'il y a le logo Tumblr qui s'est rajouté, histoire que vous sachiez où me trouver.
Concernant les futurs articles, je suis actuellement entrain de m'arracher les cheveux sur Rage, car je ne sais pas si je le fusille ou pas (ça reste un bon jeu quand même). Comme dit plus haut, je m'attaque au DLC de Skyrim dès que je l'ai finit (il est long le salaud !) et j'attend toujours la sortie de Sleeping Dogs, Darksiders 2 et The Amazing Spiderman sur PC. Ce dernier aurait du sortir il y a 3 jours maintenant sur PC, mais Activision a jugé qu'il n'était pas prêt. Soit, j'attendrais. Bref, rester connecté et préparez vous, ça va tomber d'un coup !

En attendant, je passe ma journée à ramasser les conneries de mes chats.


samedi 11 août 2012

I love that Drug !

     Je ne sais pas toi lecteur, mais moi quand je joue, je ne peux m’empêcher de mettre ma musique. Je sais, c'est un manque de respect total envers les compositeurs de jeu, mais bon, il faut dire ce qui est, à l'époque de la PS1, Dreamcast ou même de la Gamecube, rares était les jeux qui possédaient des musiques et des doublages de qualités. Bien évidemment, si le jeu a cette qualité, je mets en sourdine mon lecteur et je branche le 5.1 à fond pour apprécier le tout. Mais sinon je me dois de mettre une bonne grosse playlist de 2 jours de lecture, histoire d'avoir ce qu'il faut, quand il faut quand je tabasse méchants, bestioles et autres engeances. Heureusement, certains développeurs pense à nous, quelques jeux proposent la possibilité d'intégrer nos .mp3 dans un fichier du jeu qui lira tous ceci. Le premier qui me vient à l'esprit est GTA, qui, depuis GTA III, permettait de balancer quelques musiques dans sa voitures de mafieux. Mais il est arrivé une chose incroyable depuis, c'est l'invasion des jeux indépendants !

Présenter comme ça, on pourrait presque croire que c'est un jeu pour coincer du derche.

Audiosurf a été l'équivalent d'un rôti de boeuf tombé de nul part sur le haut du front. On s'y attend pas, mais bordel ce que c'est bon ! Le principe était d'analyser une chanson (de votre playlist ou du répertoire de base) et de calquer des notes sur la chanson, un peu à la manière d'un Guitar Hero. On voguait alors sur une piste gigantesque qui monte ou descend suivant le rythme de la chanson et avec un sacré pâté de note à attrapé a bord de notre petit vaisseau, aux fonctionnalités diverses et variées suivant celui qu'on choisissait. Le principe était flambant, malheureusement, il ne marchait pas très bien avec tous ce qui n'était pas de l'Electro/Hardtek/Dubstep. Du coup mon répertoire prenait un petit coup dans la mâchoire,  l'handicapant d'environs 80% de ses musiques, à moins qu'on aime avoir une note sur deux qui ne corresponde pas. Mais les joies du modèle indépendant, c'est que les développeurs pousse toujours le vice plus loin. Ainsi, est sortit tout récemment Symphony (original !), qui reprend le même principe sauf qu'ils se présente sous la forme d'un Shoot'em up. Ainsi, après une courte analyse de votre bibliothèque musicale -enfin, le temps dépendra de chacun, moi les quelques 6000 titres ont pris leur temps- il vous sera proposé de tirer dans tous les sens, sur fond sonore de votre choix et dans un visuel rappelant directement Geometry Wars. Il faudra être vigilant, car les vilains débarque à chaque battement de rythme, d'où l'utilité de connaître la musique par coeur pour savoir quand et où il vont arriver.



La couleur du niveau varie suivant le rythme. Plus ça va vite, plus ça vire au rouge.

Mais il faut faire attention, votre vaisseau est fragile. Il se décomposera au fur et à mesure des dégâts qu'il prend, mais vous allez pouvoir les récupérer en ramassant de l'Inspiration, des petites notes que laissent les ennemies une fois détruit. C'est bien connu, l'inspiration soigne tout ! Même le Cancer ! Regarder Bob Marley ... Ah bah non*. Bref. Votre vaisseau pourra aussi être upgradé, vous gagnerez deux types de points à chaque fin de chanson, qui vous permettrons de débloquer des armes. Certaines armes sont intéressantes et change le gameplay, comme les Subwoofer, qui enverra une note destructrice à chaque fois que le rythme de basse est marqué. Allant du petit blaster aux bombes, en passant par les tirs de missiles, vous pourrez modifier les 4 armes de votre vaisseau comme bon vous semble, et même changer leurs orientations. Bref c'est du complet à ce niveau là.


Simple mais efficace, le menu de personnalisation se doit d'être parmi les Screenshots. Si si.

  Le titre à le mérite, comparé à Audiosurf, de proposer un mini-univers qui ne nous enferme pas dans un simple jeu de scoring. Le mode Aventure se déroule avec sa petite histoire, bien que peu recherché il faut l'avouer. Pour faire simple, un Démon veut conquérir le monde en corrompant nos musique via le monde digitale. Pour cela il va rassembler la Symphony of Soul (Fuck Yeah !), une musique que vous devrez vous aussi récupérer pour vaincre l'abomifreux** ! C'est pas glorieux, mais ça permet surtout l'introduction de boss qui varie le gameplay, pour ne pas qu'on s'ennuie.


Les phases de boss ne sont pas plus compliqués que le reste
 mais demande de jouer autrement quand bougeant  et en tirant partout.
Il n'y a pas grand chose de plus à dire, le jeu reste une bonne surprise, même pour les joueurs d'Audiosurf, et le système de reconnaissance de musique est mieux exploité et de meilleur qualité, même s'il sera toujours mieux de jouer avec du Daft Punk qu'avec du Dethklok. A la limite l'Industriel serait presque parfait ou même le Post Rock. Sinon ça reste un titre indépendant basé sur le principe du Shoot'em Up, et si tu ne sais pas ce que c'est, tu as intérêt à lâcher de suite ton PC, et sortir de chez toi car n'as pas ta place parmi nous ! Va donc te trouver des amis Hérétique !



Dites vous que, pour des raisons évidentes, je n'ai pas pu prendre un screen dans une situation pire que celle là,
où votre vaisseau devient invisible sous la pluie de particule.

*Avec ça, j'ai ma place directement réservé en enfer. Brace yourself Satan ! I'm Coming !

**Mélange d'abominable et d'affreux, tu me suis ? Remonte lire maintenant. 
Quoi ? t'a fini ? Va voir le reste !

mardi 7 août 2012

You son of a B*tch !

     Salut à vous, chers lecteurs, je troque mon mug Pôle emploi et mes CV contre un clavier et un slip sale (parce que c'est bien connu, c'est mieux d'écrire en slip sale) pour un petit test pour un jeu que j'attends depuis un moment, sorti de chez Radical Entertainment, j'ai nommé Prototype 2. Pour faire un court résumé, Prototype, c'est un peu le rêve d'un gosse légèrement dérangé du bulbe (moi donc). Vous êtes un infecté d'un virus développé par Gentek, une société privée. Ce virus a tendance à ramollir le cerveau de la plupart des gens et leur fait pousser des bubons dans le dos, mais vous, bizarrement, ça vous donne des SUPER-POWERS ! Rassurez-vous, la ressemblance avec un Marvel s'arrête là. Ici, pas question de sauver la veuve et l'orphelin, il n'y aura que vengeance, fontaines de sang et bubons dégoulinants. En effet, Alex Mercer, le héros du premier épisode, n'est pas très content de ce qu'on a fait de son corps. Du coup, rien de tel que d'aller casser du méchant à grand tour de griffes mutantes, qu'importent les sacrifices. Le titre disposait d'un gameplay très fun dans un New-York ouvert, avec la possibilité de tuer/détruire/soulever/bondir/planer à peu près sur tout et n'importe quoi. Après quoi, les petits gars de chez Radical ont décidé de développer une suite, qui cette fois met en scène un nouveau personnage. Et qui dit nouveau personnage, dit nouveaux pouvoirs, nouvelles fonctionnalités, moins de bugs et sûrement un jeu plus beau (parce que bon c'était pas un exemple de beauté le margoulin).



Les cinématiques sont présentées avec un noir et blanc constant et un petit filtre pour les couleurs dans les tons rouges.
Ce n'est évidemment pas sans rappeler The Saboteur. 

 Et ce changement se fait ressentir dès le début ! Tout d'abord, briefing :
James Heller est un sergent aguerri de l'armée Américaine, qui a fait son devoir de militaire en Irak et ne demande qu'une chose, c'est de revoir sa femme et sa fille dans sa petite maison de banlieue. Mais soudain, c'est le drame ! Il revient et les deux femmes de sa vie se sont fait tuer par le virus, apparu il y a peu. Accusant Alex Mercer d'avoir contaminé toute la ville, Heller se lance dans une croisade contre lui, histoire de lui expliquer en quoi ce qu'il a fait, c'est pas cool man ! Mais hélas, Mercer le trouvera avant et le contaminera lui aussi, en lui refilant au passage une partie de son pouvoir. Heller se retrouve alors similaire à son grand ennemi, et apparemment, il n'est pas le seul à être un infecté "évolué".
Bon niveau speech, on va pas en demander autant qu'un best seller, de plus, le scénario s'étoffe avec le temps en y rajoutant quelques complexités, mais il est surtout réalisé à base de complots entre infectés et militaires sans réelle surprise.


Le moteur du jeu a énormément gagné en détails, et même les civils ressemblent (un peu plus) à quelque chose.

Mais on s'en fout, nous ce qu'on veut, c'est du sang, de la chique et du mollard ! Pour ça, il faut dire qu'on est gracieusement servi ! Heller est doté d'une agilité faisant pâlir un Agent de CrackDown. Il saute très haut, plane très loin, court très vite, frappe très fort, et en plus, il a des griffes grosses comme les cuisses de Schwarzy. Bref, il est pas là pour faire des gaufres ! Le gameplay a bien sûr gagné en finitions depuis le premier épisode. La base est toujours là, attaque primaire, secondaire, saut, choppe, courir etc.. Mais il est plus maniable et moins brouillon. Ainsi, il sera aisé de prendre son envol, courir de building en building, chopper un hélico au passage, lui défoncer sa mère, retomber de tout son poids sur un tank (le pouvoir du Marteau est très jouissif pour ça), buter quelques monstres et partir se déguiser en militaire quand personne ne vous voit. Ah oui, parce que le Virus est du type Polymorphe, c'est à dire qu'il peut prendre la forme d'à peu près n'importe qui. On peut alors prendre l'apparence d'un commandant d'armée, histoire d'entrer en quartier VIP et de prendre un peu de champagne. Ou pas. Vous êtes plutôt ici pour connaître la vérité à propos du virus. Et heureusement, vos pouvoirs ne finissent pas de vous surprendre. Ainsi, certaines personnes vous fourniront leurs précieux souvenirs à chaque fois que vous les absorbez, vous donnant quelques tuyaux au passages sur les petites histoires du commandant en question. Ce système est très important pour la narration de l'histoire, que seuls les plus patients découvriront en entier à force d'absorber des scientifiques ou des gradés.

A chaque niveau, vous devrez choisir une capacité à améliorer.

L'autre bon point du jeu, c'est le côté RPG qui se retrouve plus étoffé que son aîné. Ainsi, en plus de différents points à mettre au fur et à mesure des prises de niveau, vous devrez aussi trouver des mutagènes pour vos différents types de capacités comme l'attaque, la défense, la mobilité etc... Ainsi, arrivé au max ne suffira pas, il faudra faire toutes les missions secondaires en plus des primaires, pour pouvoir être le plus puissant des mutants buboniques. Ces missions sont justement plus nombreuses et variées que celles du grand frère. Ces dernières ne se limiteront plus à de simples missions où il faut casser du monstre avec un tank ou à force de bras. Il faudra par exemple traquer une cible à l'aide d'un détecteur de pulsations. On en envoie une, et notre cible nous la renvoie, nous donnant alors la position approximative du gredin. Il faudra alors l'assimiler silencieusement pour n'alerter personne et pourquoi pas, se faire passer pour lui et lui piquer son hélicoptère pour atteindre une cible que vous devez assimiler de nouveau, cette fois-ci de grès ou de force, pour avoir des infos supplémentaires sur une mission primaire. Et cette mission n'est qu'une combinaison d'objectifs parmi tant d'autres qui devraient vous occuper suffisamment.

Le pouvoir des tentacules est vraiment jouissif, surtout dans les endroits fermés.

Graphiquement parlant, le jeu n'est pas une claque. Il n'est pas rare de se faire une double fracture ouverte de l'oeil quand on voit une ou deux textures baveuses, monde ouvert oblige. Cependant, le jeu profite de jolis effets, d'une meilleure modélisation, d'ombres pas dégueu et de détails plus travaillés. Quand on compare avec le premier, on a presque l'impression de pas jouer au même jeu. Bien entendu, je parle pour la version PC, sur console, c'est beaucoup moins glorieux. Le moteur est plus terne, les textures moins grandes, les ombres moins belles et limitées en distance d'affichage. Il souffre d'ailleurs d'un clipping (fait que les objets apparaissent au fur et à mesure de votre avancée. Plus il y a de clipping, plus vous aurez de chance de voir des objets ou des textures apparaître devant vous) et de tearing ( c'est plus ou moins ce qui se passe si le jeu ne possède pas de synchronisation verticale, l'image peut se couper en plusieurs comme on peut le voir ici). Un peu de vocabulaire ça fait pas de mal n'est-ce pas ?
Bref, si vous voulez avoir la meilleure version du jeu, préférez la version PC. Mais attention, il est optimisé avec les palmes d'un manchot. Je le fais tourner à fond avec ma config actuelle et ne comptez pas plus pour le faire tourner, mais je pense que ne serait-ce qu'une 550 Ti empêchera de mettre le jeu en Full HD et avec de l'anti-alliasing. Bref, prenez le sur PC si vous avez une config qui fait tourner Battlefield 3 à l'aise en élevé (oui oui, optimisation avec les palme je vous dis).

Dans la Zone Rouge, les bâtiments sont tous détruits, et les infectés sont les seules personnes à saluer dans la rue.

Si je devais résumer Prototype 2, je dirais que ce dernier est bon. Meilleur que son grand frère qui était juste prometteur, il lui manquait un truc en plus, peut être les graphismes ou la variété de mission mais en tout cas, on arpente les rues de New York dans de bonnes conditions et en plus le jeu est suffisamment long pour ne pas voir la fin nous arriver dessus à des kilomètres (comptez une trentaine d'heures si vous explorez un peu et que vous faites les missions secondaires). Et si bien sur, vous êtes du genre pervers sadique, rien ne vous empêche de faire mu-muse avec les civils, juste pour le lolz, surtout avec le pouvoir Tentacules. Très distrayant.

PS : Et si vous n'êtes pas au courant, parce que vous ne vous êtes pas abonnés à la chaîne Youtube, bande de petits chenapans, vous pouvez aller voir mon Playthrough de The Witcher 2 ICI !! N'oubliez pas de voir les autres vidéos, les dernières de Ptitrix sur Ghost Recon Online sont cool ! Et je pense faire dans la semaine une petite vidéo de Prototype 2 pour le lolz en tuant des gens et faire n'importe quoi et tout et tout ! Bref, fin de la pub !